- Source : Irena
Dans le rapport en anglais ci-après publié le 1er décembre, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) souligne le potentiel des différentes énergies marines (énergie marémotrice, énergie houlomotrice, énergie thermique des mers, énergie osmotique, etc.) et les opportunités socio-économiques associées au développement de ces filières pour les pays disposant d'un espace maritime, en particulier les territoires insulaires.
Selon l'Irena, le potentiel de production d'électricité à partir des énergies marines (hors éolien offshore et solaire flottant) pourrait théoriquement atteindre, au niveau mondial, « entre 45 000 TWh et plus de 130 000 TWh par an ». Cette fourchette reste certes « théorique » - alors que la plupart des projets sont encore au stade des prototypes (hors énergie marémotrice) - mais l'Irena souligne qu' « un fort développement est attendu dans les prochaines années ». À titre indicatif, la production mondiale d'électricité s'est élevée à près de 27 005 TWh en 2019(1).
L'Irena indique que l'énergie thermique des mers présente le plus grand potentiel parmi les énergies marines tandis que l'énergie marémotrice (filière la plus mature avec notamment une centrale en activité en France à La Rance depuis 1966) présente un potentiel bien plus réduit, compte tenu des conditions géographiques nécessaires à son exploitation (seule « une petite douzaine de pays pourrait l'exploiter » selon l'Irena).
Sources / Notes