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L'éclairage de nuit des autoroutes n'est plus assuré à Téhéran afin d'économiser l'énergie, a indiqué un responsable iranien, au moment où une vague de froid en Iran met sous pression le réseau électrique et l'approvisionnement énergétique.
Risque d'accidents
"Nous avons des coupures de courant sur les autoroutes", a affirmé mardi Alireza Rezaï, un responsable de la compagnie iranienne d'électricité pour la ville de Téhéran. Cette mesure se poursuivra "tant qu'il y aura un déséquilibre (entre l'offre et la demande) énergétique" dans le pays, a précisé M. Rezaï, cité par l'agence officielle Irna.
L'éclairage public à Téhéran n'est pas concerné mais des coupures ont déjà eu lieu le long des autoroutes depuis deux mois, a admis le responsable. Samedi, la police routière a mis en garde contre le risque d'une "augmentation exponentielle du nombre d'accidents".
L'Iran est un géant sur le plan énergétique avec des ressources en gaz et en pétrole parmi les plus importantes au monde. Mais le réseau électrique souffre d'un manque d'investissements dans ses infrastructures, en raison notamment des sanctions occidentales.
Écoles et bâtiments publics fermés
L'Iran était déjà contraint ces dernières semaines de rationner l'électricité, faute de gaz et de carburant suffisants pour alimenter ses centrales.
Une vague de froid ces derniers jours exacerbe l'approvisionnement énergétique, en particulier en gaz, dans un pays qui compte quelque 85 millions d'habitants. Selon la télévision d'État, 25 des 31 provinces que compte l'Iran ont connu des températures inférieures à 0°C dans la nuit de mardi à mercredi.
Écoles et bâtiments publics sont fermés mercredi à Téhéran pour le quatrième jour consécutif, ainsi que dans plus de la moitié du pays afin d'économiser l'énergie, selon l'agence Irna. Les centres commerciaux de la capitale iranienne ont pour leur part reçu l'ordre de fermer deux heures plus tôt depuis mardi.
