- Source : EIA
Le Qatar est un acteur central des marchés mondiaux du gaz naturel : cet émirat, dont la superficie est légèrement inférieure à celle de l’Île-de-France, détient au niveau mondial les 3e réserves prouvées de gaz naturel à fin 2021 (après la Russie et l'Iran) et est le 6e producteur de gaz et surtout le 2e exportateur de GNL (gaz naturel liquéfié) dans le monde, principalement à destination de l'Asie.
Dans la note en anglais ci-après mise en ligne ce 28 mars, l’EIA américaine détaille les informations sur le Qatar relatives à l'énergie. Sans surprise, le gaz naturel se trouve au cœur du mix énergétique de l'émirat et satisfait avec le pétrole la quasi-totalité des besoins énergétiques nationaux. Le Qatar appartient au Forum des Pays Exportateurs de Gaz (FPEG) mais a quitté l'OPEP en janvier 2019 « en orientant davantage ses ressources et ses investissements sur la production de gaz naturel et les projets liés au GNL » plutôt que sur le pétrole.
Notons que le Qatar a installé sa première centrale solaire de grande ampleur en 2022 (Al Kharsaah(1)) et que le gouvernement souhaite remplacer une partie de ces centrales à gaz par des installations solaires (deux centrales de 875 MW de puissance cumulée pourraient notamment entrer en service d'ici 2024) : l'émirat ambitionne de disposer de 5 GW de capacités solaires d'ici à 2035 et s'est engagé par ailleurs à pouvoir capter près de 11 millions de tonnes de CO2 par an à cet horizon grâce à des dispositifs « CCUS ».
Sources / Notes
- Centrale qui est censée pouvoir couvrir « 10% de la demande de pointe en électricité du Qatar » et dont TotalEnergies est partenaire.