Les prix du pétrole stables face à des vents contraires

  • AFP
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Les cours du pétrole sont stables jeudi, la position prudente affichée par la Réserve fédérale américaine (Fed) sur sa politique monétaire à venir mettant fin à la tendance haussière des jours précédents.

Vers 10H15 GMT (11H15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, perd 0,04% à 73,36 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, chute de 0,03% à 70,56 dollars.

"L'attitude prudente de la Fed, associée à des perspectives de demande faibles et à une offre abondante" est un facteur de baisse des prix sur le marché pétrolier, explique Ipek Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

Mercredi soir, la Fed a abaissé sans surprise son taux directeur d'un quart de point, mais ses membres ne prévoient plus que deux coups de rabot supplémentaires en 2025, contre quatre en septembre.

La baisse des taux directeurs favorise la croissance et la demande de brut, mais les attentes d'une politique monétaire plus restrictive de la part de la Fed l'année prochaine "ont stimulé le dollar", rappellent les analystes de DNB, comprimant légèrement la demande de pétrole.

Une hausse du billet vert rend le prix du pétrole comparativement plus cher car cette matière première s'échange en dollar sur les marchés.

Les investisseurs demeurent prudents sur la tendance à donner à plus long terme à l'or noir.

D'une part, "les perspectives mitigées de la demande chinoise et l'augmentation de la production des pays hors de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+)" plombent les cours, estime Ole Hvalbye de SEB.

Mais, d'autre part, la possibilité de sanctions plus strictes sur l'approvisionnement en pétrole iranien avec l'arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison Blanche, "a introduit une couche supplémentaire d'incertitude", explique l'analyste.

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