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La 28e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte jeudi à Dubaï sur des appels à inclure les énergies fossiles, responsables du réchauffement planétaire, dans tout accord final, mais à des degrés divers par le président émirati et le chef de l'ONU Climat.
Sultan Al Jaber, président de la COP28, a demandé aux délégués réunis lors d'une cérémonie d'ouverture de n'omettre "aucun sujet" dans les textes que négocieront pendant deux semaines les délégués de près de 200 pays.
"Nous devons faire en sorte d'inclure le rôle des combustibles fossiles. Je sais qu'il existe des opinions fortes sur l'idée d'inclure des formules sur les énergies fossiles et renouvelables dans le texte négocié", a déclaré Sultan Al Jaber.
Quelques minutes plus tard, le secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, est allé bien au-delà en appelant à la sortie des fossiles, suivant les recommandations de multiples rapports de l'ONU.
"Si nous ne donnons pas le signal de la phase terminale de l'ère fossile telle que nous la connaissons, nous préparons notre propre déclin terminal", a-t-il lancé devant l'ensemble des délégués. "Et le prix payé le sera vies humaines".