Les États-Unis sont les premiers producteurs au monde d’ « hydrocarbures liquides » depuis avril 2014, d’après l’AIE. Pour rappel, un hydrocarbure est une molécule organique constituée de carbone et d’hydrogène. Des publications se réfèrent parfois aux hydrocarbures liquides sans préciser leur nature, ce qui laisse certains lecteurs présumer à tort que ceux-ci se limitent au pétrole brut.
Que désigne-t-on par hydrocarbure liquide ?
Par hydrocarbures liquides, sont désignés :
- le pétrole brut en incluant le pétrole dit « non conventionnel » comme les huiles de schiste, les huiles extraites des sables bitumineux et les pétroles « extra lourds » ;
- les condensats ou « liquides de puits de gaz naturel », c’est-à-dire des fractions légères comme le pentane et l’octane. Ces hydrocarbures sont présents à l’état gazeux dans des gisements et se condensent à pression atmosphérique. Ils sont souvent comptabilisés avec le pétrole brut sauf dans les pays de l’OPEP (car ils ne sont pas inclus dans les quotas de production) ;
- les liquides de gaz naturel, c’est-à-dire l’éthane, le propane et le butane. Les deux derniers, produits dans des usines de gaz naturel mais aussi dans des raffineries de pétrole, sont qualifiés de gaz de pétrole liquéfié (GPL) ;
- les liquides de synthèse produits à partir de gaz naturel et de charbon ;
- les biocarburants (bioéthanol et biodiesel), produits à partir de matériaux organiques non fossiles. Ils sont comptabilisés dans les bilans de production d’hydrocarbures liquides, contrairement aux carburants traditionnels issus du pétrole (le pétrole brut étant déjà comptabilisé en amont).
Le GNL non considéré
Le gaz naturel liquéfié (GNL) n’est pas comptabilisé parmi les hydrocarbures liquides, car cet état se limite à la phase de transport.