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Les « pétrosavoirs », alliés des climatosceptiques contre les énergies renouvelables

Frédéric Caille

Maître de Conférences HDR en Science Politique, ENS de Lyon

Une guerre culturelle a commencé. Continue, ouverte ou cachée, explicite ou détournée, elle concerne le destin de l’humanité tout entière. Elle concerne les savoirs autour de l’énergie, et plus particulièrement les contre-vérités diffusées par les « pétropouvoirs » internationaux.

En témoigne l’insolent succès, en librairie, des ouvrages climatosceptiques qui nourrissent explicitement le doute(1).

Le problème ? Ces « pétrosavoirs » retardent les engagements collectifs et individuels dans la sortie des énergies fossiles et la compréhension des fantastiques potentialités des énergies renouvelables de flux.

Fossiles contre renouvelables : s’empoisonner, quoi qu’il en coûte

L’IRENA (Agence internationale pour les énergies renouvelables, International Renewable Energy Agency en anglais) l’a exprimé clairement dans ses Perspectives des transitions énergétiques mondiales 2023(2) :

Les investissements mondiaux dans toutes les technologies de transition énergétique ont atteint un niveau record de 1 300 milliards de dollars en 2022, mais les investissements dans les combustibles fossiles étaient près de deux fois supérieurs à ceux dans les énergies renouvelables.

En termes clairs : les technologies renouvelables sont désormais largement disponibles et maîtrisées. Pourtant, le monde continue de foncer à pleine vitesse vers la catastrophe. Il faudrait tripler le niveau des capacités renouvelables installées annuellement pour conserver la possibilité de rester sur la trajectoire d’un réchauffement limité à 1,5 °C par rapport au niveau préindustriel à l’horizon 2050, ainsi que le prévoyait l’accord de Paris en 2015.

Ce niveau pourrait être atteint dans la prochaine décennie, 2025 se présentant comme une année charnière. Même la nécessité d’une « électricité de base non renouvelable » (nucléaire ou autre) vient d’être récemment modélisée comme inutile et trop coûteuse dans la stabilisation d’un système électrique basé sur les renouvelables. Comprendre : les énergies renouvelables peuvent se suffire à elles-mêmes.

Qu’il soit difficile d’arrêter de fumer est une chose. Mais que vous décidiez de continuer à augmenter continuellement votre consommation journalière de cigarettes (plus de 15% d’augmentation des investissements dans les fossiles durant les deux dernières années), alors que l’on vous a diagnostiqué depuis plusieurs décennies un cancer du poumon, en est une autre. C’est pourtant ce que fait l’humanité avec les énergies fossiles.

Les « Energy Humanities » à la rescousse

D’où vient cet irrationalisme énergétique global qui, comme on l’a vu plus haut, confine au suicidaire ? Tant les problèmes que les solutions mobilisent des connaissances de dimensions collectives et individuelles. S’y ajoutent aussi des enjeux de désinformation et de déni, de manque de confiance dans les capacités d’agir et de différences dans la relation au temps. En témoignent la difficulté à se projeter et la domination dans l’espace médiatique d’un « présentisme perpétuel »

Ainsi, la proportion de Français et Françaises qui doutent du caractère anthropique du réchauffement climatique a doublé en 20 ans pour désormais atteindre 30%(3). Les intérêts économiques ou politiques les plus immédiats sont souvent invoqués, sous forme conjointe, pour le justifier.

Il existe toutefois une perspective de sciences humaines et sociales plus large et désormais bien documentée, notamment par les Environmental Humanities anglo-saxonnes. Le sous-champ des Energy Humanities – ou humanités énergétiques – est, à cet égard, particulièrement intéressant.

Quand les « pétrosavoirs » s’emploient à amoindrir les bonnes nouvelles

Comme le souligne l’anthropologue Dominic Boyer, les grands acteurs des énergies fossiles mobilisent aujourd’hui un ensemble de « pétrosavoirs » très large afin de contrer la réalité de la transition énergétique et la possibilité de maîtriser le réchauffement climatique. Cela se fait soit frontalement, soit par la ruse : les faits sont déformés et émerge une « post-vérité » antidémocratique.

Ces acteurs ont mobilisé d’importants moyens pour diluer ou masquer la « bonne nouvelle », ainsi que l’a illustré le récent film français Goliath (2022) à travers le personnage de lobbyiste incarné par Pierre Niney.

Pourtant, les potentialités des techniques récentes des énergies renouvelables (solaire et éolien) sont bien réelles, de même que celles des réseaux intelligents ou de la sobriété énergétique. De nombreux chercheurs du domaine en témoignent, tels, en France, Daniel Lincot ou Philippe Bruyere. Ils soulignent que, grâce à ces progrès, une transition intégrale vers un mix énergétique totalement décarboné et dénucléarisé à l’échelle mondiale d’ici 2050 est possible.

Les faits leur donnent raison. Dans l’indifférence générale ou presque, l’éolien et le solaire ont, pour la première fois, dépassé les énergies fossiles dans l’UE au premier semestre 2024. Au-delà de la France, ce constat est aujourd’hui fermement défendu de l’autre côté de l’Atlantique, et pas seulement par le pionnier du domaine Amory Lovins.

Mais il est plus tentant, pour les pétrosavoirs, d’envisager d’autres scénarios totalement farfelus, comme couvrir les déserts de panneaux photovoltaïques, ou de laisser entendre – à tort – que la poussière ou la chaleur empêcheraient la production d’électricité photovoltaïque en Afrique, surtout au moment même où l’Australie lance la plus grande centrale solaire au monde(4), d’une puissance équivalente à six réacteurs nucléaires.

Sortir des narratifs dystopiques

Le combat est donc engagé pour sortir de la domination des énergies fossiles dans la culture et dans les imaginaires, comme en témoignent par exemple les travaux du groupe Petrocultures. Il s’agit de l’une des guerres « contre-hégémoniques » les plus importantes de l’histoire de l’humanité, dont l’issue pourrait décider de sa survie.

Faute de connaître les solutions énergétiques positives possibles et leur inscription dans le temps long, les populations actuelles se trouvent facilement exposées aux sirènes du climato-dénialisme.

Qui se souvient encore des travaux pionniers sur la récupération de la chaleur d’Augustin Mouchot (1825-1912) et des débuts de l’énergie solaire thermodynamique en France, dont Alexandre Mouthon a retracé les accomplissements dès les années 1970(5) ?

Il est également possible que ces narratifs correspondent à une forme de pouvoir « gérontocratique » déréalisé...

Les narratifs dystopiques qui dominent les productions culturelles actuelles font ainsi écho aux saillies négationnistes de Donald Trump, et qu’importe si 2024 est une nouvelle fois l’année la plus chaude jamais enregistrée.

Il est également possible, comme le suggère Dominic Boyer, que ces narratifs correspondent à une forme de pouvoir « gérontocratique » déréalisé, comparable à la fin du système soviétique, sinon à un véritable « fascisme fossile » toujours plus menaçant, où se mêlent confusément les peurs identitaires et la défense des énergies du passé.

Dans ce contexte, les éditeurs qui prospèrent sur le marché du climatoscepticisme et des pétrosavoirs sont des assassins et doivent être stigmatisés comme tels. Plus que jamais, il est urgent de déconstruire, partout et par tous les moyens, les offensives culturelles des pétrosavoirs et de faire comprendre que les énergies renouvelables sont une source d’espoir considérable pour l’ensemble des femmes et hommes de la planète. Il est possible d’échapper à la fatalité de l’accélération du réchauffement climatique et de permettre le développement humain et l’accès aux services vitaux et énergétiques pour toutes et tous, notamment en Afrique.The Conversation

Commentaire

Goldorak
Je suis tout à fait d'accords sur un point : il faut se débarasser des énergie fossile. Par contre, je ne vois pas pourquoi inclure le nucléaire dans ce sujet ? Son utilisation est même recommandé dans les rapports du GIEC. Vous lancez d'ailleurs cette phrase : Même la nécessité d’une « électricité de base non renouvelable » (nucléaire ou autre) vient d’être récemment modélisée comme inutile et trop coûteuse dans la stabilisation d’un système électrique basé sur les renouvelables. Je m'attendais à des sources sérieuses, car des modélisation foireuses existent déjà à la pelle et elles ne sont pas crédibles pour autant.
Philippe Charles
Vous trouverez ici des réponses aux questions qui vous taraudent : https://www.terrestres.org/2022/02/16/nucleaire-une-fausse-solution-pour-le-climat-et-la-transition-energetique/#footnote_16_11701 Bien Cordialement. P. Charles
Hervé
Vos "réponses" paraissent quelque peu erronées. D'une maniere générale, on note que les pays qui ont opté pour cette forme d'energie ont un mix électrique d'autant plus décarbonné que cette forme d'energie a une part importante de la production. La chine assez connue pour ses choix pragamatiques a il me semble lancé la construction d'une premiere tranche de 150 réacteurs en 10ans, et travaille en même temps sur les RNR et l'extraction de l'U235 des oceans, la meilleure piste sera certainement retenue à terme, à moins bien sur qu'il soit trouvé mieux d'ici là! Le japon, malgrés un accident majeur, redémarre progressivement ses centrales aprés avoir mis leur sécurité au niveau. Les faits semblent trés lointains des conclusions de votre article.
Hélène de la R…
"Le nucléaire est bien une fausse solution. Même présenté comme élément de « transition », il n’est pas à la hauteur des enjeux climatiques et nuit à la mise en œuvre de mesures adaptées aux menaces. Il engloutit en outre des budgets considérables, tout en mettant en péril la vie et la santé d’innombrables personnes." C'est tellement vrai, merci M. Charles de rappeler à travers cet article les limites de l'atome.
GV
Et en complément de l'excellent article de P. Charles : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/pourquoi-les-energies-renouvelables-sont-indispensables-a-notre-systeme-electrique-789375.html
En souhaitant à toustes une bonne lecture et de bonnes fêtes de fin d'année.
Hervé
On peut aussi faire un article sur les "EcolosIgnares" qui ne se sont pas encore aperçus que le solaire à 19h en hiver est aux abonnés abscents, que l'éolien est plus que capricieux, que l'hydraulique n'a pas la capacité de compenser (Pour la France qui a de bons atouts sur cette énergie, le stockage hydrau actuellement installé, c'est environ 5h de conso en hiver, et ~5% de la capacité totale necessaire) et comme on attend toujours une solution de stockage de masse fonctionelle ET à un cout crédible, c'est encore compliqué sans les fossiles. Ensuite on pourra écrire un autre article sur les "EscroLogistes", c'est ceux qui savent tout cela mais continuent leur lobbying pour s'en mettre plein les poches en décorant les montagnes et les toitures sans sous soucier des manques et excés de production de leurs grigris qui ont une facheuse tendence à produire quand on a pas besoin et pas quand on a besoin ... Et tant pis si mme Michu n'a plus les moyens de se chauffer... C'est pas leur problème.
PSARSKI
ça ressemble à du lobbying antinucléaire!!!!
jean-Loup Bertaux
Oui, il faut se débarrasser des fossiles. Mais je ne vois pas pourquoi il serait farfelu d'installer des panneaux solaires dans les déserts! D'ailleurs, c'est la tendance: grand projet australien dans une région assez désertique, grand projet chinois de champ photovoltaique et éoliennes, 550 km2 (dix fois Paris!dans un désert). Et l'Angleterre qui veut se rallier par câble électrique au Maroc, qui va produire avec des PV dans des régions assez désertiques. Avec des champs PV dans les déserts, de préférence près de la mer, on peut électrolyser l'eau pour produire de l'Hydrogène; on peut aussi capter du CO2 dans l'atmosphère (200 tonnes par an pour un hectare de PV), et fabriquer du méthane par la réaction de Sabatier. Puis on transporte le méthane sous forme de GPL. Vive les déserts!
Hervé
Ya ka faut qu'on... La question est combien ça coute et quels sont les risques géostratégiques. Investir à long terme chez les voisins c'est bien, mais parfois, vous vous prenez un "merci au revoir" en guise de retour sur investissement. Parlez en à areva sur ses investissements au Niger... Le continent Africain n'est pas une zone d'investissement fiable pour du long terme. Et l'armée Anglaise ne fait plus peur à personne. Bon aprés qu'au Maroc, ils utilisent du PV + batterie, c'est probablement viable chez eux. Concernant la conversion PV - H2 - Electricité, les rendements sont il me semble de l'odre de 25% ce qui plombe déja pas mal le cout du Kwh restitué. En sus l'entretient du bazzard, transport... ça marche copieusement subventionné, couper les subventions et c'est terminé. Pour déployer une technique à grande echelle, elle doit être rentable et toutes les difficultées doivent être solutionnées et incluses dans le bilan économique. L'exemple de l'ile d'elhierro est ici trés instructif: y a 10ans tous nos ingenieurs en herbe écolo nous vendaient le 100% ENR. Bien que les technos utilisées soient matures, le résultat est une cata... Y a le dimentionnement en calcul de coin de table et la réalité de terrain. Pas la même chose... De toute façon tout ce qui est économiquement viable va se développer, tout ce qui ne l'est pas ne se fera pas à grande échelle.
Philippe Charles
"Parlez en à areva sur ses investissements au Niger"
Ben oui, excellente idée, et profitez-en aussi pour parler des investissements d'Aréva aux nigériens. Mais chut, le nucléaire, c'est une indistrie propre !
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/02/26/niger-a-arlit-les-gens-boivent-de-l-eau-contaminee-par-la-radioactivite_5262875_3212.html
https://www.radiofrance.fr/franceinter/au-niger-les-centrales-francaises-ont-laisse-20-millions-de-tonnes-de-dechets-radioactifs-a-l-air-libre-2593286
https://multinationales.org/fr/actualites/impact-des-mines-d-uranium-areva-dans-le-deni
Hervé
Bonjour, vous n'avez pas besoin d'aller un niger pour boire de l'eau contenant de l'uranium, on en a aussi en France. Les eaux minerales en contiennent souvent. Comme pour tout c'est la dose qui fait le poison. A ramsar en iran, les maisons sont radioactives, et ce n'est pas la faute d'aréva mais de dame nature qui a la manie de répandre de la radioactivité partout et dans des proportions moyennes bien superieures à celle génerée par les humains. Actuellement, vous chargez beaucoup moins lors d'une visite guidée a tchernobyl que d'aller vous dorer la pillule sur les plages de Rio. Areva ne fait que ressortir des minerais enfouis, ce qui peut (ou pas) faire remonter les niveaux localement, mais cette radioactivité est de toute façon presente sur le site. Seule la surexposition des populations en lien avec cette activité peut être discutée, mais en principe les industries nucléaire essayent de ne pas surexposer les populations dans des proportions qui présenteraient un danger. Les ecolos sont générallement des ignares ou des escrocs, ils racontent n'importe quoi, il faut prendre tout ca avec des pincettes. Il peut y avoir du vrai, mais en général c'est faux ou trés exagéré.
LEBLOND
Le communisme a échoué dans sa mondialisation. L'écologie politique va t-elle réussir à imposer son idéologie politico climatique, en imposant sa théorie du réchauffement climatique. Bien entendu qu'il faut arrêter d'utiliser les énergies fossiles, le charbon, mais pour le moment couvrir la terre d'éoliennes et panneaux solaires n'est pas la bonne solution, c'est remplacer une pollution par une autre. Notre gallactie va se charger de remettre de l'ordre.
jean-Loup Bertaux
1. la théorie du réchauffemment climatique n’a rien d’écologique : c’est de la science fondée et indiscutable. 2. « couvrir la Terre d’éoliennes et panneaux solaires » est une bonne solution. Cela fournit de l’énergie sans injecter du CO2 dans l’atmosphère. La seule pollution est au niveau de l’esthétique de nos campagnes. Mais on ne fera pas la transition énergétique sans soufrir quelque part. La soufrance esthétique est un moindre mal. 3. Quant à la Galaxie, elle se fiche complètement de ce qui peut arriver sur Terre. C’est un astrophysicien qui vous le dit.
R. Willard
Il ne s'agit pas de contester le réchauffement climatique mais son origine anthropique. Car oui, il y a matière à débat sur cette question.
Fayat pierre
Apprendre à compter dans les écoles de politique et de social afin de pouvoir les qualifier enfin de siences. Ils se rendront compte que mettre en route de l'éolien et du solaire sans savoir le stocker pour un cout possible est mettre la charrue avant les boeufs. Lisez donc la belle étude de l'Institut sur ce sujet.
Jean-Bernard Guérin
Comment dire ? qui a compris que le stockage des "ENR" existait depuis fort longtemps ? ce sont les "énergies fossiles" ! J'attends toujours la définition du joule renouvelable (qui ne viole pas le deuxième principe de la thermodynamique...) . Il faut qu'on m'explique pourquoi les ENR sont neutres ? (sans violer le premier principe de la thermodynamique). Quand appliquera-t-on les lois de Hess (Germain Henry) aux e-fuels et à l'hydrogène (sans oublier les rendements)? Pas de chance les réponses à ces questions relèverait des "pétrosavoirs" d'après cet article, alors?. Dernière question quand arrête-t-on de faire de la politique avec les lois de la physique ? (petit rappel, l'énergie provient d'un "système" qui passe d'un état haut à un état bas).
BrigitteMB
Pourquoi croyez-vous que l'Allemagne, qui a dépensé des fortunes en éolien et PV pour se débarrasser du nucléaire, et a déjà 3 fois sa puissance de pointe rien qu'en ENR, a encore tant besoin de fossiles (*)? Cette expérience n'ébranle-t-elle pas vos certitudes antinucléaires ? Ou peut-être considérez-vous le problème climatique comme mineur ? (*) En cet instant précis, on lit sur electricity maps que nous avons 23% de renouvelables dans notre production, et émettons 49g equiv CO2/kWh en France, l'Allemagne a 57% de part renouvelable et émet 395g equiv CO2/kWh, soit 8 fois plus (par grand vent elle n'émet "que" 4 à 5 fois plus que nous avec environ 80% d'ENR, parce aue le reste est en charbon lignite et gaz... (https://app.electricitymaps.com/map/24h).
Dominique jean paul
Peut être que sur le fond, ce monsieur à raison ? Il faudrait des pages pour en débattre.Mais ce qui me gêne profondément, c'est que les racines de son raisonement puise largement dans l'idéologie,la pensée magique ou la négation du réel..rien de concret, rien de scientifique mais un florilege de croyance et de "yaka", digne plutôt d'un politicien .Ce n'est pas avec des philosophe idéologue qu'on batit un avenir énergétique, mais avec des techniciens et des ingénieurs..Quant à ses saillies sur les climatosceptiques , avec ses arguments d'autorité, et sur les éditeurs "assassins" il confirme ce que pense depuis le début sur les écolos de salon, que ne pas penser comme eux et ne pas croire à "leur vérité" mérite une mise à l'index voir pire..merveilleux de tolérence...
R. Willard
On se demande à quel titre M. Caille, socio-politologue de son état, prend une position aussi catégorique sur ce sujet éminement scientifique et technique. Il y a matière à débat quant à la nature anthropique des principales causes du réchauffement climatique. C'est de ce débat dont on a besoin, pas d'affirmations péremptoires en sabir de psycho-sociologue tendance écolo plus ou moins incompréhensible.

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