Transition énergétique : 8 pays de l'Union européenne défendent un soutien au gaz parmi les investissements « verts »

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Huit pays de l'UE, principalement de l'est, ont défendu le recours au gaz naturel et le soutien à l'investissement pour cette énergie pendant la transition énergétique, selon un document vu vendredi par l'AFP.

La Bulgarie, la République tchèque, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie ont cosigné un texte de deux pages, transmis à la Commission européenne et au Conseil, plaidant pour l'intégration du "gaz et autres combustibles gazeux tels que le biométhane et les gaz décarbonés" dans la stratégie vers une Europe neutre en carbone d'ici 2050.

La place du gaz naturel dans la transition énergétique de l'UE reste controversée. La Banque européenne d'investissement a décidé d'arrêter de financer tout nouveau projet lié aux énergies fossiles, y compris le gaz, à partir de 2022.

Mais sur cette question, l'UE n'a pas tranché dans sa réglementation sur les investissements verts. Dans les discussions visant à établir une classification des investissements selon leur contribution à la transition écologique, la place du gaz (comme le nucléaire), n'a pas été réglée. Cette production n'a pas été explicitement exclue du règlement.

Les huit pays auteurs du document estiment que le gaz naturel peut être "une source d'appoint et d'équilibre importante" laissant le temps de développer les énergies renouvelables et d'adapter le réseau électrique. "Il est essentiel de maintenir le soutien et l'aide financière de l'UE pour le développement des infrastructures gazières par le biais d'un cadre favorable, de fonds structurels et de prêts à l'investissement", argumentent encore les signataires, sauf à risquer, selon eux, de faire flamber le coût de la transition et des prix de l'énergie pour le consommateur.

Commentaires

gautier
Ce M. Rochain est actionnaire dans le photovoltaïque dont il est, en général, très fier. Ce faisant, il perçoit des royalties payés par les consommateurs via la C.S.P.E. C'est moins glorieux et il se permet de critiquer le prix d'un EPR tête de série qui, il est vrai, fournira bien un KWh cher. Mais il se garde bien de reconnaitre que beaucoup de contrats de solaire photovoltaïque et éolien ont été conclus à des tarifs de rachats nettement plus élevés dont les abonnés à l'électricité et les contribuables en font les frais.
Serge Rochain
Pour ce qui est de ma participation dans les sociétés où j'ai mis de l'argent je suis surtout fier de ne pas l'avoir mis sur des comptes de rapport dans des banques qui investissent massivement aujourd'hui encore et même plus en 2019 qu'en 2018 dans les industries minières de pétrole et même charbon!! Je ne perçois rien du tout qui ressemble de près ou de loin à des subventions. Je (nous) vendons notre électricité soit directement à des clients utilisateurs (c'est le cas de ma plus grosse part de production), à ENGIE pour le méthane, et pour la production au fil de l'eau à des agriculteurs locaux en transitant néanmoins par RTE (le transport reste un monopole). Quant à ce que vous croyez être une subvention en parlant de votre CSPE elle sert à acheter l'électricité produite le plus souvent par d'anciens producteurs indépendants avec des contrats qui datent de l'époque où seul EDF avait le droit de vendre de l'électricité à des clients (ce qui n'est heureusement plus le cas aujourd'hui). Aujourd'hui cela n'intéresse plus que moyennement les petits producteurs qui se regroupent et essaient de monter des réseaux commerciaux pour vous vendre leur électricité et cela va devenir de plus en plus vrai car nos coûts de production baissent en permanence et il est devenu facile d'être compétitif. C'est EDF qui va y perdre car EDF doit par ces contrats acheter une électricité qu'il vous revend bien plus cher qu'il ne la paie, bien qu'il n'ai rien d'autre à faire que la facture qu'il vous envoie car les producteurs injectent leur jus directement dans le réseau RTE sans qu'EDF ne voit seulement passer les électrons… une bonne affaire que l'on vous fait passer pour un scandale au détriment de cette pauvre EDF.
Serge Rochain
Comme d'habitude ou plutôt devrais-dire comme tous les nucléocrates, ce lecteur92, raconte n'importe quoi à commencer par annoncer que je suis investisseur dans l'éolien, alors que je n'ai jamais mis un centime dans l'éolien. Je n'en n'ai seulement pas eu l'occasion, c'est tout. Afin de lui éviter de continuer (pour autant qu'il en ait envie) à débiter ses sottises, j'ai mis quelques économies issus d'une vie de travail dans le photovoltaïque, dans l'hydraulique au fil de l'eau, et dans la méthanisation des déchets agricoles. Pour le reste c'est comme d'habitude un enchainement de blabla sans consistance débitant à longueur de lignes de la pure conviction médisante. Parlant de correctifs sur mes démonstrations sans doute, mais n'en déplaçant pas une virgule, et le reste à l'avenant…… circulez il n'y a rien à voir
Zamur
Monsieur Rochain doit être fatigué, retombant dans ses insuffisances qui datent du lycée. Il écrit ... "elles mettent en évidence que le nucléaire pour lequel vous militez va produire un watt 4 à 5 fois plus cher que celui des ENR". L'énergie produite se mesure en Wattheures, les Watts servent à exprimer la puissance.
Serge Rochain
Comme d'habitude Zamur n'a toujours pas compris que l'outil qui produit du watt et qui est comparé ici n'a rien à voir avec le whattheur qui sera la quantité produite dans le temps et que n'importe quel petit outils pourra produire autant de Wh qu'un réacteur nucléaire qui fonctionnerait quelques secondes, il suffit de lui en laisser le temps. Ici on compare pour un montant correspondant au coût d'un EPR, la puissance produite par cet EPR et celle produite pat les éoliennes de même coût, et l'on constate que la puissance en watts du parc éolien et 4 fois supérieur à la puissance, toujours en watts, de l'EPR…. Mon pauvre Zamur qui aurait sans doute adoré être "maitre d'école" en est toujours dans la confusion et tente en permanence de redresser des erreurs sur ce qu'il n'a pas compris.
gautier
Le coût d'une source de base ou semi-base ne peut en aucun cas être comparée à une source variable comme le solaire ou l'éolien. Les contraintes engendrées par des source variables sont d'une grande complexité et occasionnent des coûts importants. Etude sur le cas de l'Allemagne (et de la France) sur ce sujet. https://allemagne-energies.com/energies-renouvelables/ Et en Europe, les sources variables rajoutées n'ont pas permis, globalement, de réduire le parc pilotable. C'est même le contraire. Autant de coût que S Rochain refuse de voir. http://lemontchampot.blogspot.com/2020/05/intermittence-et-charbon.html
Serge Rochain
Je refuse d'autant moins de voir ces coûts que je propose dans deux messages de ce forum de les intégrer…. Nous avons les surplus éoliens qui seront considérable lors des périodes de fort vent, lorsque l'éolien sera dimensionner pour alimenter le besoin électrique par vent moyen et transformer en H2, auquel s'ajoute le biogaz et bien sur tous les ENR permanents comme l'énergie marémotrice, les courant avec les hydroliennes, l'hydro à continuer à développer, la houle marine, le solaire à concentration, bref, aucun recours présenté par les nucléocrates comme nécessaire, avec le charbon ou le gaz naturel……. et parmi les moins souples pour faire ces éventuels remplacements, …. le nucléaire beaucoup trop balourd. Bon dimanche Gautier, continuez vos blabla non chiffrés et cherchez d'autres sites d'opinions vous en trouverez à la pelle.
gautier
Bon. Vous donnez votre opinion. Les faits sont là. Le nucléaire nous rend encore beaucoup de services, malgré quelques incidents et mises à l'arrêt, et les exportations, en partie dues aux ENR variables ou intermittents (selon RTE) aussi. https://bilan-electrique-2019.rte-france.com/ Tout ceci à des coûts relativement faibles pour le consommateur s'il n'y avait pas tant de taxes à s'y rajouter.https://blog.lendopolis.com/energies-renouvelables/taxes-electricite/
Philippe HUET
Est-ce trop que de souhaiter un peu de retenue, de décence et d'humilité dans ce débat? Il est sain de pouvoir débattre sur les idées, les contextes, et les choix politiques possibles, pour essayer de faire émerger des options à la hauteur de la complexité des situations. Mais est-ce nécessaire de verser dans l'antagonisme virulent et inutile? La diversité est une vertue, autant dans les discussions que dans les choix de politique énergétique.
Jean FLUCHERE
Monsieur Gérad Grunblatt, vous perdez votre temps précieux à essayer de faire comprendre quelque chose de sensé à Serge Rochain. C'est impossible. J'ai déjà essayé. Et à part m'être fait traité de nucléocrate attardé n'ayant strictement aucune connaissance en matière de moulins à vent et d'énergie solaire photovoltaïque, je n'ai rien pu faire.

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