- Source : La rédaction
« Dès le début la révolution industrielle, la croissance économique s’est goulûment nourrie d’énergies en général, et d’énergies fossiles en particulier », souligne Philippe Charlez dans son nouvel ouvrage L'utopie de la croissance verte - Les lois de la thermodynamique sociale (disponible en librairie depuis le 17 mars). En 2020, ces énergies fossiles ont encore compté pour 83,1% de la consommation énergétique mondiale et pour 61,3% de la production mondiale d'électricité.
Dans son nouvel ouvrage, l'auteur énumère les « vices et vertus de la société de croissance », en replaçant son exposé dans une large perspective historique et en soulignant « la complexité de trouver un substitut viable » à cette société : « dans un monde au sein duquel la démographie continue de croitre, ni la décroissance économique, ni la croissance 100% verte n’apparaissent comme des solutions crédibles », estime Philippe Charlez qui présente en 9 chapitres les défis technique, sociétal et politique associés à la transition écologique (qui passe nécessairement par un recours accru à l'énergie nucléaire et l'hydrogène selon lui).