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Le 16e conseil des ministres franco-allemand du 19 février 2014 a été en grande partie consacré à la coopération des deux pays en matière d’énergie. Près d’un mois plus tôt, François Hollande faisait part de son ambition de constituer « une grande entreprise franco-allemande pour la transition énergétique » et cette idée d’un « Airbus de l’énergie » avait été largement commentée par la suite. En définitive, il n’est plus question d’une entreprise commune mais d’une plateforme pour les partenariats industriels et technologiques entre les deux pays au sein de laquelle collaboreront notamment l’Ademe, la Dena allemande ou encore l’Office franco-allemand pour les énergies renouvelables.
Plusieurs grandes thématiques de coopération ont été énoncées dans le contexte de la transition énergétique : la gestion des réseaux électriques, le stockage de l’électricité, l’efficacité énergétique ou encore le développement des technologies hydrogène et solaire. Un groupe de haut-niveau est chargé d’élaborer une feuille de route couvrant l’ensemble des enjeux liés à la transition énergétique. Parallèlement, la Caisse des dépôts et consignations et la KfW allemande (Kreditanstalt für Wiederaufbau) sont chargées de proposer d’ici l’été des solutions de financement de la transition dans les deux pays .
Malgré des problématiques énergétiques communes, « nous n’avons pas les mêmes situations en France et en Allemagne » a rappelé François Hollande lors de sa conférence de presse conjointe avec Angela Merkel. Rappel en quelques chiffres de la situation des deux principaux consommateurs d’énergie en Europe.
La France et l’Allemagne comptent soutenir un objectif contraignant de 40% de réduction d’émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de l’Union européenne d’ici à 2030, par rapport au niveau de 1990. (©Connaissance des Énergies)