- Source : Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Avec une surface maritime de plus de 11 millions de km2 sous sa juridiction (en majorité dans l’hémisphère Sud), la France dispose d’un potentiel de développement important de son parc d’énergies marines renouvelables (EMR). Ces dernières prennent des formes variées : éoliennes offshore, énergie marémotrice, houlomotrice, osmotique, thermique des mers, hydroliennes, etc. Elles ont atteint des stades différents de maturité et présentent chacune des impacts potentiels spécifiques, positifs ou négatifs, temporaires ou permanents, directs ou indirects.
Pour bien cerner ces impacts, tant environnementaux que socio-économiques, la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) du Ministère a souhaité se doter d’une étude synthétisant l’état des connaissances nationales et internationales en la matière. Cette étude délivre un cadre pour une intégration durable des projets EMR.
Le premier chapitre rappelle les grands principes techniques et les technologies déployées dans le domaine des énergies marines. Les deux chapitres suivants répertorient et analysent les impacts de ces sources d’énergie. Enfin, les cinq derniers chapitres précisent un cadre de développement pour les projets EMR à travers différentes propositions méthodologiques, notamment sur le choix des sites, les dispositifs de suivi ou encore les retombées socio-économiques.