Solaire photovoltaïque : l’énergie de flux qui change la donne

Christian de Perthuis

Professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine - PSL

Fondateur de la Chaire Économie du Climat

Dans son édition du 22 juin, The Economist consacre une série d’articles à la montée en régime de l’énergie solaire. L’occasion de revenir sur le rôle crucial de cette énergie amenée à devenir, d’ici quelques décennies, la première source d’énergie primaire utilisée dans le monde (actuellement 1%, avec un peu plus de 5% de l’électricité mondiale produite).

Une troublante série d’erreurs de prévisions

En 2009, les experts de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) anticipaient que les capacités solaires installées dans le monde allaient atteindre 244 GW en 2030 (contre 23 GW en 2009). Les 244 GW furent atteints dès 2016...

Les projections de Greenpeace – 921 GW en 2030 – étaient alors considérées par la majorité des experts comme un fantasme irréaliste de militants écolos. Elles ont pourtant été dépassées dès 2023 où ces capacités ont atteint 1 400 GW !

En matière de projection d’énergie solaire, cela fait 25 ans que les experts se trompent lourdement. Ils sous-estiment le rythme du déploiement de cette énergie, révisent ensuite leurs chiffres à la hausse, pour être à nouveau dépassés quelques années plus tard comme l’illustre le graphique ci-dessous.

Source : The Economist, 20 juin 2024

La cause de ce biais systématique ? Une mauvaise anticipation de la baisse spectaculaire des coûts de production du photovoltaïque et du stockage de l’électricité.

Changement d’échelle de production et effondrement des coûts

L’effondrement des coûts du photovoltaïque est une donnée majeure. En 2015, au moment de l’adoption de l’Accord de Paris, le coût de production moyen du MWh d’origine photovoltaïque était estimé à un peu plus de 120 $, contre 50 à 75 $ pour le MWh produit à partir du charbon. Aujourd’hui, il est inférieur à 40 $ alors que celui provenant de la combustion du charbon a plutôt augmenté du fait de la hausse des cours.

Cette baisse ne traduit pas une rupture technologique. Pour le photovoltaïque, l’innovation de rupture consistant à récupérer l’énergie présente dans le flux solaire irradiant la planète remonte à la seconde moitié du XIX° siècle. Les premiers panneaux photovoltaïques ont été testés sur des toits de Manhattan dès la décennie 1880.

Panneau photovoltaïque installé en 1884 par Charles Fritts à Manhattan

Fonctionnant au sélénium, leur conception était manifestement artisanale (voir photo). Leur rendement énergétique était très faible et le kWh obtenu horriblement coûteux. Tant que subsistera cette barrière prohibitive des coûts, l’innovation de rupture consistant à convertir le flux solaire en énergie électrique n’aura pas d’impact sur le fonctionnement du système énergétique.

Durant les deux dernières décennies, c’est le changement d’échelle dû à l’industrialisation des procédés qui a changé la donne. Cette industrialisation concerne la production de polysilicium (produit à partir du quartz, une matière disponible en abondance à la surface du globe) fournissant l’ingrédient de base des modules solaires, comme la fabrication des panneaux eux-mêmes. Et tout laisse penser que ces baisses de coût ne sont pas près de s’infléchir.

La Chine et les autres

Concernant le polysilicium utilisé par l’industrie solaire, les fonderies chinoises fournissent 93% du marché mondial. Les craintes de pénurie apparues pendant l’épidémie du COVID ont provoqué une remontée temporaire des cours (voir graphique) et une vague majeure d’investissement. 

Les deux sociétés leader, GCL-Poly et Tongwei, disposaient de capacités suffisantes pour couvrir l’intégralité de la demande mondiale en 2023. À la suite de leurs investissements massifs (3,9 milliards de dollars pour Tongwei pour une seule fonderie), on estime que la Chine sera bientôt capable de fournir de quoi installer chaque année une puissance de 3 500 GW de solaire (environ 5 fois la capacité qui sera installée dans le monde en 2024).

La domination mondiale de l’industrie chinoise des panneaux photovoltaïques est moindre : elle ne contrôle « que » de l’ordre de 80% de l’offre mondiale. Depuis 2021, cette industrie a triplé sa capacité de production qui a atteint de l’ordre de 1 000 GW en 2023. C’est une industrie en pleine consolidation du fait de la guerre des prix interne. Sa suprématie est contestée par les États-Unis et l’Union européenne qui ont érigé des barrières douanières. Cette consolidation devrait conduire à une réduction du nombre des industriels chinois mais pas à celle de leur capacité de production qui pourrait atteindre de l’ordre de 1 700 GW en 2026.


Source : The Economist

La fabrication des batteries permettant de stocker l’électricité a connu durant les deux dernières décennies un révolution identique des coûts de production qui ont diminué à un rythme similaire à celui des panneaux photovoltaïques. Pour les mêmes raisons : l’élargissement de l’échelle de production obtenu grâce à l’industrialisation des procédés. Ici encore, la dynamique de départ a été largement portée par la Chine, mais les industries américaine et européenne y défendent mieux leur position que sur le photovoltaïque.

La disponibilité de moyens de stockage constitue, avec la gestion intelligente de la demande sur les réseaux électriques, une réponse à l’intermittence qui limiterait sinon l’intérêt de la source solaire.

Le potentiel de croissance du solaire est devant nous

C’est connu, toute croissance exponentielle est amenée un jour à s’infléchir. Ce sera le cas de l’industrie solaire à terme. Mais cette inflexion ne devrait se produire que lorsque le photovoltaïque aura pris la place de première source d’énergie utilisée dans le monde, sans doute durant la décennie 2040. D’ici là, trois puissants facteurs devraient contribuer à son déploiement rapide et peut-être encore sous-estimé :

  • la poursuite de la baisse des coûts pour les raisons précédemment évoquées ;
  • l’élargissement de la pénétration du solaire dans les immenses zones du Sud à fort ensoleillement où il est encore peu ou pas présent (voir carte ci-dessous) ;
  • la facilité d’installation de cette nouvelle source d’énergie et surtout sa modularité qui permet au photovoltaïque aussi bien des utilisations décentralisées individuelles ou collectives que des productions massives dans des fermes géantes pouvant être connectées à des réseaux de transport de longue distance.

Source : The Economist, édition du 22 juin 2024

Cette projection du rôle de l’énergie solaire dans le futur, pose la question de la place des autres moyens de production d’énergie décarbonée dans le mix énergétique de demain, et en particulier celle du nucléaire qui ne connaît pas de baisses similaires de coûts. 

Une question qu’il faudra bien un jour discuter de façon non polémique en France, en intégrant toutes les informations sur la révolution que nous promet le basculement du système énergétique vers les énergies de flux.

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Commentaire

Gilles
Voilà enfin quelqu'un qui apporte de vraies solutions qui peuvent s'appliquer partout et en particulier dans les pays du sud. Les aveugles du tout nucléaire éclairés par les lobbies voudraient propager leurs idées de EPR et même d'Iter qui ne sera pas développé avant que la planète soit invivable. Décentralisation, arrêt du gigantisme à coup de dizaines de milliards et projets maîtrisable avec une technologie raisonnable, c'est la clé du problème. Rappeler l'existance du moteur Stirling est un pied de nez à ces décideurs ignorants.
Antoine Jantzen
Quelles conclusions tirez-vous de la comparaison de l'énergie contenue dans 1g d'uranium, 1 L de pétrole, 1 m³ de vent à 100 km/h et une surface de 1 m² captant des rayonnement solaire?
jpsa
Et allez, Rochain le Ronchon, est de sortie ! Antinucléaire viscéral. Toujours prompt à sortir l'insulte contre ceux qui ne sont pas du même avis que lui faute de maîtriser les bonnes données scientifiques. Apôtre autoproclamé des énergies renouvelables intermittentes, il n'a toujours pas compris que l'on a besoin d'une production électrique de masse, pilotable et décarbonée comme le nucléaire et l'hydroélectricité pour alimenter le pays et réindustrialiser la France. Le photovoltaïque n'est intéressant (nonobstant son empreinte carbone délocalisée en Chine) qu'en autoconsommation pour les particuliers et les collectivités locales (centrales villageoises par exemple) ce qui ne nécessite pas d'investir des centaines de milliards d'euros pour reformater tout notre réseau de transport d'électricité (au moins 200 milliards pour raccorder des milliers de sources de production diffuses au réseau) . De grâce, que quelqu'un lui explique que le facteur de charge du photovoltaïque est de 15%, cela nous évitera peut-être ses élucubrations grandiloquentes !
Bernard REYNIER
J'aurais souhaiter joindre un document au format pdf en commentaire à votre excellente analyse. Ne pouvant le faire je fais un copier coller d'une partie de ma réflexion espérant qu'elle permettra de dialoguer... Cordialement 22- Les HYPOTHÈSES 1 – Les rendements des "meilleurs" panneaux photovoltaïques de 2024 tangentent les 20 – 21%. Faute d'avoir été délaissée, la recherche fondamentale est encore balbutiante dans le domaine des cellules photovoltaïques. Toutefois, depuis 2022 on constate la mise en mouvement de nombreux laboratoires… Hélas, avec encore très peu de synergies… Eu égard aux évolutions des stockages de mémoire informatique au cours du temps, même s'il ne s'agit pas des mêmes problématiques, il est imaginable de faire évoluer en une trentaine d'années les taux vers des rendements de l'ordre de 40% (en 2024 plusieurs "laboratoires esseulés" ont atteint 30%...). D'ores et déjà des observateurs sérieux évoquent des potentiels de rendements voisinant les 40 - 50% à moyenne échéance (10 à 15 ans). 2 – Le stockage d'électricité à base de BATTERIES est une ineptie… Consommation de terres rares, pollutions amont et aval des chaines de production et retraitement, poids, explosivité, etc. 3 – La MOTRICITÉ ÉLECTRIQUE par BATTERIES est une voie sans grande issue à moyen terme… Les ÉOLIENNES ne sont pas considérées ici tant leurs implantations sont contestées… 4 – Les technologies de communication et les algorithmes de l'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE vont révolutionner les automates et autres robotisations, permettant ainsi des pilotages aujourd'hui insoupçonnés…  3 - Le SCÉNARIO ÉLECTRIQUE HYDROGÈNE 2070 - 2080 Afin de rassurer le lecteur quant aux potentiels d'évolutions technologiques au cours des 50 à 60 prochaines années, il est bon de rappeler quelques éléments relatifs aux avancées et ruptures technologiques au cours des récentes décennies : 1909 : BLÉRIOT et son 25CV, 1947 : Découverte de l'effet transistor, 1955 : Premier Jet Quadri Réacteur Intercontinental, 1961 : Premier Cosmonaute, 1969 : On marche sur la Lune et Concorde vole à Mach 2, 1969 : Premier "microprocesseur INTEL" avec deux ou trois transistors gravés, 1972 : Le FAX est juste commercialisé (son brevet date du début du 20ème siècle). Téléphonie analogique, 1980 : Le premier PC avec disquette de 360 Ko de la taille d'un "45 tours", 1997 : La première CLÉ USB et débuts d'Internet, 2003 : DVD Blue Ray de 15 Go. Des millions d'Internautes…, 2018 : Le microprocesseur Qualcomm Centriq 2400 contient 18 milliards de transistors (50 ! en 2024…), 2020 : Ordinateur Quantique. Voilà pourquoi en 2024, en se projetant 60 ans en avant, il est loisible d'imaginer et/ou au moins de se poser des questions quant aux usages de cet HYDROGÈNE au sein des habitats (Piles à combustible individuelles), moteurs soit thermiques ou électriques via Piles à combustibles, réseaux d'HYDROGÈNE GAZEUX (déjà existants et engagés…), usages industriels et chimiques (aciers, ammoniaque, polymères, etc.), force motrice pour alternateurs de fortes puissances (avec pourquoi pas la réutilisation des salles d'alternateurs (pas des alternateurs, quoi que?) des Centrales d'aujourd'hui et celles construites entre 2024 et 2040… 31 – Le POTENTIEL PHOTOVOLTAÏQUE FRANÇAIS CLÉ de VOUTE de notre AVENIR ÉNERGÉTIQUE Dans le même temps que l'élévation des rendements solaires (40% en 2050 - 2060 n'est en rien utopique) et la réduction des coûts de revient des KWh produits, progressivement, tout bâtiment possèdera une production photovoltaïque, y compris les bâtiments anciens qui auront été contraints de réduire drastiquement leurs consommations pour les usages thermiques. Pour ce faire, le législateur imposera probablement 25 à 30% de surface photovoltaïque par m² habitable… L'agriculture a déjà engagé son virage photovoltaïque (hangars, agrivoltaïsme, etc.). Le tertiaire s'y engage avec toute la grande distribution et les parkings d'entreprises. Des millions de mètre carrés seront installés dès les années 2040 – 2050. La grande industrie est déjà engagée dans des économies radicales d'énergie… et… de matières premières. En faisant des hypothèses indexées sur les évolutions passées du monde industriel et sociétal, le potentiel de production photovoltaïque à l'horizon de cette réflexion (2070 – 2080) peut être estimé à : 1500 Heures d'ensoleillement moyen (valeur basse) 1400 Watt d'insolation par m² avec un rendement de 40% 35 Millions de "toits domestiques" équipés de 30 m² de panneaux 500 000 ombrières, parking, etc. équipés de 1000m² moyens de panneaux 200 000 Exploitations Agricoles équipées de 5 000m² moyens de panneaux Énergie produite sur les toits : 1500 X 35 000 000 X 30 X 1400 X 40 / 100 = 8.82 X 10^14 Watt-Heures Énergie d'ombrières et parking : 1500 X 500 000 X 1000 X 1400 X 40 / 100 = 4.2 X 10^14 Watt-Heures Énergie Agrivoltaïque : 1500 X 200 000 X 5 000 X 1400 X 40 / 100 = 8.4 X 10^14 Watt-Heures Soit un POTENTIEL PRODUCTIF de (8.82 + 4.2 + 8.4) X 10^14 Watt-Heures. Soit 2142 X 10^12 Watt-Heures Pour mémoire Un Téra-Watt-Heures équivaut à 10^12 Watt-Heures Soit un POTENTIEL de 2142 TÉRA-WATT-HEURES https://www.cea.fr/presse/Pages/actualites-communiques/energies/Production-H2-electrolyse-rendement-90.aspx Le CEA Liten valide un système de production d’HYDROGÈNE par électrolyse de la vapeur d’eau à haute température de performances exceptionnelles. Conçu par le CEA pour limiter les coûts d’investissement et d’opération, ce système présente un rendement supérieur à 90%. Il ouvre de nouvelles voies aux marchés de l’HYDROGÈNE industriel et de l’HYDROGÈNE énergie. Le potentiel est donc d'un ordre de grandeur comparable aux besoins estimés à 1500 -1800 TWH… Cette valeur, peu évoquée dans les nombreux rapports publiés, permet d'IMAGINER un SCÉNARIO VALORISANT cet ÉNORME POTENTIEL ÉNERGÉTIQUE dont la source première est gratuite et infinie à l'échelle humaine… 32 – L'IMPLANTATION des ÉLECTROLYSEURS Les politiques définies en 2024, de par la construction de plusieurs Centrales Nucléaires aux fortes puissances (1.6 à 2 GW) ont aussi pour conséquence l'engagement d'importants investissements de réseaux électriques (aériens et souterrains) entrainant des effets environnementaux et sociétaux couteux. L'intérêt des productions photovoltaïques disséminées sur tout le territoire sera de permettre la fourniture de capacités de productions énergétiques au niveau du canton (ou plusieurs cantons selon la géographie et l'urbanisme), voire de l'habitat individuel comme évoqué plus bas. On construira des ÉLECTROLYSEURS à cette maille, permettant ainsi de limiter les transferts d'électricité produite vers les niveaux de tension supérieurs tout en réduisant les pertes Joule de ces réseaux. Ainsi, le développement des réseaux sera optimisé réduisant les investissements et dégradations de l'environnement. Leurs fonctionnements seront couplés aux productions (évidemment diurnes!…) et aux stockages réalisés (souterrains, autres procédés hydrures, ammoniaque, nouveaux procédés…). 33 – Les RÉSEAUX de TRANSPORT de l'HYDROGÈNE PRODUIT LOCALEMENT L'actuel réseau de transport et distribution du GAZ NATUREL sera partiellement utilisé (méritera évidemment des renforcements). A noter que là aussi, en 2024 de grands projets de constructions de réseaux de TRANSPORT et DISTRIBUTION d'HYDROGÈNE sont en cours dans le monde entier. Divers pays d'ASIE ont d'ores et déjà engagé des réalisations de "pipeline" d'HYDROGÈNE et de nombreux projets EUROPÉENS sont en cours. Le MAROC et l'ALGÉRIE fondent des espoirs de fournir leur HYDROGÈNE VERT à l'EUROPE voire au JAPON… 4 – Les CONTRAINTES TECHNIQUES et les DIFFICULTÉS Il ne faut pas nier les écueils à traverser. Ils sont de plusieurs natures. On citera notamment : 41- Les RENDEMENTS des TRANSFORMATIONS Pour les divers usages énergétiques : moteurs électriques ou HYDROGÈNE, Piles à Combustible ou alternateurs de transformation de l'HYDROGÈNE en électricité pour les heures sans soleil et de nuit… 42 – La "SOLIDITÉ" du RÉSEAU ÉLECTRIQUE L'électricité ne se stockant pas en son état, il y a nécessité de réguler en continu les niveaux de productions et de consommations. C'est ainsi que l'on évoque "le pilotage" de l'équilibre de la PRODUCTION-CONSOMMATION de l'électricité. L'un des intérêts et non des moindres d'utiliser des Centrales de Production "d'importance" se trouve dans leur capacité à moduler en continu leurs injections de puissance dans les réseaux face aux productions dites "intermittentes" des énergies dites renouvelables. Les Centrales Nucléaires actuelles disposent de ces facilités (y a-t-il des conséquences sur "l'usure métallurgique des matériaux"?) Les moyens de communication et autres automates qui fleuriront au cours de la période 2024 – 2080 offriront à n'en point douter des possibilités de pilotage adaptés aux nouvelles configurations. N'oublions pas que nous disposerons de mailles réduites comparativement aux réseaux actuels et que les besoins de transport d'électricité seront limités et sans commune mesure avec les kilomètres de lignes nécessaires aujourd'hui pour alimenter un usage lambda situé à 200 kilomètres de la centrale la plus proche… Il faut manifestement voir autrement et plus loin, avoir une autre approche intellectuelle de l'électrotechnique de ces dernières décennies… 43 - La PROBLÉMATIQUE des PROFILS de TENSION des RÉSEAUX de DISTRIBUTION L'injection de productions photovoltaïques sur les réseaux dits de distribution triphasés 400V sont rapidement perturbés par ces transits qui "remontent" vers les tensions supérieures. Les profils de tension se trouvent modifiés avec des "surtensions" pouvant pénaliser voire détruire les appareils électriques des usagers alimentés par ces réseaux. Ces effets sont d'ores et déjà constatés tant en France que dans des pays limitrophes (Belgique…) Il y a là nécessité de développer des automates "gestionnaires de tension"… Question / Suggestion : Dans la mesure ou chaque habitat pourrait être totalement autonome en électricité produite par de petites piles à combustible, n'est-il pas imaginable que ces installations soient dissociées des réseaux de transfert de l'électricité produite par les panneaux installés sur ces habitats? L'habitant achetant "sa bouteille d'HYDROGÈNE" comme aujourd'hui la bouteille de butane… https://www.tf1.fr/amp/tf1/jt-20h/videos/maison-a-hydrogene-lautonomie-a-domicile-45247407.html 44 – Les TECHNOLOGIES des ÉLECTROLYSEURS Il existe aujourd'hui quatre typologies d'électrolyseurs https://www.atlascopco.com/fr-fr/compressors/wiki/compressed-air-articles/electrolyzers-as-hydrogen-production-technologies Il est probable que là encore, des potentiels d'innovations existent soit pour en réduire les complexités et coûts soit pour découvrir de nouveaux procédés. 5 – L'INTÉRÊT à MOYEN LONG TERME ÉCONOMIQUE et POLITIQUE du SCÉNARIO HYDROGÈNE 2070 - 2080 Les préconisations de 2020 de l'ACADÉMIE des TECHNOLOGIES sont évidemment "frappées au coin du bon sens" et l'auteur les reprend à son compte tout en souhaitant que les efforts de RECHERCHE FONDAMENTALE de nos laboratoires fassent l'objet de dotations à la hauteur des ENJEUX ÉCONOMIQUES et POLITIQUES MONDIAUX qui se présentent d'ores et déjà à nous en 2024. 51 - PROMOUVOIR une INDUSTRIE FRANÇAISE et EUROPÉENNE de la CHAÎNE de l’HYDROGÈNE - Promouvoir de façon volontariste une filière industrielle française et européenne Électrolyseur/Pile à combustible à partir de l’écosystème déjà dynamique et soutenir les entreprises de toute la filière par l’amplification de prises de participation, soutiens en fonds propres, aides remboursables, aides à la trésorerie. - Valoriser les opérations de démonstration en veillant à ce qu’elles n’aient pas comme principale conséquence l’importation d’équipements produits en Asie ou en Amérique du Nord. - Amplifier la recherche et développement, particulièrement sur les technologies à maturité intermédiaire, en soutien au lancement de la filière et à l’émergence de groupes industriels à ambition mondiale.
Bernard REYNIER
Réflexion sur la transition écologique et énergétique des Pays aux Industries peu développées... Nous EUROPÉENS, OCCIDENTAUX aux économies riches, dotés d'industries high tech, d'Universités séculaires, de laboratoires de renommée mondiale, de Prix Nobels…. etc. avons engagé des actions d'envergure en oubliant trop souvent les Pays disposant encore de capacités technologiques et industrielles limitées. Sans établir de liste exhaustive, plus de 2 Milliards d'individus vivent et consomment des énergies polluantes… dans ces Pays aux faibles potentiels technologiques et humains pour affronter les sources du réchauffement climatique… De vastes territoires d'AMÉRIQUE du SUD, d'ASIE, OCÉANIE et bien des îles sont concernés. L'AFRIQUE et MADAGASCAR, notamment et plus particulièrement, sont dans cette situation avec une difficulté complémentaire qu'est "la fuite de ses cerveaux" vers les Pays riches, dont nous, FRANÇAIS, faisons partie… Nombre d'étudiants Africains / Malgaches viennent faire des études longues en EUROPE (aussi USA, CANADA, RUSSIE, etc.) et lorsqu'ils sont diplômés, ils choisissent d'exercer leurs compétences dans les pays qui les ont accueillis. Pour des centaines de millions d'individus, la résolution des causes du réchauffement climatique dans les délais fixés par les Pays riches, si cela est encore possible, par l'arrêt des combustions fossiles remplacés par des productions nucléaires (et des distributions électriques traditionnelles avec des lignes irriguant les moindres coins des territoires) est un challenge totalement impossible. TOTALEMENT IMPOSSIBLE… POURQUOI Les voies de circulation terrestres sont limitées en quantité et qualité. Les distances inter-villes sont importantes Les ouvrages de transport de l'électricité à des tensions élevées sont souvent peu développés Les lignes de distribution 20KV et 400V sont limitées autour des grandes agglomérations Des productions électriques à #70% (valeur approchée) à base de fossiles… (#30% hydraulique) Des compétences techniques certes existantes, mais en faible nombre (faibles salaires et émigrations…) La quasi absence d'industries lourdes (chaudronneries, aciéries, microprocesseurs, etc.) L'utilisation massive du bois énergie (ruine de Madagascar…) La croissance démographique de ces pays largement supérieure aux nôtres… avec une jeunesse consommatrice de high tech et… "confort" consommant de l'énergie électrique… Des conditions de vie difficiles avec des revenus modestes Un parc de véhicules très anciens, souvent des engins d'occasion importés de nos Pays (!), motorisés en Diesel! Qui peut proclamer qu'en 2035 tous les véhicules circulants en AFRIQUE et MADAGASCAR, INDE, PAKISTAN, LAOS, etc, seront électriques! Une HYPOCRISIE DÉCONCERTANTE… Nous rêvons debout… Tous ces points, et j'en oublie, semblent non considérés par nos experts (souvent auto déclarés) imaginant que 2050 sera la "BONNE ANNÉE" signant le zéro énergies fossiles! Quelle naïveté! Quelle hypocrisie! Or, NOMBRE de ces CONTRÉES DISPOSENT de FORTS NIVEAUX d'INSOLATION, avec d'IMMENSES POTENTIELS PHOTOVOLTAÏQUES… QUELS SONT les "EN COURS"? BIEN PEU de CHOSES…   Voilà pourquoi nous devons contribuer, d'une façon ou d'une autre, à des DÉVELOPPEMENTS ÉNERGÉTIQUES, car si nous ne mettons en œuvre de nouveaux partenariats ÉNERGÉTIQUES avec ces Pays, que va-t-il se passer? 1 - Nous NE RÉSOUDRONS PAS le PROBLÈME des POLLUTIONS de la PLANÈTE 2 - Nous ALLONS OUVRIR LARGEMENT la PORTE aux CHINOIS (en cours) et aux RUSSES (en cours) 3 - Nous RENFORCERONS les RANCUNES de ces PEUPLES ENVERS l'OCCIDENT 1 – PORTES OUVERTES aux CHINOIS Croyez vous qu'en 2035 la CHINE aura arrêté la fabrication de véhicules aux moteurs thermiques? Nous rêvons… La CHINE inondera ces Pays de véhicules traditionnels, thermiques, "peu électronisés", adaptés aux situations et… solides… De ce fait, l'EUROPE aura perdu tout ce marché… et les emplois afférents… Idem pour la production électrique avec le corollaire suivant : Puisque la CHINE sera devenue le partenaire fournisseur de moteurs thermiques, ils y construiront les "Centrales fossiles" et des Centrales Hydro-Électriques tant les potentiels de nombreux Pays sont encore très importants… Nous aurons là encore perdu tous ces marchés pour lesquels l'EUROPE et la FRANCE en particulier disposent de compétences reconnues… 2 – PORTES OUVERTES aux RUSSES Les intérêts RUSSES sont différents… Leurs technologies sont en retrait comparativement aux asiatiques. Par contre, les populations représentent des moyens militaires potentiels. Ce n'est pas un hasard si depuis quelques années (cf. "Bataillon WAGNER et sa succession…") la présence de la RUSSIE en Afrique est essentiellement militaire… Ce, contrairement à la présence CHINOISE… Selon le déroulement de l'histoire entamée en 2022 et dont la fin est imprévisible, il est imaginable d'avoir à supporter une agression massive de la RUSSIE avec l'aide de forces issues de ces Pays… Est-ce que je rêve???? 3 – Les CONSÉQUENCES COLLATÉRALES de NOTRE AVEUGLEMENT Au-delà du fait que ces centaines de millions d'individus consommeront encore et toujours plus d'énergie fossile, nous perdons tous partenariats économiques, sociaux, linguistiques… La plupart des Pays aux économies en développement possèdent des gisements de matières premières inexistantes sur nos territoires et dont nous sommes gros consommateurs… Cherchez l'erreur… Toute l'EUROPE, et peut être même les USA, se seront démunis de potentiels de développements… Enfin, et ce n'est pas le moindre risque, la "réserve de combattants" est une matière qui a toujours été largement utilisée au cours du temps…   4 – QUE FAUT IL FAIRE et QUELS SONT les LEVIERS? La solidarité gratuite humaine n'existe pas… Cela se saurait… Tout est politique et les équilibres humains sont toujours instables, variables… Il suffit de si peu pour renverser des situations que l'on croyait immuables… Regardons avec lucidité les évolutions au cours des 150 dernières années… 41 – QUE FAIRE Faire de l'ÉNERGIE et de l'HYDROGÈNE le NOUVEAU VECTEUR de nos PARTENARIATS ÉCONOMIQUES et ÉCOLOGIQUES avec les PAYS en DÉVELOPPEMENT. Les ACCOMPAGNER afin qu'ils VALORISENT leurs POTENTIELS en EAU, SOLEIL et accessoirement le VENT. Chacun des Pays concernés possède des potentiels dans au moins un (voire deux ou trois) de ces trois domaines. Si les ÉOLIENNES sont peu appréciées sous nos latitudes, dans des zones à faibles densités elles peuvent être admissibles. De nombreux Pays disposent d'importantes insolations… Ce SOLEIL sera l'ÉNERGIE PRIMAIRE de nombreux territoires. Enfin, des ressources HYDROLOGIQUES insuffisamment exploitées existent dans de nombreux Pays. L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE produite sera consommée sous deux formes : en électricité immédiate et en FABRICATION d'HYDROGÈNE 42 – Les LEVIERS Ils sont nombreux et potentiellement faciles à mettre en œuvre… Trois bases de temps : L'immédiat, le moyen puis le long terme. 421 – IMMÉDIAT : les MICRO PRODUCTIONS SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES et/ou THERMIQUES Ce sont tous ces Pays où il y a une importante insolation et des conditions de vie précaires pour des millions de citoyens… Le chauffage de l'eau alimentaire est un vrai sujet que le solaire THERMIQUE peut partiellement résoudre Il nous appartient de créer un germe de prise de conscience et d'imaginer de nouveaux préalables de relations et travail en confiance avec les ÉTATS… Tout en sachant que d'ores et déjà nombre d'entre-eux nous ont quasiment bannis (MALI, NIGER, CENTRAFRIQUE, …) … Dans tous les Pays où l'énergie électrique est peu distribuée, des partenariats d'installations de micro productions photovoltaïques ou thermiques doivent être engagés au-delà des actions des ONG. Ce dans des conditions tout à fait nouvelles : On ne DOIT PLUS DONNER du POISSON mais APPRENDRE à PÊCHER (Confucius)…  Lire à ce propos mon post sur Linkedin (ou l'Annexe en fin de ce document) : https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7192439384644755456?updateEntityUrn=urn%3Ali%3Afs_updateV2%3A%28urn%3Ali%3Aactivity%3A7192439384644755456%2CFEED_DETAIL%2CEMPTY%2CDEFAULT%2Cfalse%29&originTrackingId=zjEWN57jRa6wkV67lxhUVA%3D%3D&lipi=urn%3Ali%3Apage%3Ad_flagship3_profile_view_base_recent_activity_content_view%3BPu%2BPoFxvTh%2BYYhnv7NHneQ%3D%3D Si de nombreuses ONG existent dans ces domaines, il me semble que les modalités de portage de ces bénévolats ne sont pas, in fine, suffisamment efficaces dans le temps. Nous n'apprenons pas à pêcher…. Une fois l'ONG partie #90% des installations sont Hors Service 422 – MOYEN TERME : La FORMATION dans la DURÉE C'est à n'en point douter la CLÉ de VOUTE de notre AVENIR PARTAGÉ… AVENIR pour l'HUMANITÉ et la PAIX Il s'agira d'établir des PARTENARIATS pour de LONGUES DURÉES visant à PARTAGER / AMPLIFIER le PARTAGE des SAVOIRS TECHNOLOGIQUES avec ces Pays. ÉCHANGES de PROFESSEURS, de moyens de formation, COCRÉATION d'ENSEIGNEMENTS (type BTS, DUT, Licences, Ingénieurs, etc.), mise à disposition de locaux éventuels au sein des territoires… Les matières à enseigner à considérer sont toutes celles qui gravitent autour de l'énergie électrique et de ses constituants : Pompes à chaleur, moteurs et alternateurs, moyens de productions (soleil, eau, vent, nucléaire (pas essentiel en 2024…)), transport haute, moyenne et basse tension, matériels électriques (transformateurs, isolateurs, isolants, sectionneurs, interrupteurs… la liste est longue), radio communications associées, Piles à Combustibles, Électrolyseurs, centres de pilotage des réseaux (cf. nos Bureaux Centralisés de Conduite), etc. Si aujourd'hui existent ici et là différents accords et actions… leurs niveaux et moyens sont très insuffisants pour permettre l'éclosion d'une mise en mouvement à la hauteur des enjeux climatiques et sociaux. Sociaux car les pressions politiques mises en œuvre (relire les §1, 2 et 3…) seront de fortes "forces contre électromotrices" à nos efforts de retour à de véritables partenariats économiques "gagnant gagnant" (par exemple en supprimant toute cette Françafrique dont nous supportons maintenant l'EFFET BOOMERANG…)… Évidemment, on optimisera les niveaux et cycles de formations ainsi et surtout leur dynamique de mise en œuvre; le but étant de permettre à ces Pays de disposer au plus tôt de compétences affirmées dans les utilisations les plus proches des consommateurs "lambda". Par exemple "électricien domestique", pose et maintenance de Pompes à Chaleur, techniciens en installations et MAINTENANCE photovoltaïques. Ce sont des niveaux BAC PRO (voire excellents CAP), BTS. Le temps nécessaire à une grande divulgation de formations lourdes, niveau INGÉNIEURS, est long… Plus d'une dizaine d'années sera nécessaire avant que la "taille critique" des compétences soit atteinte. Avant d'engager des travaux de construction d'installations il sera nécessaire de s'assurer des COMPÉTENCES des AUTOCHTONES. Seule garantie de développements et actions dans la durée… On prendra exemple chez des Pays ayant d'ores et déjà engagés ces voies pour leurs Ingénieur (par exemple TUNISIE, ÉGYPTE, KENYA, MAROC (lequel prévoit de devenir rapidement producteur d'HYDROGÈNE VERT) etc.  423 – LONG TERME : CONSTRUCTION d'OUVRAGES de PRODUCTIONS d'ÉNERGIES RENOUVELABLES Il y a trois moyens de produire de l'électricité renouvelable : la force motrice de l'EAU et du VENT et le SOLEIL… 4231 - Quel sont les OBJECTIFS du NEW DEAL de l'USAGE de l'ÉLECTRICITÉ dans ces contrées? Éviter les réalisations capitalistiques et dont la construction est très longue (supérieure à 3 – 5 ans). Limiter les constructions de lignes de transport et distribution d'électricité…. très capitalistiques… Notamment l'aérien sujet aux intempéries. Les câbles enterrés couteront très chers dans bien des surfaces Eu égard aux situations économiques et sociales, l'électrification ne pourra qu'être progressive et le vecteur énergétique de base sera un MIX entre l'ÉLECTRICITÉ et l'HYDROGÈNE composé sous différentes formes (gaz pour moteurs thermiques, gaz en bouteilles, comburant des Piles à Combustibles, hydrures, etc.) Relire si nécessaire mon expression "HYDROGÈNE ÉNERGIE 2070 – 2080" déroulant un scénario FRANÇAIS quant à la production d'électricité photovoltaïque à l'échéance de 60 ans... https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7190734738767187968?updateEntityUrn=urn%3Ali%3Afs_updateV2%3A%28urn%3Ali%3Aactivity%3A7190734738767187968%2CFEED_DETAIL%2CEMPTY%2CDEFAULT%2Cfalse%29&originTrackingId=VYu0Y30ZQ5y1n7yy8oNH8Q%3D%3D&lipi=urn%3Ali%3Apage%3Ad_flagship3_profile_view_base_recent_activity_content_view%3BZcDwRHQ3TOm8Wcm7NRnIsA%3D%3D 4232 - Quel sont les TYPOLOGIES de MOYENS de PRODUCTION à considérer? 42321 – L'HYDROÉLECTRICITÉ Les bassins hydrologiques sont quasiment connus; certains sont déjà partiellement équipés Mais ces installations sont à la fois complexes à réaliser de par la situation des sites aménageables et de par les montants des coûts de leurs construction et des lignes d'évacuation des puissances… La base de temps de la construction de ces barrages c'est une à deux décennies… Nous serons déjà en 2035 lorsque les ouvrages seront raccordés aux réseaux électriques sans pour autant que dans le même temps les lignes de distribution aient été construites… Aussi, bien que ces chantiers dussent être réalisés (quand?), ce ne sont pas des solutions acceptables et sensées répondre aux exigences de la transition écologique et énergétique… Ci-après quelques informations récentes relatives aux potentiels et débats engagés en AFRIQUE… (https://afrique.le360.ma/maroc/economie/2022/07/26/38836-electricite-voici-les-10-pays-africains-qui-ont-les-plus-grandes-capacites-hydroelectriques-38836/ Malgré ses nombreux fleuves, l’Afrique est le continent le moins pourvu en barrages hydroélectriques. Les capacités installées cumulées des 10 pays les mieux dotés atteignent à peine 28.000 MW. Voici le top 10 africain, selon l’Association internationale de l’hydroélectricité (IHA). En dépit des potentialités énormes présentées par de grands et puissants fleuves (Nil, Congo, Niger, Sénégal, Zambèze, Orange, Oubangui, Okavango, Kasaï, Limpopo, Jubba-Chébéli, Volta, Lomami, Chari…) dont plus de 25 ont une longueur supérieure ou égale à 1.000 kilomètres, le développement de l’hydroélectricité reste faible en Afrique. Les capacités installées sont globalement négligeables, dans presque tous les pays. En tout, le continent cumule une capacité hydroélectrique installée de 38.000 MW, selon les données de l'Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), soit autour de 2,8% de la capacité mondiale installée. Les 10 pays les mieux équipés du continent représentent à eux seuls 74% des capacités installées. L’Ethiopie est le leader incontesté de l’hydroélectricité en Afrique avec une capacité installée atteignant 4.074 MW à fin 2021, grâce notamment aux nombreux barrages hydroélectriques développés et sur lesquels repose la quasi-totalité de l’électricité produite par le pays… …. … https://www.jeuneafrique.com/1462371/economie-entreprises/crise-de-lelectricite-grand-inga-mphanda-nkuwa-pourquoi-les-projets-de-barrages-hydroelectriques-navancent-pas/ 2023 - Crise de l’électricité : Grand Inga, Mphanda Nkuwa… Pourquoi les projets de barrages hydroélectriques n’avancent pas Déplacements de populations, dégâts environnementaux, gouvernance problématique… Les appels répétés de Cyril Ramaphosa à la mobilisation des bailleurs internationaux pour financer la construction de barrages hydroélectriques se heurtent à de nombreux écueils. Décryptage en infographies. Face à la crise de l’électricité en Afrique australe, notamment en Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa et son homologue de la RDC, Félix Tshisekedi, ont appelé les dirigeants du monde à investir dans le projet d’électrification du barrage de Grand Inga, lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial organisé à Paris, en juin dernier. « Mettons l’argent sur la table et attaquons-nous collectivement à ce mégaprojet qui, en fin de compte, produira de l’électricité pour 12 à 15 pays africains », a déclaré le chef de l’État sud-africain, faisant référence à une capacité estimée à 70 000 mégawatts (MW). … …. Bref, l’Afrique possède des ressources renouvelables (solaire, éolien, géothermique et hydroélectrique) exceptionnelles non exploitées, alors qu’elle n’affiche qu’un taux d’électrification d’à peine 56%, grâce notamment aux taux de 100% des pays d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie et Egypte). Et ce déficit en électricité est avant tout un problème de stratégies politiques des dirigeants du continent qui manquent de vision et de priorités stratégiques.) 42322 – Le SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE C'est probablement le plus simple à mettre en œuvre… Les surfaces disponibles sont gigantesques dans bien des Pays (AFRIQUE et MADAGASCAR sont top… des kilomètres et kilomètres carrés…) et les installations sont "du mécano" à monter. 423221 – Des PUISSANCES de 10 à #500 KILOWATTS et de "PETITS" ÉLECTROLYSEURS Dans un premier temps, #2025 – 2040, des micro réseaux avec stockage par batteries (nature?) seront privilégiés tout en ne négligeant pas les possibilités d'expérimenter des stations d'HYDROGÈNE, lesquelles seront le moyen de stockage et transformation des années après #2050 – 2060. Une fois les formations acquises et les techniciens, Ingénieurs installés dans leurs propres Pays, on peut imaginer que dès les années 2035 – 2040, les Pays à forte insolation auront engagé des expérimentations des usages à base d'HYDROGÈNE issus d'ÉLECTROLYSEURS de PETITES PUISSANCES installés dans des bassins de faible densité (par exemple villages dits "de brousse"). (J'insiste : Matériels installés, entretenus par des autochtones qui auront été dûment formés (cf.§422)).   423222 – Les ÉLECTROLYSEURS de MOYENNE puis FORTE PUISSANCE Ce sera la continuité après les expérimentations… Leur généralisation en 2060 ne paraît pas utopique (34 ans nous en séparent soit quasiment la formation de deux générations d'experts) 42323 – L'ÉOLIEN C'est une technologie complexe, non pas pour ses installations et leurs principes de fonctionnement, mais dans leur fonctionnement. Sujettes aux conditions climatiques et la qualité de l'air… C'est ainsi que dans les zones sablonneuses, ces machines tournantes rencontrent de nombreux aléas de fonctionnement… Aussi, à cet instant, je laisse ce sujet en suspens…
Serge Rochain
Faite l'idiot, ça vous va bien ! Nous n'avons plus rien à nous dire la démonstration est faite !
Albatros
Rochain le Suffisant.
Serge Rochain
Le seul insulté ici......c'est moi ! Notamment parce que j'apporte la preuve de ce que j'affirme : Par exemple, le dimanche 30 juin avec des cassures nettes et bien visibles du besoin et de la réaction des dispositifs producteurs d’électricité la vérité sur la supposée pilotabilité du nucléaire est bien mise en défaut de façon évidente.. 11h45 chute de l’exportation le nucléaire fourni 30066 MW le solaire 8924 MW 12h le nucléaire fourni 31331 MW (+1265 MW ?) le solaire 8550 MW (-374 MW) 12h15 le nucléaire fourni 30845 MW (-486 MW) le solaire 6522 MW (-2028 MW) Les deux reste constants jusqu’à la reprise de l’exportation à 15 heures 15h Le nucléaire fournit 32125 MW le solaire 6509 MW la demande à l’export grandit 15h15 le nucléaire fournit 32204 MW (+79 MW) et le solaire 7109 MW (+600 MW) 15h30 le nucléaire fournit 31849 MW (-355) et le solaire fournit 8917 MW (+1808 MW) On constate qu’à chaque changement de régime en fonction de la demande extérieure (à 11h45 et à 15 h) c’est essentiellement le solaire qui réagit le plus vite et immédiatement dans le sens du nouveau besoin, et pour l’essentiel de ce besoin. De plus les raisons techniques du pilotage pour l’équilibrage des réacteurs nucléaires qui nécessite du temps, au moment du changement de régime, on voit que l’effet est d’abord inverse de celui qui s’impose pour répondre à la variation de la demande (il fournit + quand il faudrait - et il fournit – quand il faudrait +), avant de devenir conforme au besoin au moins dans la bonne direction dans le ¼ d’heure qui suit, mais très mollement. Le nucléaire confirme son manque de réactivité et la faiblesse de ses possibilités de variations pour les besoins de changements rapides et importants en volumes imposés par la variation de la demande des pays voisins. L’exemple est évident et ce n’est pas une exception mais la réalité très fréquente les WE et quelquefois en semaine. Seuls des dogmatiques de la supposée pilotabilité du nucléaire peuvent le nier.
Serge Rochain
Je confirme votre dogmatisme.....venant nous oparler de prix anciens tant du solaire que de l'éolien et donc de l'exportation aujourd'hui avec le renouvelable qui nous coute cher !!!! Ca ne vous dérange pas de vendre aujourd'hui 1 KWh d'électrosolaire au prix de 2005 !!!! C'est vriament n"importe quoi vos divagations....normal avec le dogmatiqme qui vous caracterise ! Le KWH électrosolaire aujourd'hui est le KWh le moins cher du monde ! Il n'y a que les dogmatique du NUK comme vous ou ce Studert qui ne sait pas lire une courbe pour l'ignorer
Serge Rochain
La lupzet ? On ne demande pas de numéro de cirque mais de la régulation en fonction du besoin réel comme ici où le nucléaire se montre incompétent : Le dimanche 30 juin avec des cassures nettes et bien visibles du besoin et de la réaction des dispositifs producteurs d’électricité la vérité sur la supposée pilotabilité du nucléaire est bien mise en défaut de façon évidente.comme incapable de varier sa puissance pour s'adapter à celle demandée par l'exportation, sur le site eco2mix et ce n'est qu'un exemple : 11h45 chute de l’exportation le nucléaire fourni 30066 MW le solaire 8924 MW 12h le nucléaire fourni 31331 MW (+1265 MW ?) le solaire 8550 MW (-374 MW) 12h15 le nucléaire fourni 30845 MW (-486 MW) le solaire 6522 MW (-2028 MW) Les deux reste constants jusqu’à la reprise de l’exportation à 15 heures 15h Le nucléaire fournit 32125 MW le solaire 6509 MW la demande à l’export grandit 15h15 le nucléaire fournit 32204 MW (+79 MW) et le solaire 7109 MW (+600 MW) 15h30 le nucléaire fournit 31849 MW (-355) et le solaire fournit 8917 MW (+1808 MW) On constate qu’à chaque changement de régime en fonction de la demande extérieure (à 11h45 et à 15 h) c’est essentiellement le solaire qui réagit le plus vite et immédiatement dans le sens du nouveau besoin, et pour l’essentiel de ce besoin. De plus les raisons techniques du pilotage pour l’équilibrage des réacteurs nucléaires qui nécessite du temps, au moment du changement de régime, on voit que l’effet est d’abord inverse de celui qui s’impose pour répondre à la variation de la demande (il fournit + quand il faudrait - et il fournit – quand il faudrait +), avant de devenir conforme au besoin au moins dans la bonne direction dans le ¼ d’heure qui suit, mais très mollement. Le nucléaire confirme son manque de réactivité et la faiblesse de ses possibilités de variations pour les besoins de changements rapides et importants en volumes imposés par la variation de la demande des pays voisins. L’exemple est évident et ce n’est pas une exception mais la réalité très fréquente les WE et quelquefois en semaine. Seuls des dogmatiques de la supposée pilotabilité du nucléaire peuvent le nier. Et quelque fois le nucléaire est même incapable de repondre à la moindre sollicitation de variation de puissance ....encore un exemple : https://www.revolution-energetique.com/comment-le-nucleaire-a-force-des-eoliennes-a-stopper-leur-production/ Alors vos blabla du genre ....j'affirme que le nucléaire peut faire varier sa puissance de 25 à 75% en 30 minutes chrono .....ca ne vaut pas un pet de lapin ! du blabla, on ne demande pas des numéro de cirque en conditionnant les circonstances les plus favorables pour réaliser l'exploit devant un parterre de journaliste qui vont ensuite se transformer en perroquets, on a besoin d'une flexibilité qui répond au besoin. Et en l'occurence ce sont les renouvelables qui les réalisent ces exploits ! Gardez vos blabla que vous ne prouvez jamais pour vous ! Le contes de féées n'interssent personne
Philippe Pathé
Une question que je me pose: si le prix du MWh est d'environ 40 $, pourquoi les derniers contrats en France ont été passés par là CRE à environ 80-90 € ?
APO
Parce que le Lobby du solaire se cache derrière de "sacrés" arguments... De plus les contrats pour les particuliers avec auto-consommation (donc très peu d'injection en Hiver quand on en a besoin mais beaucoup en été pendant les vacances) sont à plus de 120 Euros/MW.... Le PV à 40 Euros/MW.h ce sont des parcs importants dans le Sud de l'Espagne ou du Portugal... Et on devrait insister sur cette voie en renforçant nos interconnexions avec la péninsule ibérique... Car au moins en Hiver cela produira nettement plus qu'au Nord du 45ème parallèle !
studer
Article d'un pur économiste qui ne prend pas en compte les autres aspects du problèmes, pourtant fondamentaux : - il en suffit pas de parler de "stockage", surtout par batteries Li-ion, pour que cette technologie devienne l'antidote à l'içntermittence du solaire. Il faut savoir faire des calculs en termes d'énergie à stocker pour se rendre compte que les batteries ne peuvent assurer la stockage intersaisonnier indispenable dans nos régions tempérées. - les panneaux solaires occupent beaucoup de foncier (ça coûte !) et doivent être raccordés au réseau (ça coûte aussi) sauf si on fait de l'autoconsommation. Et même l'économiste n'a pas pris ces données en compte. - il faut lui donc comparer le coût total du solaire + batteries + réseau + (el cas échéant) foncier) avant de dire que le solaire est moins cher que le nucléaire. Enfin, si le solaire est devenu bon marché, pourquoi continuer à le subventionner ? Car la taxe CSPE qui permet aux producteurs solaires de se faire des c... en or est surtout liée au solaire, pas à l'éolien. Article donc incomplet, car vu sous un angle trop restreint.
Tamain
Il manque dans cet article une analyse sérieuse de la gestion de l'intermittence. Le solaire n'est pas en phase avec les besoins : production maximale l'été à midi, consommation maximale l'hiver à 20h, quand il n'y a pas de soleil. Et qu'on ne me dise pas que les batteries vont résoudre le problème : c'est faux. Multiplier trop le solaire fera exploser le nombre de jours à prix négatif de l'électricité sur les marchés, et mettra en péril la stabilité du réseau qui a besoin des machines tournantes des centrales thermiques (nucléaires ou non).

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