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Les dommages causés au gazoduc reliant la Finlande à l'Estonie ont probablement été provoqués par une "force mécanique", a estimé mercredi l'unité de la police finlandaise chargée de l'enquête.
"Les dommages semblent avoir été causés par une force mécanique et non une explosion", a dit Risto Lohi, un responsable du Bureau national d'enquêtes (NBI) finlandais.
Le président finlandais Sauli Niinistö avait annoncé mardi que la fuite sur le gazoduc, qui a provoqué l'interruption de son fonctionnement dimanche, avait probablement "résulté d'une activité extérieure".
Le responsable du NBI n'a pas voulu entrer dans les détails, se contentant d'indiquer qu'"aucune hypothèse n'était exclue", concernant l'origine de cet incident.
Les autorités finlandaises ont en parallèle exhorté les entreprises et organismes en charge d'infrastructures critiques à relever leur niveau de préparation et de surveillance.
"Les dommages portés aux infrastructures critiques, causés de façon probablement intentionnelle, sont une question très grave", a relevé Janne Kankanen, le patron de l'agence publique chargée de l'approvisionnement en biens essentiels.
Un peu plus tôt, le gestionnaire du gazoduc Gasgrid avait indiqué que les travaux de réparation prendraient "au moins cinq mois".
L'institut de sismologie norvégien Norsa a lui détecté une explosion dans la nuit de samedi à dimanche dans la zone de la mer Baltique où se situe le gazoduc objet de la fuite.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a promis mercredi une "réponse déterminée" de l'Alliance si les dommages s'avéraient résulter d'une "attaque délibérée".