Esquissé en 2010 durant le Mondial en Afrique du Sud, le chargeur WakaWaka est aujourd'hui utilisé aux quatres coins du globe. (©WakaWaka)
Après avoir été au cœur d’une chanson, le terme « WakaWaka »(1) prend un sens nouveau dans le champ énergétique. C’est le nom donné à un chargeur photovoltaïque nomade. A défaut de vous faire danser cet été, il pourrait vous permettre de vous éclairer ou de recharger vos appareils mobiles. Présentation.
WakaWaka, la recharge en transit
WakaWaka est un petit dispositif portable d’à peine 12,1 cm de long et de 7,8 cm de côté, soit les dimensions d’un smarphone classique. Il pèse 200 grammes et permet précisément de recharger, entre autres, son téléphone à partir de l’énergie solaire.
Ce chargeur intègre des cellules photovoltaïques atteignant un rendement de près de 22%. Leur puissance cumulée atteint 1 050 milliwatts (mW). Connecté au WakaWaka par un câble USB classique, un portable de type iPhone 5S peut être rechargé en seulement 2 heures selon les concepteurs de l’appareil. Une exposition de 12 heures au soleil est nécessaire pour recharger entièrement la batterie du WakaWaka.
Une source d’énergie pour les zones non connectées
WakaWaka est un chargeur au design épuré. Il est commercialisé en 2 coloris (jaune ou noir) au prix de 69 euros. Il a été lancé grâce à une campagne sur le site de financement participatif Kickstarter. Un autre produit WakaWaka servant uniquement de source lumineuse est également en vente au prix de 29 euros.
Précisons que ces petits appareils n'ont pas vocation à constituer un nouveau gadget à la mode. Leur développement est orienté vers les pays pauvres auprès des populations n’ayant pas accès à l’électricité. Pour rappel, près de 1,2 milliard de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à une source d’électricité, dont une partie importante en Afrique subsaharienne.
A l’heure actuelle, près de 75 000 produits WakaWaka auraient déjà été déployés dans le monde. Plus de 410 000 personnes profiteraient de ce système lumineux dans 24 pays, notamment en Syrie et à Haïti.