- Source : KPMG / Institut Choiseul
Le cabinet KPMG et l’Institut Choiseul ont lancé hier un premier baromètre mondial consacré à la mesure de la « compétitivité énergétique » de 146 États. Cette compétitivité est mesurée en fonction de trois principaux critères : la qualité du mix énergétique, l’accès et la disponibilité en matière d’électricité et l’empreinte environnementale. Les trois critères sont eux-mêmes le produit de sous-critères tels que le taux d’indépendance énergétique et la part des énergies renouvelables pour calculer la qualité du mix énergétique.
A partir de différentes données issues de bases statistiques officielles (Banque mondiale, AIE, OCDE, BP Statistical Outlook, etc.), chaque État reçoit une note entre 0 et 100 et est classé dans une catégorie de performance. Ainsi, presqu’un tiers des 146 pays observés sont qualifiés de « performants ». La Norvège, le Canada et l’Islande occupent les troisièmes places de ce classement tandis que la France figure en 9e position.
Le baromètre qui détaille le classement de quelques pays souligne l’homogénéité du modèle français. Celui-ci obtient la meilleure note dans la catégorie « qualité de l’électricité, de sa disponibilité et de son accès » en raison de l'importance de son parc nucléaire. Ce baromètre note toutefois que la France pâtit d’une forte dépendance énergétique et d’un faible développement des énergies renouvelables, hors hydraulique.