- Source : IFP Énergies nouvelles
Selon le Boston Consulting Group, près de 25% des kilomètres parcourus aux États-Unis à l’horizon 2030 pourraient être réalisés dans une voiture électrique partagée et autonome, avec une économie associée pouvant atteindre 60% par rapport à un trajet classique(1).
Dans cette note de synthèse « Panorama 2018 » d’IFP Énergies nouvelles, Emmanuel Hache, Cyprien Ternel et Lyes Aissaoui rappellent les développements historiques ayant mené aux systèmes intelligents de transports (ITS) actuels : premiers programmes de guidage autoroutier à la fin des années 1960, introduction et généralisation du GPS à la fin des années 1970, déploiement de systèmes intelligents de véhicule sur route (IVHS) lors de la décennie suivante, etc.
Outre ce rappel historique, cette note décrit les modalités de « la double révolution technologique (la digitalisation) et d’usage (nouvelles formes de mobilité, véhicule autonome, etc.) » en cours. Elle explique la notion de « mobilité 3.0 » qui « propose un ensemble de solutions de mobilité en temps réel et optimise le système individuel et global ».
Elle présente également les acteurs des ITS en France (réunis en grande partie au sein du réseau Atec ITS France), les enjeux auxquels ils sont confrontés aujourd'hui et les freins à leur développement : multiplication des acteurs impliqués, appui nécessaire des pouvoirs publics (notamment pour effectuer des expérimentations de terrain), accès aux données, etc. Les ITS se trouvent à ce titre aujourd’hui « à la croisée des chemins » selon les termes de cette note, devant anticiper la gestion d'un « système complexe mêlant véhicule traditionnel, véhicule connecté et véhicule autonome », tout en l’optimisant, notamment en réduisant les consommations globales d’énergie associées.