- Source : UFE
Entre 2017 et 2030, près de 6 milliards d’euros par an devraient être investis dans les réseaux de transport et de distribution d’électricité selon l’Union française de l’électricité (UFE). Ces investissements sont rendus nécessaires par les « profondes mutations » du système électrique français dans le contexte de la transition énergétique.
Dans cette publication de l’Observatoire de l’industrie électrique mise en ligne le 6 juillet, l’UFE précise les conditions de la planification des réseaux (« anticipation des futurs besoins en lignes, câbles et postes ») aux niveaux régional et national.
Il est en particulier rappelé que les Schémas régionaux de raccordement au réseau des énergies renouvelables (S3REnR) permettent de « planifier localement les besoins en réseaux », en répartissant entre les différents producteurs les coûts des nouvelles infrastructures nécessaires à l’équilibre du réseau.
Concrètement, les producteurs d’électricité renouvelable doivent, outre le coût du raccordement de leurs unités de production, s’acquitter d’une quote-part (au prorata de la capacité installée de leurs installations en €/MW)(1) pour financer les évolutions nécessaires des infrastructures de réseau.
Au 1er février 2018, cette quote-part variait de 0 €/MW en Alsace à 70 460 €/MW en Midi-Pyrénées, « reflétant ainsi l’hétérogénéité des investissements à réaliser pour adapter les réseaux électriques au développement des nouveaux moyens de production EnR ».
Au niveau national, c’est le Schéma décennal de développement du réseau (SDDR) qui prévoit les développements du réseau de transport sur la base de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), du Bilan prévisionnel de RTE et des S3REnR.
Sources / Notes
- « Rapport entre la somme des ouvrages mutualisés et la capacité d’accueil du schéma considéré ».