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Le prix du pétrole balance entre une demande plus forte que prévue et la perspective d'une trêve à Gaza

  • AFP
  • parue le

Les cours du pétrole oscillent mercredi, avec d'un côté les espoirs d'un accord de cessez-le-feu imminent à Gaza et de l'autre une demande de brut plus forte que prévue au quatrième trimestre 2024.

Vers 10H05 GMT (11H05 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, prend 0,36% à 80,21 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, augmente 0,41% à 77,82 dollars.

Le Qatar a affirmé mardi qu'un accord de cessez-le-feu à Gaza pourrait être conclu "très bientôt", les négociations étant "au stade final", après 15 mois d'une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien.

Cette dernière nouvelle "a contribué à refroidir la hausse récente des prix du pétrole brut", explique Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

Mais elle s'interroge sur la longévité de cet effet baissier, Israël pouvant, selon elle, "accroître la pression sur l'Iran", un des dix premiers producteurs de pétrole, pour renforcer ses liens avec les Etats-Unis.

Le président élu Donald Trump, qui doit prendre lundi prochain ses fonctions à la Maison Blanche, a promis une "pression maximale" sur Téhéran.

"En conséquence, l'effet d'une trêve sera de courte durée et l'attention sera portée à nouveau sur les sanctions américaines", affirme Tamas Varga, analyste chez PVM.

Les prix sont par ailleurs tirés à la hausse mercredi par la demande mondiale, qui a augmenté au quatrième trimestre 2024, avec "le niveau le plus élevé depuis le quatrième trimestre 2023 et 260.000 barils par jour de plus que nos prévisions précédentes", selon le rapport sur le marché pétrolier de janvier de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Les prix ont aussi été poussés par des températures "qui se sont nettement refroidies en décembre au Canada, dans les régions du nord et du centre des États-Unis, dans une grande partie de l'Europe, en Russie, en Chine et au Japon", explique l'AIE.

Les cours avaient bondi vendredi, portés par l'annonce de nouvelles sanctions de Washington et Londres à l'encontre d'acteurs majeurs du secteur pétrolier russe, un mouvement qui s'est poursuivi lundi, poussant le Brent au-dessus des 80 dollars en clôture.

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