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Les cours du pétrole stables ce mardi

  • AFP
  • parue le

Les cours du pétrole sont stables mardi, conservant la hausse des sessions précédentes liées aux sanctions contre la Russie, l'attention se tournant désormais vers la prise de fonction de Donald Trump lundi prochain.

Vers 10H25 GMT (11H15 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, perd 0,46% à 80,64 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, chute de 0,42% à 78,49 dollars.

"Le marché continue d'évaluer les implications des sanctions américaines de vendredi dernier et la position de la prochaine administration américaine à cet égard", expliquent Helge André Martinsen et Tobias Ingebrigtsen, analystes chez DNB Markets.

Le département du Trésor américain a annoncé vendredi des sanctions contre plus de 180 navires ainsi que les grandes compagnies pétrolières russes Gazprom Neft et Surgutneftegas, respectant ainsi "l'engagement du G7 de diminuer les revenus russes issus de l'énergie". Londres a aussi sanctionné ces deux entreprises.

Selon Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, la question est de savoir "combien de temps Donald Trump laissera les sanctions opérationnelles", alors que celles-ci pourraient constituer un levier pour les négociations de paix en Ukraine.

Le président élu américain prend ses fonctions à la Maison Blanche lundi prochain.

Par ailleurs, selon une publication de l'OIES (Oxford Institute for Energy Studies), "l'incertitude sur le marché pétrolier est forte à cause de facteurs à la fois sur la demande et sur l'offre" pour l'année 2025.

Les risques de guerres commerciales, une nouvelle détérioration des relations entre les États-Unis et la Chine et la révision des attentes concernant la rapidité de la baisse des taux d'intérêt devraient avoir un impact négatif sur la demande de pétrole, estiment les économistes Bassam Fattouh et Andreas Economou de l'OIES.

Cependant, ces effets pourraient être compensés par la relance de la Chine, premier importateur mondial d'or noir, et une croissance plus faible que prévue de la production de pétrole au Brésil, ce qui ferait plutôt augmenter les prix.

D'ailleurs, "le Brent s'est renforcé bien avant les nouvelles sanctions", rappelle Bjarne Schieldrop, indiquant que la hausse actuelle n'est pas nécessairement passagère.

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