- Source : Ifri
Ce 26 septembre 2021 auront lieu les élections fédérales en Allemagne qui déboucheront sur le départ de la chancelière Angela Merkel, à la tête de l'Allemagne depuis 16 ans. En matière d'énergie, ses mandats ont entre autres été marqués par « la sortie du nucléaire accélérée et coûteuse (achevée en 2022), la sortie lente du charbon (2038), un développement cahoteux des énergies renouvelables et des réductions des émissions de CO2 insuffisantes » selon Marc-Antoine Eyl-Mazzega.
Dans la publication ci-après mise en ligne le 21 septembre, le directeur du Centre Énergie & Climat de l'ifri rappelle entre autres que les trois principaux candidats de cette élection partagent l'objectif de neutralité climatique d'ici à 2045 mais déplore le manque de stratégies concrètes dans leurs programmes « au-delà des slogans et grands principes ». Il salue toutefois le fait que, durant la campagne, « les débats ont dépassé l’enjeu de l'électricité pour aborder les transports, l'industrie et le logement ».
Marc-Antoine Eyl-Mazzega évoque également les conflits qui pourraient émerger sur les questions énergétiques au sein de l'UE avec l'Allemagne et souligne le rôle moteur que devra jouer la France pour soutenir les ambitions européennes en matière de décarbonation.