Situation énergétique de l'Équateur en 2017

Membre de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), l’Équateur dispose des troisièmes plus importantes réserves prouvées de pétrole en Amérique du Sud, après le Venezuela et le Brésil. Ce pays, moitié moins grand que la France métropolitaine⁽¹⁾, a produit près de 548 000 barils de pétrole⁽²⁾ par jour en 2016⁽³⁾.

Dans cette note de synthèse en anglais, l’EIA américaine (Energy Information Administration), dresse le profil énergétique de l’Équateur, pays de 16,4 millions d’habitants dont la consommation d’énergie primaire repose à 76% sur le pétrole⁽⁴⁾. Le développement du secteur pétrolier et son impact économique et environnemental occupent une place centrale dans la politique équatorienne.

L’Équateur exporte près de 70% de sa production pétrolière (380 000 barils de brut par jour en 2016), en grande partie vers les États-Unis. Le pays constitue d’ailleurs le 3^e fournisseur étranger de pétrole de la côte ouest américaine. En 2016, les exportations de pétrole brut de l’Équateur ont compté pour près d’un tiers de l’ensemble des revenus du pays liés à ses exportations. Précisons que l’Équateur importe dans le même temps des produits pétroliers⁽⁵⁾ en raison de ses faibles capacités de raffinage domestiques .

L’énergie hydraulique constitue l’autre grande source d’énergie de l’Équateur : elle a compté pour 58% de la production électrique du pays en 2016 et sa contribution est appelée à augmenter. Les autres filières renouvelables sont encore très peu développées dans le mix énergétique équatorien qui devrait se diversifier dans les décennies à venir selon la stratégie nationale 2016-2040 (adoptée en octobre 2016).