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Des entreprises chinoises impliquées dans l'extraction de minerais nécessaires à la transition écologique ont été accusées d'avoir commis en dehors de la Chine de nombreuses violations des droits humains depuis 2021, selon un rapport publié jeudi par l'ONG Business & Human Rights Resource Centre.
Selon cette ONG, 39 entreprises chinoises minières sont impliquées dans 102 cas présumés de violations des droits humains et de l'environnement entre janvier 2021 et décembre 2022. "Nos données montrent que les violations des droits humains et de l'environnement sont courantes dans l'exploration, l'extraction et la transformation des minerais de transition" énergétique, souligne un porte-parole de l'ONG.
Sur l'ensemble des cas d'abus présumés, commis dans 18 pays selon l'ONG, 27 ont été recensés en Indonésie, 16 au Pérou, 12 en République démocratique du Congo, 11 en Birmanie et sept au Zimbabwe, entre autres.
La Chine domine le traitement et le raffinage des minerais indispensables à la transition écologique, notamment du cuivre, du nickel et du cobalt, utilisés par exemple dans les batteries.
À l'horizon 2040, la demande mondiale de ces minerais devrait être multipliée par six. L'ONG a ainsi appelé la Chine et les pays qui accueillent ses entreprises à prendre des "mesures urgentes" pour limiter les effets néfastes de cette transition.