- AFP
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Les cours du pétrole sont stables vendredi, avec peu d'activités sur les marchés au cours de la semaine de Noël.
Vers 09H45 GMT (10H45 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, prenait 0,22% à 73,42 dollars.
Vers 10H15 GMT (11H15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, gagnait 0,33% à 69,85 dollars.
Les prix du pétrole ont évolué "de façon annexe au cours de la semaine de Noël, avec peu de catalyseurs" pour tirer les cours dans un sens ou dans l'autre, estime Han Tan, analyste chez Exinity.
Selon Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote, le brut devrait terminer l'année dans cette zone proche des 70 dollars, "en attendant que la Chine améliore son économie et réduise la surabondance de l'offre mondiale".
Depuis plusieurs mois le ralentissement économique du géant asiatique, premier importateur mondial de pétrole, plombe le cours de l'or noir.
La Chine a annoncé la mise en place d'une politique budgétaire "encore plus active" pour 2025, notamment pour soutenir une consommation toujours fragile, ouvrant la voie à une "augmentation" de son déficit.
Cette accélération des dépenses publiques fait partie d'un "arsenal" de cinq mesures annoncées par le ministère des Finances au terme d'une conférence nationale de deux jours débutée lundi.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit "un excédent d'offre de 950.000 barils par jour" en 2025, qui pourrait s'aggraver si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) "ne reconduit pas ses coupes volontaires au-delà du mois de mars".
Pour doper les prix de l'or noir, le cartel organise depuis fin 2022 une stratégie de raréfaction de l'offre.
Au total, les membres de l'Opep+ gardent sous terre près de six millions de barils quotidiens, y compris la tranche de réductions supplémentaires de 2,2 millions, dont la réintroduction progressive doit se faire sur 18 mois à partir du mois d'avril.