- Source : AIE
D’après les données de RTE, les centrales hydroélectriques ont fourni, en 2011, 9,3% de la production électrique en France, soit légèrement moins que l’ensemble des centrales thermiques à combustible fossile (charbon, fioul et gaz). Au niveau mondial, ce taux s’éleve à 16,3% en 2010 selon l’AIE, ce qui correspond à une production d’électricité supérieure à celle générée par le parc nucléaire mondial.
Dans une étude publiée fin octobre, l’AIE présente des recommandations pour doubler d’ici à 2050 la puissance hydroélectrique mondiale, actuellement proche de 1 000 GW. Elle y voit un moyen de contribuer à la division par deux des émissions de CO2 à cet horizon (par rapport aux niveaux de 2005). L’AIE rappelle en outre d’autres avantages liés à la production hydroélectrique : fiabilité des prévisions, capacités de stockage, faibles coûts de maintenance et d’opération, etc.
L’étude note toutefois l’importance des investissements initiaux dans les ouvrages hydroélectriques, pouvant se chiffrer jusqu’à plusieurs dizaines de milliards de dollars. Dans cette optique, l’AIE présente également des pistes de financements innovants afin d’assurer la pérennité du développement de ces gigantesques unités de production.