- Source : France Stratégie
« L’évaluation qualitative et quantitative des risques climatiques en France s’est considérablement enrichie depuis la dernière vision synthétique présentée par l’Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique en 2009 ». Dans le document de travail ci-après, France Stratégie(1) détaille ainsi « les éléments de quantification disponibles dans la littérature institutionnelle française » au sujet de 10 thématiques : ressource en eau, agriculture, forêt, risques littoraux, biodiversité, énergie (offre et demande d’électricité), infrastructures et réseaux, bâtiments, tourisme, santé.
Les auteurs de cette publication rappellent entre autres que, selon RTE, avec le réchauffement climatique, « les économies d’énergie réalisées sur le chauffage et les dépenses nouvelles liées à la climatisation seraient globalement équivalentes à l’horizon 2050 , ce qui contribuerait à lisser la demande dans l’année ». Au niveau européen, le programme de recherche Peseta III(2) considère que « les effets conjugués de la baisse de demande en chauffage et de l’augmentation des besoins en climatisation conduisent à une baisse de la demande énergétique annuelle de 5% à l’horizon 2050 si le réchauffement global reste sous + 2 °C, et de 27% en fin de siècle si le réchauffement dépasse + 3 °C ».
Mais ce sont les impacts du changement climatique sur l'offre d'électricité qui suscitent le plus d'inquiétudes (contraintes réglementaires limitant la production nucléaire, baisse du productible hydraulique, possible baisse du facteur de charge de l'éolien, etc.).
Sources / Notes
- Placée auprès du Premier ministre, France Stratégie formule des recommandations au pouvoir exécutif, organise des débats, pilote des exercices de concertation et contribue à l’évaluation ex post des politiques publiques.
- Climate Impacts in Europe: Final Report of the JRC Peseta III Project, Centre commun de recherche de l’Union européenne.