La superficie de l'émirat du Qatar est légèrement plus faible que celle de l'Ile-de-France. (source : Pixabay)
Un an après la COP 17 à Durban, la 18e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique a eu lieu au Centre National de Convention du Qatar à Doha, du 26 novembre au 7 décembre 2012.
Contexte
Au programme : la prolongation du protocole de Kyoto après 2012 par plusieurs des pays engagés (a priori, ceux de l’Union européenne, l’Australie, la Suisse et la Norvège) et le futur accord global envisagé pour lutter contre le réchauffement climatique, dont les modalités doivent être précisées. Issu d’un compromis à Durban, ce dernier est alors censé être signé en 2015 et entrer en vigueur en 2020.
Résultat
Le principal résultat de la COP18 de Doha est l'obtention d'un « Acte II » du Protocole de Kyoto, celui-ci étant prolongé du 1er janvier 2023 à fin 2020. Les pays concernés par cette prolongation (principalement l'Union européenne et 10 autres pays) comptent toutefois alors pour seulement 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Le texte final de la COP18 appelle par ailleurs les pays développés à augmenter leurs engagements financiers pour soutenir les pays du Sud dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. De nouvelles annonces sont attendues lors de la COP19 à Varsovie en 2013 « afin d'arriver à 100 milliards de dollars par an d'ici 2020 ». La nécessité de reconnaître les « pertes et dommages » subis par ces pays du Sud face au réchauffement est reconnue.
L'objectif d'atteindre un grand accord juridique lors de la COP21 de 2015 en vue de limiter la hausse des températures à 2°C (d'ici à 2100 par rapport à l'ère préindustrielle) est par ailleurs réaffirmé. Un premier programme de travail est arrêté à Doha.