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La Chine a fermement démenti mercredi avoir entravé les discussions sur le climat entre les ministres de l'Environnement du G20 la semaine dernière, déclarant qu'il était "regrettable" qu'ils ne soient pas parvenus à un accord.
Réunis en Inde à Madras, les ministres, dont les pays représentent à eux seuls plus de 80% des émissions de CO2 de la planète, ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur un plafonnement de ces émissions d'ici 2025.
Les discussions avec la Chine, l'Arabie saoudite et la Russie ont été "compliquées", avait affirmé à l'AFP le ministre français de la Transition écologique, Christophe Béchu.
Une source a également déclaré au journal britannique The Financial Times que la Chine avait sciemment bloqué les débats.
Des affirmations vivement contestées mercredi par le ministère chinois des Affaires étrangères, selon lequel ces propos "ne correspondent en rien à la réalité".
La réunion a abouti à des "résultats positifs et équilibrés", a-t-il indiqué dans un communiqué.
"Mais en raison de l'interférence de certains pays qui ont introduit sans raison des questions géopolitiques (dans les débats), la réunion n'a abouti à aucun communiqué, ce que la Chine regrette", a-t-il souligné sans apporter d'autre précision.
L'échec de la réunion de Madras la semaine dernière intervient après celui d'une précédente réunion organisée le 22 juillet à Goa, toujours en Inde.
Les ministres de l'Energie du G20 n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur un calendrier de réduction du recours aux énergies fossiles. Une issue qui a été perçue comme un coup porté aux efforts de réduction des émissions.
Les principaux pays producteurs de pétrole craignent l'impact d'une transition énergétique trop rapide sur leurs économies, la Russie et l'Arabie saoudite étant notamment pointées du doigt pour l'absence de progrès à Goa.