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Un sous-traitant d'EDF spécialisé dans le nucléaire, victime d'un vol d'ordinateurs ce week-end à Marseille, a assuré mercredi qu'aucune information sensible n'avait pu être divulguée via ce vol.
"L'affirmation selon laquelle des informations sensibles pourraient être divulguées (codes d'accès et plans de sites nucléaires) est erronée", a réagi Altrad Endel, qui explique utiliser "des solutions de chiffrement avancées sur tous ses postes de travail".
Par ailleurs, "des mesures ont été prises sans délai pour désactiver les ordinateurs concernés", ajoute la société.
Le vol a eu lieu ce weekend, sans effraction, dans des locaux d'Endel, sous-traitant chargé de la maintenance de pièces utilisées dans les centrales nucléaires. Il a été constaté lundi matin.
Une source proche du dossier avait affirmé mardi à l'AFP que ces ordinateurs contenaient des "données sensibles", sans préciser lesquelles.
Un porte-parole d'EDF avait lui assuré qu'après des "investigations", il était en mesure d'affirmer qu'il "n'y avait pas de données sensibles dans les ordinateurs volés".
Par ailleurs, selon Endel, le nombre d'ordinateurs dérobés n'est pas de quinze mais de onze: "d'autres sociétés situées dans le même bâtiment ont également été victimes de vols similaires", a-t-il indiqué.
Ex-filiale d'Engie spécialisée dans la maintenance industrielle, Endel appartient depuis 2022 au groupe de services industriels et de matériel pour le bâtiment Altrad.
Endel a notamment participé au remplacement de tuyauteries et coudes sur l'ensemble du parc nucléaire français géré par EDF.
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