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L'énergéticien français GDF Suez a annoncé jeudi que le Parlement turc avait donné son feu vert à la construction de la deuxième centrale nucléaire du pays, un marché évalué à plus de 15 milliards d'euros.
La construction de la centrale a été attribuée en mai 2013 à un consortium mené par les Japonais Mitsubishi et Itochu, comprenant GDF Suez - qui en sera l'exploitant - et le turc EUAS.
Située à Sinop, sur la côte nord du pays, cette centrale d'une puissance totale de 4.400 mégawatts comprendra quatre réacteurs Atmea-1, un modèle conçu en collaboration par Mitsubishi Heavy Industries et Areva, dont c'est le premier succès commercial.
"Le consortium va maintenant réaliser une étude de faisabilité, comprenant notamment des études géologiques, des analyses d'impact environnemental et de risques sismiques afin d'évaluer l'adéquation du site de construction proposé. Le consortium procédera également à la préparation et à l'analyse du cadre financier et contractuel du projet", explique GDF Suez dans un communiqué.
La Turquie, qui importe l'essentiel de son énergie de Russie et d'Iran, prévoit de construire trois centrales nucléaires pour une capacité cumulée de 5.000 mégawatts, qui devraient fournir 8% de ses besoins électriques en 2020 et 20% en 2030.
"La Turquie ira de l'avant avec son chantier nucléaire", a affirmé mardi le président Recep Tayyip Erdogan, au lendemain d'une panne d'électricité géante qui a paralysé le pays.
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