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Les Emirats arabes unis, riche pays pétrolier du Golfe, ont annoncé mardi le début de la construction de la deuxième de quatre centrales nucléaires qui doivent permettre de réduire de 12 millions de tonnes leurs émissions de CO2 d'ici 2020.
L'Emirates Nuclear Energy Corporation (ENEC) a indiqué, dans un communiqué, avoir coulé la première ceinture de sécurité sur le site de cette centrale, située dans l'ouest du pays, lors d'une cérémonie en présence du ministre sud-coréen du Commerce, de l'Industrie et de l'Energie Sang-jick Yoon.
Un consortium international conduit par la Korea Electric Power Corp avait remporté en décembre 2009 un contrat de 20,4 milliards de dollars pour la construction de quatre centrales à Baraka, à l'ouest d'Abou Dhabi. Ce contrat, le plus gros jamais remporté par la Corée du sud à l'étranger, associe des firmes comme Samsung, Hyundai et Doosan Heavy Industries à la construction des quatre centrales de 1.400 mégawatts chacune.
Les travaux d'édification de la première centrale avaient commencé en 2012, et cette unité devrait démarrer en 2017. Le deuxième devrait être opérationnelle en 2018.
Ces quatre centrales doivent permettre aux Emirats de diversifier leurs ressources en énergie, mais aussi de réduire leurs émissions de CO2 de 12 millions de tonnes en 2020, selon le communiqué de l'ENEC. Les Emirats ont d'importantes réserves pétrolières et produisent actuellement 2,8 millions de barils par jour.
Les Emirats ont inauguré en mars Shams-1, la plus grande centrale d'énergie solaire à concentration mise en service au monde, devant alimenter quelque 20.000 domiciles en électricité.