Sécurité énergétique : comment tirer parti des énergies renouvelables

Benjamin Denis

Clean Energy Finance and Investment Mobilisation (CEFIM) Programme, Finance, Investment and Global Relations Division, Environment Directorate, OCDE

Les menaces qui pèsent sur les systèmes électriques s’accroissent rapidement. Conflits, événements climatiques extrêmes et rupture des chaînes d’approvisionnement sont autant de risques pour le bon fonctionnement de nos réseaux.

Or les sociétés contemporaines sont particulièrement dépendantes de leurs systèmes électriques, notamment du fait de l’électrification des usages. Les véhicules électriques, les pompes à chaleur, un nombre croissant de processus industriels et la numérisation de l’économie créent de nouveaux besoins. Plus critique encore, l’électricité est essentielle au fonctionnement de nos hôpitaux, à la sécurité ainsi qu’aux circuits d’approvisionnement en eau et en nourriture. 

Pendant les 20 dernières années, les considérations de coût et de réduction des émissions de gaz à effet de serre ont présidé à la conception d’une majorité des systèmes énergétiques(1). Dans un contexte de tensions accrues, la résilience et la sécurité énergétique vont désormais s’imposer comme les deux objectifs prioritaires. 

Une nécessaire résilience face à des menaces multiples

Appliqué au secteur électrique, le concept de résilience, entendu comme la capacité à réduire les impacts négatifs des chocs et perturbations(2), englobe adaptation préventive et capacité de réaction. Il s’agit de faire face aussi bien aux phénomènes météorologiques tels que les vagues de chaleur, les tempêtes et autres conséquences directes du changement climatique(3), qu’aux chocs externes (fluctuations excessives des prix du marché, difficultés d’approvisionnement(4), embargos, crises financières, pandémies) et à la violence (conflits armés(5), attaques terroristes, conflits hybrides et cyberattaques(6)). 

Cela implique d'analyser les risques émergents et de développer des solutions techniques et financières adaptées – accompagnées bien sûr de ressources humaines pour les mettre en œuvre. Il s’agit, de plus, de s'adapter à ce qu’Edgar Morin appelle une « polycrise »(7), avec des interactions entre différentes insécurités, et de tenir compte des mécanismes de contagion intrinsèques aux systèmes électriques – les défaillances en cascade(8) étant souvent identifiées comme la cause première des pannes d'électricité généralisées.

La sécurité énergétique n’est pas un sujet nouveau : les chocs pétroliers des années 70 ont conduit à la mise en place de mesure d’économies d’énergie et de réserves stratégiques de pétrole. Il s’agissait non seulement d’assurer la continuité de l’approvisionnement en énergie, mais aussi de contenir son coût à un niveau raisonnable. 

Aujourd’hui, la résilience est une composante essentielle de la sécurité énergétique. La nature des risques a changé, mais les solutions à notre disposition sont aussi plus nombreuses. Le déploiement d’équipements efficaces en énergie réduit les volumes nécessaires à un usage donné, tandis que les énergies renouvelables permettent de répartir la capacité de production installée sur le territoire à un coût de plus en plus bas.

Les énergies renouvelables, ingrédient essentiel de notre sécurité énergétique

  • Elles permettent de répartir la capacité de production d’électricité sur le territoire

La baisse des coûts du photovoltaïque (- 21% en 2024(9)), des batteries électro-chimiques (- 40% en 2024(10)) et des autres ressources énergétiques diffuses, ainsi que la capacité des sous-systèmes à fonctionner comme des micro-réseaux, ont introduit de nouvelles options pour la résilience énergétique.

Tandis que les réseaux électriques centralisés reposant sur un nombre limité de centrales thermiques s’exposent à des interruptions dont l’impact peut être majeur pour une économie – ils se prêtent notamment plus à un détournement à des fins miliaires des infrastructures, un risque illustré par la prise de contrôle de la centrale de Zaporijia par l’armée russe(11) – les réseaux décentralisés, avec des centrales renouvelables de tailles variées et réparties sur le territoire, sont plus à même de contenir les conséquences d’un choc localisé. 

Cette contribution des énergies renouvelables à la sécurité énergétique peut être modélisée, par exemple en appliquant la trajectoire d’ouragans passés à différentes configurations du réseau(12).

  • Elles permettent de limiter la dépendance aux chaines d’approvisionnement

En termes de sécurité d’approvisionnement, les technologies de production d'électricité ont des profils très différents : un projet de centrale éolienne ou solaire devra initialement acheter des turbines ou des panneaux, mais ne sera pas exposé aux risques de rupture de la chaîne d'approvisionnement pendant le reste de sa durée de vie (20 à 30 ans), sauf pour les pièces de rechange qui ne sont pas stockées sur place. 

L'hydroélectricité présente un profil comparable avec une durée de vie encore plus longue. 

Les centrales électriques alimentées à la biomasse, au charbon, au pétrole et au gaz ont généralement des réserves de combustible de quelques mois(13), tandis que les centrales nucléaires peuvent avoir des stocks de combustible plus importants. 

  • Elles permettent de diversifier les profils de production au sein du parc de centrales

Il est souvent possible d’assurer la couverture des besoins en électricité en utilisant une combinaison d'énergies renouvelables. L'hydroélectricité, l'énergie éolienne et l'énergie solaire dépendent de cycles naturels différents et sont donc sujettes à des variations de production sur des échelles de temps différentes(14)

Une étude du service météorologique allemand DWD(15) illustre cela pour le solaire et l’éolien (cf. figure ci-dessous). La géothermie et les bioénergies permettent des synergies supplémentaires, tant en termes de profil de production qu’en termes de vulnérabilité aux risques. 

Facteur de charge en Allemagne (moyenne des années 1995 à 2015) - Source : DWD et Hartmut Lauer

Par ailleurs, les centrales électriques d’une même technologie mais situées à des endroits différents peuvent compenser une partie de leurs fluctuations respectives. À titre d’illustration, des données sur trois ans au Danemark montrent que la plus longue durée de temps très calme, avec une production éolienne inférieure à 1 % de la capacité, a été de 35 heures en année 1 et de 58 heures en année 3. En Finlande et en Suède, cette durée a été de 19 heures et en Norvège de 9 heures. 

Cependant, si l'on combine la production d'énergie éolienne de ces quatre pays voisins, les données ne font état d'aucune période totalement calme, réduisant potentiellement le besoin de réserve tournante(16). Des résultats similaires ont été trouvés, à une échelle différente, en sélectionnant un groupe de centrales éoliennes suffisamment distantes les unes des autres aux Îles Féroé(17)

Ces complémentarités entre facteurs de charge peuvent être étudiées à différents pas de temps, qui n’ont de sens en termes d’équilibre offre-demande que s’ils correspondent à un niveau de flexibilité, stockage inclus, disponible pour le gestionnaire de réseau. Ainsi, les synergies entre centrales doivent être observées au pas horaire si le réseau ne dispose que d’une flexibilité correspondant à une heure de consommation en période de pointe. 

Relier les zones propices à l'hydroélectricité aux zones propices à l'énergie éolienne ou solaire nécessite des investissements dans les réseaux électriques. C’est un défi, notamment pour les marchés émergents (OECD CEFIM, Transmission Grid Financing Models, à paraitre)(18). Toutefois, ces interconnexions réduisent les besoins en stockage et en capacité de secours, et permettent une gestion plus efficace du foncier. 

La résilience des lignes de transport et de distribution est une question importante pour les réseaux électriques, car les lignes aériennes peuvent être affectées par des phénomènes météorologiques extrêmes et provoquer de graves accidents, comme l'incendie meurtrier de Maui en 2023, à Hawaï, qui a été déclenché par la réalimentation de lignes électriques brisées. C'est pourquoi les câbles souterrains et la redondance, bien que coûteux, sont des options importantes dans la conception de systèmes électriques résilients. 

La combinaison des ressources énergétiques diffuses et des investissements dans le réseau électrique est ainsi de plus en plus pertinente compte tenu de l'évolution du paysage des risques. 

Des synergies entre énergies renouvelables et maitrise de la demande 

Il est moins coûteux et techniquement plus simple de construire un système électrique résilient si les consommations sont contenues et étalées dans le temps. Certains dispositifs de flexibilisation de la demande représentent un coût quasi-nul(19) et permettent d’éviter des coûts marginaux de production d’électricité élevés lors des pointes de consommation ou lors de périodes de tension sur la production(20). La flexibilité induite par les outils de contrôle de la demande peut être modélisée sous forme de centrales virtuelles, et mise au service de la résilience système(21).

De plus, le « couplage sectoriel » contribue non seulement à l’intégration des renouvelables mais introduit un niveau de redondance additionnel. En intégrant différents types de production et de consommation, il démultiplie aussi le potentiel de maitrise de la demande et la flexibilité induite(22). Sobriété, efficacité énergétique et pilotage de la demande sont des sources d’économie – l’énergie la moins chère est celle qu’on ne produit pas – mais sont aussi la base pour construire un système adapté à la période d’instabilité qui s’ouvre.

Financer des énergies renouvelables et des actions de maitrise de la demande est essentiel pour le développement de systèmes électriques résilients(23). Il est donc inutile, voire contreproductif, de poursuivre séparément les objectifs de réduction des émissions de carbone et de sécurité énergétique. Ces deux buts sont compatibles, et dans une majorité des cas ils se renforcent mutuellement. Plus encore que celui d’hier, le monde de demain nécessite sobriété énergétique, efficacité des usages et énergies renouvelables.

This work, as well as any data and map included herein, should not be reported as representing the views of the OECD, including both its Member countries and its Secretariat. The opinions expressed and arguments employed are those of the authors.

Sources / Notes

  1. IEA 2024
  2. Food Security Information Network 2014
  3. WMO 2025
  4. IEA 2025
  5. Peace Research Institute Oslo 2024
  6. OTAN 2021
  7. WEF 2023
  8. Joule 2023
  9. BNEF 2025
  10. BNEF 2025
  11. IISS 2023
  12. IEEE 2021
  13. IEA 2025
  14. CRE
  15. DWD 2018
  16. Nørgård et al., 2004
  17. Poulsen et al, 2022
  18. Unlocking transmission grid finance and investment for the clean energy transition in emerging markets and developing economies | OECD
  19. ETC 2025
  20. DOE 2024-2025
  21. E+ELeader 2025
  22. IRENA 2021
  23. C’est d’autant plus vrai dans les pays émergents, qui sont plus exposés aux conséquences du changement climatique. 6 ans de travaux du programme CEFIM de l’OCDE montrent ainsi que, dans les marchés émergents, les énergies renouvelables sont attractives pour diverses raisons, et non pas seulement pour leur contribution à la décarbonation du mix électrique (OECD CEFIM)

Commentaire

Marfaing
Bonjour , Pour le PV note 9 je lis 2% et pas 21 %
Rochain Serge I
Loin de perturber la stabilité du réseau électrique, les renouvelables variables sont très lents dans leur variations naturelles. En revanche la rapidité de leur production pilotée permet à RTE de rétablir l'équilibre du réseau mis à mal par les brusques variations de l'exportation portant sur plusieurs GW en quelques minutes... Comme on peut le constater ces derniers jours sur le site eco2mix de RTE notamment sur les courbes de la page "Production par filières" ou l'exportation sous la ligne Zéro varie fortement et de façon abrupte aussitôt compensé par une action de déconnexion ou reconnexion de parcs renouvelables selon le besoin. Ces variations sont les p'us importantes sur le réseau et les renouvelables sont le remèdes et pas la cause. Serge Rochain
Hervé
Les ENR de par leur intermittance ajoutent leur variabilité à celle du réseau, par consequent contribuent à aggraver le probleme de la variabilité. L'acualité récente le confirme encore: https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/la-france-produit-trop-d-electricite-au-risque-de-faire-sauter-le-reseau-1022905.html Certes tout ce que vous écrivez n'est pas faux, les ENR lorsque elles sont disponibles, peuvent se substiter en partie à l'usage de combustibles fossiles mais à ce jour ne peuvent les remplacer en totalité, ce qui limite l'impact positif. Et le foisonnement, le lissage via smart grid, batteries et autres gris gris ont un cout cumulé exorbitant, pour un résultat qui sur un plan écologie - cout sera nettement moins optimum que la configuration du réseau Francais avant le déploiment des ENRs. Si cela peut être pertient pour certains pays, pour les francais vous leur demandez de payer plus cher pour polluer plus en devant plus se serrer la ceinture. Pas terrible... .
Serge Rochain
Ce que repporte la tribune, journal anti-renouvelable, n'est qu'un détorurnement de la verité que chacun peut vérifier. Quand RTE dit qu'ils sont coupé les renouvelables un quinzaine de fois, la journaliste de la tribune a couper l'explication qui allait avec : Pour toutes ces déconnexion et reconnexion des renouvelables variables activés par RTE la cause est la même comme ont peut le constater depuis le 30 amrs, presque tous les jours : Des que leurs PPV fournissent suffisamment, nos voisin allemands (mais ce ne sont pas les seuls même si c'est surtout eux) n'importent plus d'électricité depuis la France et c'est en moins de 1/4 d'heure que RTE se retrouve en instabilité du réseau de plusieurs GW (soit la production de plusieurs réacteurs nucléaires) ! Il ne s'agit pas de pégadilels mais de 3 à 6 GW ces derniers quinze jours ! Qucun dispositif n'a la souplesse permettant de rétablir l'équilibre du réseau si ce n'est la déconnexion pure et simple de un ou plusieurs parcs éolien et/ou solaire. Et c'est ce que fait RTE quelques 4 heures plus tard, le Soleil décline sur l'Allemagne qui a, à nouveau, besoin d'importer plusieurs GW en quelques minutes seulement! En France nos PPV continuent de produire à ce moment et RTE reconnecte le nombre de parcs pour rétablir l'aquilibre. Les dillétantes avalent la couleuvre de la journ aliste pronucléaire dogmatique sans sourciller ! La conduite scientifique ne se contente pas d'ouvrir le gosier pour la couleuvre alors, le scientifique examine la situation rapportée par RTE sur son site eco2mix et cherche ces variation où RTE a du déconnecter des renouvelables et par exemple, je vous propose d’analyser ce qui s’est passé le 3 avril dernier entre 12h et 16h Comme on peut le voir sur la courbe d’exportation de : https://www.rte-france.com/eco2mix/les-echanges-commerciaux-aux-frontieres# Nos voisins anglais et espagnol chutent leur demande d’importation de façon drastique d’une amplitude totale de 3 GW et en même temps nous décidons d’importer 2 GW d’Allemagne dont le prix spot a chuté jusqu’à atteindre le prix négatif de 8 € le MWh (il était prévu une importation de 3 GW la veille), ce qui fait un surcroit de puissance de 5 GW propre à effondrer le réseau. Aussitôt, RTE coupe 2,5 GW d’éolien et autant de solaire en moins de 15 minutes, le réseau est stabilisé. Mais à 16 heures l’Angleterre augment son importation de 2 GW et simultanément nous cessons d’importer depuis l’Allemagne, il nous faut donc fournir 5,5 GW depuis nos propres ressources pour rétablir l’équilibre du réseau. En moins de 15 minutes encore, RTE reconnecte pour 2,5GW de parcs éolien et pour 3 GW de solaire, pas de blackout encore pour cette fois. On voit d’ailleurs facilement les événements déclencheurs d’instabilités du à l’exportation erratique sous la ligne zéro des courbes de productions par filières et les corrections apportées par RTE avec un délai de réaction de quelques minutes sur les courbes représentatives de l’éolien et du solaire. Durant ces manœuvres on peut vois la constance du nucléaire qui ne varie pas durant ces 4 heures. Le renouvelable variable se montre plus souple que le nucléaire pour le suivi de charge. En fait cette situation se produit presque tous les jours depuis le 30 mars. Un autre exemple caractéristique et celui qui s’est déroulé hier vendredi et celui d’aujourd’hui samedi au moment où j’écris ces lignes. Hier, le 18/4/2025, Une chute de la demande de la part de nos voisins italiens, et surtout allemand, de 3 GW au total de 14h à 17h menace la stabilité du réseau. RTE déconnecte purement et simplement l’ensemble des parcs éoliens qui produisaient précisément 3 GW, et les reconnecte 3 heures plus tard au moment où la demande revient ! Aujourd’hui 19/4 effondrement de la demande à 12h15…. et à 16h15 nos voisins nous poonctionne 5 GW de puissance en passant de 1 à 6 GW en quelques minutes. Pas de problème, la fantastique souplesse des renouvelables variables permet de répondre à ce besoin à la vitesse nécessaire qui est hors de porter non seulement du nucléaire mais même de l'hydraulique .... Si nous pouvons exporter, c'est grace et uniquement grace à la pilotabilité des renouvealbles variables qui dépassent de loin les possibilités des réacteurs nucléaires. NON Nous ne produisons pas trop d'électricité, la tribune est un journal de désinformation Serge Rochain
Soeren Kjaersgaard
Le graphique ci-dessus de CDE de Avril 15, 2025 ne donne pas une image fidèle de l’instabilité de l'énergie éolienne et solaire. Nous avons traité les informations d'Entsoe de les 8784 heures en 2024 pour la consommation d'électricité et la production d'énergie éolienne et solaire en Belgique + République Tchèque + Danemark + Finlande + France + Allemagne + Pays-Bas + Pologne + Norvège + Suède, et avons constaté ce qui suit: Source: Entsoe, data par heure en 2024 Consom- Production Production Eolienne mation Eolienne Solaire + Solaire Moyenne GW 219 45 15 61 Max GW 332 122 85 138 Min GW 146 5,5 0 11 On peut voir que les données horaires de l'éolien varient entre 5,5 GW et 122 GW, l'énergie solaire entre 0 GW et 85 GW et l'éolien + solaire entre 11 GW et 138 GW. Eolienne + Solaire % de consommation d'électricité Moyen 28 % de consommation Max 61 % de consommation Min 5 % de consommation Il ressort du tableau que l'éolien + le solaire fournissent en moyenne 28 % de la consommation d'électricité. Mais en 289 heures, moins de 10 % de cela, en 1202 heures moins de 15 % et en 2506 heures moins de 20 %. Donc, si vous dites éolien + solaire, vous devez nécessairement aussi dire « Back-Up» Une back-up qui doit toujours être prête à l'action, et une back-up avec une capacité qui ne peut pas être bien inférieure à la performance moyenne du vent et du soleil. La conclusion est sans appel. L'éolien et le solaire ne seront jamais en mesure de fournir l'électricité dont nous avons besoin. Et si l'on tient compte des coûts de secours sous forme de lignes de transmission et d'installations de secours, l'énergie éolienne + solaire devient un gaspillage d'argent absolu.
Marfaing Francois
"L'éolien et le solaire ne seront jamais en mesure de fournir l'électricité dont nous avons besoin." Comment expliquez-vous alors les performances du Portugal ou du Dabnemark qui sont à près de 90% de renouvelables? Exemple: Le coût de production de l'électricité au Danemark: Éolien terrestre: environ 30-45 €/MWh Éolien offshore: environ 50-70 €/MWh Solaire photovoltaïque: environ 40-60 €/MWh Biomasse: environ 75-110 €/MWh Gaz naturel: environ 65-95 €/MWh Le Danemark vise 100% d'électricité d'origine renouvelable avant 2030.
Serge Rochain
Les échantillons pris dans la réalités par les nucléophiles sont toujours soigneusement choisis (et le plus souvent totalement inventés puisqu'aucun moyen de vérification n'est donné) de sorte que la conclusion qui en découle invalide les renouvelable et confortent le nucléaire. D'ailleurs ils partent de la conclusion qu'il faut trouvé et batissent le raisonnement qui y conduit inéluctablement. Dans mes commentaires je m'appuie sur des sources vérifiables facilement, comme la consultation des graphiques fournis par RTE Et la conclusion est claire : Les renouvelables sont plus pilotable que ne l'est le nucléaire ! L'histoire de ET QUAND IL N'Y a DE SOLEIL NULLE PART ET QUE LES NUAGES RECOUVRENT LE PAYS ? Ma reponse est toute aussi claire : CELA N'ARRIVE JAMAIS! En tous cas infiniment moins souvent qu'un parc de 56 réacteurs dont certains sont à l'arret pour une raison ou une autre et presque tous les autres à leur puissance nominale donc incapable de fournir le moindre watt de puissance supplémentaire en cas de besoin. Quant à ceux qui sont à l'arret, mais néanmoins capable de produire, il leur faudra au moins deux jours pour démarrer et atteindre leur puissance nominale ! Donc dans tous les cas, le renouvelable est plus pilotable que le nucléaire !
Bonnaldin
La thèse que vous avancez, à savoir que les renouvelables sont plus pilotables que le nucléaire, est inexact en plus d'être fondé sur des arguments superficiels. J'aimerais entendre votre avis sur le phénomène du Dunkelflautte, dont on a peu parlé en France, qui est source de tension énergétique en Allemagne et dans les pays nordiques.
Rochain Serge I
Ce n'est pas une these que j'avance mais une démonstration que vous pouvez vérifier sur une dizaine de jours différents depuis le 30 mars (pour ne pas remonter trop loin en arrière) mais qui avait déj cours en 2024. Quant à son caractère superficiel des opérations visant à rétablir l'équilibre du réseau, vous m'expliquez d'abord comment le nucleaire aurait pu assurer le suivi de charge afin d'éviter son effondrement lors des variations de plusieurs GW provoques par le caractère ératique de l'exportation.... Et ensuite on reparle de superficiel mais à propos de vos critiques. Bien cordialement. Serge Rochain
Rochain Serge
Ce n'est pas une these que j'avance mais une démonstration que vous pouvez vérifier sur une dizaine de jours différents depuis le 30 mars (pour ne pas remonter trop loin en arrière) mais qui avait déj cours en 2024. Quant à son caractère superficiel des opérations visant à rétablir l'équilibre du réseau, vous m'expliquez d'abord comment le nucleaire aurait pu assurer le suivi de charge afin d'éviter son effondrement lors des variations de plusieurs GW provoques par le caractère ératique de l'exportation.... Et ensuite on reparle de superficiel mais à propos de vos critiques. Bien cordialement. Serge Rochain
Serge Rochain
Non, vos chiffres ne représentent pas les ressources réelles tant solaires qu'éoliennes, ce qui permet de se rendre compte des ressources c'est l'examen des cartes de vent de météo France vent pas exemple et vous verriez que la France est particulierement gâtée par la constance des vents marins presque totalement inexploité à l'heure actuelle... vous êtes dans la situation de celui qui n'aurait planté qu'une seule éolienne et qui concluerait en regardant les production de son éolienne, qu'en France il y a une tres grande majorité de jours sans vent. Je vous rappelle à ce propos que lors de la cop21 de 2015 à Paris, la France c'est engagée à disposer de 6 GW d'éolien en mer pour l'échéance 2020 et 5 ans après cette échéance nous en sommes toujours qu'à 1,5 GW alors ne venaez pas me parler du serieux de la mesure avec ce que produit l'éolien en l'état en France, surtout que les tribunaux continuent à interdire des implantations au prétexte que ça "gache" le paysage !
Soeren Kjaersgaard
Selon l’APP « Electricity Maps », la capacité éolienne installée a été utilisée le 23.04.2025 à 14 heures, comme indiqué : Norvège Nord 9,48 %, Suède Nord 14,81 %, Finlande 8,8 %, Danemark Ouest 4,15 %, Pologne 7,69 %, République Tchèque 7,26 %, Allemagne 4,03 %, Pays-Bas 13,6 %, Belgique 3,82 %, France 3,09 %. 22 avril, la situation n'était pas différente. Comment pouvez-vous prétendre que l'énergie éolienne est stable et qu'elle souffle toujours quelque part ? En France en 2024, l'éolien+solaire représentait en moyenne 15,3 % de la consommation d'électricité, mais variant entre 1 % et 47 %. Il est possible que l'énergie éolienne et solaire soit bon marché, mais le prix de la sauvegarde fait partie des comptes. Et cela sera nécessairement plus élevé quand cela vivra comme le vent souffle et que le soleil brille. L'Allemagne a une capacité éolienne de 73 GW, une capacité solaire de 101 GW et une consommation moyenne d'électricité d'environ 55 GW. En 2024, les bénéfices de l'éolien + solaire s'élevaient en moyenne à 23 GW, variant entre 67 GW et 0,1 GW. Et il est question de fournir des subventions publiques pour la consommation d'électricité de l'industrie allemande. Folie!
Serge Rochain
Des chiffres chooisis certains jours pour prouver quelque chose sont toujours faux puisqu'il suffit de choisir l'échantillon qui donne ce que l'on veut prouver ! Plantez une seule éolienne au millieu de la Suisse et vous concluerez qu'il y a une majorité de jours sans vent nulle part en Europe. Vous n'êtes qu'un aimable plaisantin avec votre échantillon.... moi je vous oppose 4années et demie de carte météo-France vent et c'est sur cet échantillon de plus de 1600 cartes des vents en France que je certifie qu'il n'y a pratiquement jamais de jours sans vent. En tous cas infiniment moins de jours sans vents que de jours où un parc nucléaire est arrété à 65% ! ...... ce qui a duré plus de 3 mois ! Le foisonnement est bien supérieur à ce que raconte évidemment le lobby nucléaire dont vos reflexion sont inspirées à 100% ! Le nucléaire ment sur tous les postes depuis 60 ans, et ça fait du dégat chez les esprits non critiques ! La France n'a jamais eu le prix de l'electricité la moins chere d'Europe, et surtout pas grace au nucléaire ! Les réacteurs nucléaires ne sont pratiquement pas pilotables, ils le sont seulement exceptionnellement ! Il n'y a pas d'uranium assuré pour plus d'un conquantaien d'année, et encore, tout depend du succes que cette solution peut avoir dans d'autres pays ! L'uranium est le métal le plus rare de l'Univers et de ce fait également de la planète, non il n'est pas abondant, il est rare, le plus rare de tous les atomes. Nous ne rentabiliseront jamais les 6 EPR commandés par Macron et même les derniers ne seront jamais construit.... et je peux en rajou=ter et tout prouver.... vous seulement vos fantasmes issus de votre lavage de cerveau de 60 ans ! Serge Rochain
Marfaing Francois
Permettez-moi de faire une remarque. Les consommations se font en KWh ou MWh et pas KW ou MW que sont que des puissances ponctuelles. En 2024, selon D-Statis (l’Insee allemand), 431,5 TWh d'électricité ont été produits en Allemagne et injectés dans le réseau. 31,9 % provenait du vent soit 135,9 TWh et 13,8 % du solaire 59,5 TWh. En Allemagne, l’énergie solaire est la source d'électricité la moins chère du pays, suivie par l'énergie éolienne, dont les chercheurs du Fraunhofer estiment le coût de production de l'électricité entre 40-80 €/MWh, proche de l’éolien terrestre. Pour rappel, le nucléaire historique français on se situe à 60 Euros / MWh selon la Cour des Comptes. D’après l’Energy-Charts de Fraunhofer Institut, le hitparade des pays pour les EnR depuis le début de l’année 2025 est : Norvège 99,2%, Luxembourg 89,7%, Portugal 87,1%, Danemark 80,6 %, etc… Allemagne 52,8%, France 25% ! https://www.energy-charts.info/charts/renewable_share_map/chart.htm?c=DE&share=renewable_share_of_generation&interval=year Expliquez-moi comment ces pays font pour s’en sortir sans nucléaire ?

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