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Le groupe pétrolier et gazier autrichien OMV a publié mercredi des résultats en petite baisse au deuxième trimestre sous l'effet du repli des cours du gaz et de changements législatifs dans son important marché roumain.
L'entreprise a réalisé un bénéfice d'environ 378 millions d'euros sur la période d'avril à juillet, contre 380 millions un an plus tôt, selon un communiqué publié mercredi.
Le chiffre d'affaires a lui aussi décliné (-4%) à 8,6 milliards d'euros, "principalement en raison d'un recul des prix du gaz".
Les marges de la division énergie ont été affectées par "des changements de législation en Roumanie, entrés en vigueur en avril 2024", explique OMV.
Les autres activités, en particulier la chimie, ont cependant permis au groupe de limiter la casse, grâce à "des variations favorables de stocks" et à la contribution positive des co-entreprises de sa filiale Borealis, acteur majeur dans la production d'engrais.
Le bénéfice d'exploitation du groupe hors effets exceptionnels et de stocks (CSS), très observé par les analystes, ressort ainsi en hausse de 4%, à 1,2 milliard d'euros.
Le PDG Alfred Stern a salué "des résultats solides et une assise financière à même de soutenir la transformation historique" de la compagnie, qui cherche à réduire la part des énergies fossiles polluantes dans ses revenus.
OMV a par exemple récemment conclu l'acquisition de projets photovoltaïques en Roumanie.
Parallèlement, le groupe poursuit la diversification de ses sources d'approvisionnement en gaz, alors qu'il est critiqué pour ses liens contractuels le liant au géant russe Gazprom jusqu'en 2040.
Le gouvernement autrichien vient de mettre en place une commission pour étudier une possible rétractation, avec pour objectif de réduire la dépendance au gaz russe, qui représente toujours 90% des importations du pays alpin plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.
Intégré de la production à la distribution, détenu à 31,5% par l'État autrichien, OMV a réduit ses effectifs en un an, à quelque 21.100 employés dans le monde. Il en employait 37.700 en 2010.
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