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L'Equateur va recommencer progressivement à pomper du pétrole brut, son principal produit d'exportation, de puits fermés la semaine dernière après avoir renforcé l'infrastructure d'un de ses oléoducs, a annoncé mercredi la compagnie pétrolière publique Petroecuador.
L'oléoduc qui a été renforcé achemine "13.750 barils par heure, de sorte que dans les prochaines heures, nous espérons redémarrer progressivement les puits qui ont été arrêtés dans les champs amazoniens", indique Petroecuador dans un communiqué, sans préciser les pertes dues à la suspension partielle de sa production.
Vendredi dernier, l'entreprise avait annoncé la suspension temporaire d'une partie de ses exportations de brut en raison d'un contrôle à réaliser sur deux de ses principaux oléoducs traversant une rivière à côté d'un pont qui s'est effondré à la suite de mouvements de sol, dans la province amazonienne de Napo (est).
La compagnie publique a ajouté qu'elle continuait de travailler à la sécurisation du deuxième oléoduc. "Ces travaux (de sécurisation, ndlr) sont achevés à plus de 40% et il est prévu de reprendre les opérations et le pompage de brut à partir du vendredi 3 mars", indique-t-elle.
Un autre oléoduc, privé celui-ci, a également suspendu ses opérations de pompage la semaine dernière après l'effondrement du pont.
Petroecuador extrait 78% de la production totale de pétrole du pays qui s'est élevée en 2022 à 481.000 barils par jour. L'année dernière, le pays a écoulé 67% de sa production totale, générant des revenus de 10 milliards de dollars, soit environ 10% de son PIB.
