- Source : EIA
Membre de l'OPEP, l'Angola est le 2e plus important producteur de pétrole d'Afrique (1,53 million de barils par jour en 2018(1)), après le Nigéria (2,05 Mb/j). Son économie dépend fortement des exportations d'hydrocarbures (qui comptent pour 95% de l'ensemble des exportations du pays) et est par conséquent « vulnérable aux variations de prix du pétrole brut », souligne l'EIA (Energy Information Administration) américaine.
Dans cette analyse en anglais publiée le 7 juin, l’EIA délivre ses dernières données sur la situation énergétique de l'Angola, en particulier sur son industrie pétrolière : évolution de la production, acteurs du secteur (aux premiers rangs desquels la compagnie nationale Sonangol qui est en cours de restructuration), système de régulation, champs exploités et projets, etc.
Selon les dernières estimations de l'EIA, le pétrole et autres hydrocarbures liquides compteraient pour près de 77% de la consommation d'énergie primaire de l'Angola (donnée pour 2016), le gaz naturel, la biomasse traditionnelle et les déchets constituant les principales autres sources du mix énergétique national.
L'énergie hydraulique occupe par ailleurs une place centrale dans la production électrique angolaise. Outre ses deux projets de Cambembe et de Lauca, le pays construit actuellement une centrale de 2 170 MW (Calulo Cabaça) qui doit être finalisée à l'horizon 2022. En dépit des retombées économiques liées au pétrole, l’Angola reste à la traîne en matière d’accès à l’énergie : seuls 35% des Angolais avaient accès à l’électricité en 2016, indique l'EIA.
Signalons que l'Angola est le 2e fournisseur de pétrole de la Chine après l'Arabie saoudite(2).
Sources / Notes
- BP Statistical Review of World Energy, juin 2019.
- L'Angola a exporté près de 1,55 million de barils par jour (Mb/j) en 2017, dont 60% vers la Chine.