- Source : MerVeille Énergie
L’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (Ancre) a organisé fin octobre 2019 un colloque de doctorants travaillant sur les énergies marines. Ces filières variées (éolien offshore posé et flottant, marémoteur, hydrolien, houlomoteur, énergie thermique des mers, etc.) suscitent un regain d'intérêt sur le territoire français, qui dispose d’une zone économique exclusive(1) de 11 millions de km2.
À la suite de ce colloque, MerVeille Énergie(2) a consacré un magazine (accessible ci-après(3)) aux travaux de jeunes chercheurs dans le domaine des énergies marines (portant pour la plupart sur l’éolien offshore). La publication restitue ces travaux de recherche appliquée ou fondamentale sous forme d’interviews et de résumés de thèses.
« Les instituts de recherche se sont dotés de sites d’essais qui voient fleurir les projets pilotes. Mais, mettre des installations dans un milieu hostile à l’échelle industrielle, laisse encore un vaste océan de recherche à explorer dans de nombreux domaines. Pour n’en citer que quelques-uns : corrosion des matériaux due à la salinité de l’eau de mer et aux micro-organismes, difficultés de maintenance des installations en pleine mer, impact environnemental sur les paysages et le milieu marin », rappelle Joël Spaes(4) dans l’éditorial de cette publication.
Sources / Notes
- Pour rappel, une zone économique exclusive (ZEE) est « une bande de mer ou d'océan située entre les eaux territoriales et les eaux internationales, sur laquelle un État riverain (parfois plusieurs États dans le cas d'accords de gestion partagée) dispose de l'exclusivité d'exploitation des ressources ».
- La société Mer-Veille-Énergie dispose d’un site de presse de référence sur les énergies marines : www.energiesdelamer.eu.
- Cet article peut être consulté en ligne ou téléchargé en version numérique à un prix de 5 € TTC.
- Rédacteur en chef de MerVeille Énergie.