Le nucléaire de demain sera chinois

Hervé Machenaud

Directeur de la Branche Asie-Pacifique d'EDF de 2002 à 2016
Membre de l’Académie des technologies

Au début des années 1980, la Chine lance deux projets de centrales nucléaires : Qinshan phase I (réacteur de 300 MW de technologie chinoise, connecté au réseau en 1991) et Daya-Bay (2 unités de 1 000 MW de technologie française, mise en service en 1995). Suivront les centrales de Ling Ao (duplication de Daya-Bay), Quinshan II (650 MW de technologie française), Quinshan III (réacteurs à eau lourde de technologie canadienne) et deux réacteurs VVER de technologie russe sur le site de Tianwan. Entre 1998 et 2003, le Premier Ministre Zhu Rongji n’autorise plus aucun nouveau projet.

Début 2003, à l’arrivée au pouvoir du Président Hu Jintao et du Premier ministre Wen Jiaobao, le programme nucléaire chinois est relancé. L’été 2003 voit tous les acteurs du nucléaire chinois défiler en France et un consensus est atteint au mois de septembre pour réaliser un grand programme nucléaire sur la base du modèle « N4 » français. Devant les réticences de la France, qui promeut déjà l’EPR, et la pression des États-Unis, la Chine décide toutefois de lancer début 2004 un appel d’offres international. En attendant les résultats de cet appel d’offres, un programme de « duplication » des modèles existants (pour la grande majorité issus de technologie française) est engagé.

En décembre 2006, après presque deux ans d’hésitations, l’appel d’offres est attribué à Westinghouse et il est officiellement décidé que le programme nucléaire chinois sera construit à partir du modèle américain AP1000. Quelques semaines plus tard, le président de China General Nuclear Holding Cy (CGN) invite toutefois également EDF à investir à ses côtés dans la construction et l’exploitation sur le site de Taishan de deux EPR commandés à Areva. Les travaux de construction des AP1000 et des EPR débutent ainsi respectivement en avril et novembre 2009.

Au total, la Chine a lancé la construction de 6 réacteurs en 2008, 9 en 2009 et 10 en 2010. Un programme nucléaire de très grande envergure semble alors avoir été engagé.

Fukushima : un envol suspendu

Après l’accident de Fukushima Daiichi en mars 2011, aucun nouveau projet n’est plus lancé à quelques exceptions près (projets déjà autorisés avant l’accident). Marquées par l’échec japonais et la réaction très vive du public chinois, les autorités décident de ne plus construire que des réacteurs de nouvelle génération, dits de 3e génération (c’est-à-dire capables de maintenir la radioactivité à l’intérieur de la centrale en cas d’accident grave).

Cependant, aucun modèle de 3e génération n’est alors en fonctionnement dans le monde. Les constructions de l’EPR et de l’AP1000 accusent un retard très important et rencontrent des difficultés techniques sérieuses.

Les modèles nationaux, les Hualong développés par CGN et China National Nuclear Corporation (CNNC), sont quant à eux encore à l’état de conception. Dans ces conditions, le gouvernement hésite et autorise finalement, en 2015, la construction de 8 nouveaux réacteurs nucléaires : 4 ACPR1000 (Advanced CPR1000) et 4 HPR (Hualong Presurized Reactor).

Depuis cette date, aucune nouvelle autorisation n’a été donnée à l’exception du réacteur à neutrons rapides (RNR) de 600 MW à Xiapu. Les projets de quatre autres réacteurs Hualong et de deux CAP 1400 auraient néanmoins, selon la presse chinoise, été approuvés et pourraient être mis en construction en 2019.

Le nucléaire chinois : vers un programme d’ampleur historique

S’il a connu un temps d’arrêt « post-Fukushima », il semble bien que le redémarrage du programme nucléaire chinois ne soit plus qu’une question de mois. Il sera d’une ampleur encore inégalée dans l’histoire du nucléaire mondial.

Avec 43 réacteurs en exploitation et une puissance installée de 45 GW, le nucléaire ne représentait fin 2018 qu’un peu plus de 2% des 1 900 GW de capacité installée et 4,5% de la production d’électricité en Chine.

En 2018, 9 nouveaux réacteurs nucléaires, dont les 4 AP 1000 et les 2 EPR, représentant au total 11,7 GW ont été mis en service en Chine. Huit autres réacteurs, encore en construction, doivent démarrer en 2020 et 2021. Aucun autre projet n’ayant été approuvé, il n’y aura par la suite plus de mise en service avant 2024 ou 2025.

Selon les prévisions du China Electric Council, la puissance installée du parc nucléaire chinois devrait atteindre 200 GW à l’horizon 2030. Cela conduirait à construire 100 à 140 GW de nouvelles capacités entre 2020 et 2030, soit une douzaine de réacteurs par an.

Une récente analyse du China’s Energy Research Institute (CERI) conclut par ailleurs que, pour atteindre les objectifs de la COP21, la Chine devra disposer de 554 GW de capacités nucléaires à l’horizon 2050 (ce qui implique la mise en service d’une quinzaine d’unités supplémentaires par an entre 2030 et 2050).

Même si ce rythme paraît très élevé, il est certain que, dès qu’elle aura retenu sa technologie et achevé la réorganisation du secteur, la Chine construira autant de réacteurs que son industrie et son opinion publique le lui permettront (la mise en service du premier Hualong à Fuqing en 2020 devrait donner le signal, l’opinion est généralement peu favorable au nucléaire mais, en Chine, elle s’efface toujours devant l’intérêt général). Le rythme de 6 à 8 unités par an, présenté aujourd’hui comme un objectif, pourrait rapidement être largement dépassé.

Le modèle Hualong, dès qu’il aura été mis en service, devrait se tailler la part du lion. La Chine s’organise pour relever ce défi. Comme dans d’autres secteurs, des fusions font émerger de très puissants acteurs. Ainsi CNNC avec CNEC (China Nuclear Engineering Cy) et CPI avec SNTPC (le constructeur des AP 1000) en attendant le tour de CGN…

La Chine prépare aussi l’avenir : un réacteur à haute température (HTR) de 211 MW devrait être mis en service cette année et, dans la logique du retraitement décidé par la Chine, un réacteur à neutrons rapides (RNR) de 600 MW est en construction depuis décembre 2017. Des petits réacteurs modulaires (SMR) sont également en développement.

Les premiers pas de la Chine à l’international

Contrairement à la pratique internationale, ce sont les électriciens-exploitants chinois (CNNC, CGN et SPIC) qui portent les projets internationaux.

CNNC est notamment constructeur au Pakistan des quatre réacteurs de 340 MW mis en service entre 2000 et 2017 à Chasma et des deux réacteurs de 1 000 MW en construction à Karachi. Un accord de 2017 prévoit la construction d’une nouvelle unité de 1 000 MW à Chasma. En Argentine, un accord qui pourrait se concrétiser assez rapidement, prévoit la construction d’un réacteur de 700 MW de technologie à eau lourde (Candu), puis d’un réacteur Hualong de 1 000 MW. CNNC est également candidat en Arabie saoudite qui annonce un important programme nucléaire.

De son côté, le groupe CGN est aux côtés d’EDF dans le programme de 6 réacteurs nucléaires au Royaume-Uni : deux EPR sont en cours de construction à Hinkley Point, deux autres sont prévus à Sizewell suivis par deux Hualong à Bradwell (ces projets font l’objet d’un accord écrit mais pas de contrat d’exécution, des négociations doivent encore avoir lieu avec le gouvernement britannique, ce qui présente aujourd’hui des d’incertitudes) qui devraient être les premiers réacteurs de technologie chinoise construits dans un pays de l’OCDE.

SPIC n’a pas pour le moment de projets internationaux très concrets mais pourrait être porteur de la technologie AP 1000 et AP 1400 aujourd’hui acquise par la Chine.

Si l’on ne peut prévoir exactement à quel rythme, la Chine va réaliser le plus grand programme nucléaire de l’histoire. Au cours des deux décennies à venir, c’est 70% à 80% des nouveaux réacteurs dans le monde qui seront construits par la Chine (la quasi-totalité du reste par la Russie).

Le volume de ce programme conduira naturellement à une optimisation progressive de la conception et à une baisse des coûts de construction favorisant le déploiement du nucléaire chinois dans le monde. C’est ce qu’a connu la France des années 1980. Portée par cette dynamique industrielle, la Chine pourrait bien devenir la référence en matière de cycle du combustible et de réacteurs de nouvelle génération.

Commentaire

rochain
On n'a pas fini de connaitre des catastrophes planétaires
LUCCHINI PATRICE
Rochain ! Encore lui, toujours sur la brèche pour nous annoncer des catastrophes nucléaires ...
Serge Rochain
Pourquoi ? Ca n'existe pas les catastrophes nucléaires ? Il y en a eu des masses passées sous silence depuis les années 50. Un conseil, renseignez vous là où l'information est sourcée auprès des instances officilelles : https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/
frederic
pour sortir du charbon, rien est a négliger. le nucléaire civil emet moins de CO2 que les ENR. source GIEC
rochain
Source GIEC ça fait sérieux….. On peut voir où est publié ce rapport du GIEC dans lequel cette énormité serait écrite ? Aujourd'hui, c'est vrai qu'il suffit d'affirmer en disant n'importe quoi et signaler que c'est telle ou telle autorité qui l'a dit…. La reine des Fake news ! Serge Rochain
frederic
Le giec c'est le plus connus et cela fait souvent consensus, la fission de l'atome n'émet pas de CO2, c'est pas de la fake news c'est de la physique. celle la construction des centrales qui en émet. tous comme la fabrication des enr, tu as besoin d'énergie et de matière première. Donc tu divise ton gigawat "produit pas installé" par la quantité de co2 émis pour le faire. et ça te fais un classement par énergies. La pire c'est la charbon, le top 3 c'est bio masse, barrage, nucléaire. Au milieu les enr avec éolien en tête. A ton service ^^
rochain
Le GIEC n'a jamais affirmé ni même seulement suggéré que le nucléaire émettait moins de CO2 que les ENR. Le GIEC ne différencie que les sources carbonées des celles dites décarbonées et plaçant dans tous les rapports les détaillants le nucléaire dans la liste des ENR et sur le même plan. Vous n'avez donc pas pu trouver cette information dans un rapport du GIEC. Le GIEC n'a pas pour mission d'arbitrer entre les sources dites décarbonées ce qui est une prérogative des états. Mais sans doute ignore vous que pour faire 500 grammes de Yellowcake qui est la matière première issue des minerais uranifère il faut traiter une tonne de minerai par concassage et dilution acide directement sur le site d'extraction afin de minimiser ensuite le transport vers le site d'enrichissement par séparation centrifugée de 'U238 de l'U235. Alors merci de la Lesson sur le classement des émetteurs de Co2. Mais vous devriez vous abstenir de faire le professeur sur les sujets que vous croyez connaitre après avoir seulement glané quelques informations primaires sur les forums internet. Serge Rochain, Narbonne http://astronomie.narbonne.free.fr/ http://a-p-s.cabanova.com/ http://iste.cabanova.com/ http://climso.fr
frederic
Pour information je ne suis pas contre les ENR au contraire. Dire que l'uranium ne pousse pas dans la forêt, oui c'est juste. Mais nous pouvons dire la même chose du silicium ou autres matières premières des ENR. Combien d'énergie dépensée pour 1m2 de photovoltaïque, pour combien restitué? Bonne question non? Alors à chacun sa priorité citoyen, la mienne est de moins consommer et de "sortir du charbon".
rochain
Justement, on peut dire la même chose pour le silicium, à ceci près que le silicium est 104444 fois plus abondant dans la croute terrestre que l'uranium, tous isotopes confondus, alors que nous utilisons l'U235 beaucoup moins abondant que l'U238 dont il faut le séparer…. Et j'ajouterai que le silicium qui est très léger se trouve dans les parties supérieures de la croute terrestre plus facilement accessible alors que l'uranium qui est beaucoup plus lourd est en cela en proportion moindre en surface et donc moins accessible. Enfin, on peut donc dire que pour moins consommer, moins emprunter à la planète (emprunt que nous ne rendrons jamais), le recours au nucléaire fissible n'est pas le meilleur moyen, et même le pire. D'une faon générale en géophysique on démontre que plus les matériaux sont lourds (nombre atomique élevé) plus ils sont rare, pour des raisons astrophysiques d'origines. Serge Rochain
Bernard Deham
Voyons quelle est l’empreinte carbone d’une éolienne d’un MW, faite de 45 tonnes de fer à béton et de 481m3 de béton : une paille… 233.45 tonnes de CO2 Décomposition de cette somme : La production d’une tonne de fonte se fait en partant de 1.800Kg de minerai de fer, 900Kg de coke et 450Kg de calcaire. Le haut-fourneau consomme 4.500Kg d’air, la fonte est ensuite transformée en acier. 1.350Kg de CO2 sont émis lors de la production d’une tonne de fonte, ensuite 1.460Kg de CO2 sont émis lors de la transformation fonte-acier, cela nous fait un total de 2.810Kg de CO2 émis dans l’atmosphère Il nous faut 45 tonnes de fer à béton (acier) ce qui nous donne une émission de 126.45 tonnes de CO2. La production d’une tonne de ciment Portland s’accompagne d’une émission de 927Kg de CO2. Il y a en moyenne 10% de ciment dans le béton, le reste étant 41% de gravier, 25% de sable, 18% d’eau et 6% d’air. Un m3 de béton pèse 2.400Kg ce qui nous donne environ 220Kg de CO2 par m3de béton. Il en faut 481, cela nous donne 107 tonnes de CO2… 126.45 tonnes+ 107 tonnes=233.45 tonnes Ce calcul toutefois ne tient pas compte des émissions dues à l’extraction des matières premières et au transport des éléments sur le site de l’éolienne. Ce qui veut dire que ce calcul donne la limite basse. Maintenant, prenons une centrale nucléaire, un beau cas Flamanville, la bien nommée 300 000 m3 de béton ; 42 000 tonnes d'acier. Soit en faisant les mêmes calculs 184.764 tonnes. Puissance : 1.660 MW, l’éolienne 1MW. Multiplions les chiffres obtenus par 1660, on obtient 233.45 x 1.660= 387.527 tonnes… Il n’y a pas photo. La problématique liée à la nacelle et aux pales n’est pas abordée ici, par pure bonté d’âme… Sources : Metal emission stats from page 25 from the 2006 IPCC Chapter 4 Metal Industry Emissions report. Cement and concrete stats from page 6 & 7 from the 2012 NRMCA Concrete CO2 Fact Sheet.
Rochain
Inutile de feindre vous lancer dans un calcul qu’une avalanche de chiffres veut faire paraitre sérieux tout en choisissant des nombres énormes dont vous n’avez en réalité aucune idée de ce qu’ils représentent, pas plus que votre niveau de compétence dans ce domaine qu’il s’agisse de construire des éoliennes ou des réacteurs nucléaires. D’autre que vous ayant eux toutes les compétences nécessaires se sont livrés à ce calcul et au plus favorable pour votre clan lobbyiste du nucléaire vous trouverez la moyenne uniquement construction sur le site de Wikypedia qui met l’éolien et le nucléaire dans la même cour avec les mêmes valeurs moyennes de 12 gr-CO2 /KWh https://fr.wikipedia.org/wiki/Émission_de_gaz_à_effet_de_serre_par_source_d%27énergie_électrique Mais vous pourrez constater que sur le cycle de vie déterminé par l’ADEME qui inclus le cycle de vie, et qui sait encore beaucoup de chose que vous ignorez comme l’emprunte carbone du combustible qui nécessite d’extraire entre 1 et 2 tonnes de minerai selon teneur en U235/238 pour obtenir 500 Gr de Yellow cake et in fine quelques 10 à 20 gr d’U235/238 qu’il faudra encore séparer par centrifugation pour obtenir la bonne proportion de l’un et de l’autre, arrive à un tout autre résultat pour le nucléaire avec 66 gr CO2/KWh contre toujours 9 à 10 gr CO2/KWh pour l’éolien selon Offshore ou terrestre. Eh oui, le vent ne produit pas de CO2 contrairement à la production du combustible nucléaire. http://www.bilans-ges.ademe.fr/documentation/UPLOAD_DOC_FR/index.htm?renouvelable.htm Toutes nuances commentées entre construction et cycle de vie dans le rapport du sénat : https://www.senat.fr/questions/base/2019/qSEQ190209117.html Alors il n’y aurait pas photo ? Selon vos élucubrations d’amateur peu averti, sans doute, mais je vous propose un autre calcul sur un autre plan à l’issu duquel il n’y aura effectivement pas photo : Les données du problème : Nucléaire : Cout EPR : 12,4 G€ Délai de réalisation 2007 à 2021 : 14 ans Puissance de production théorique 1,6 GW Facteur de charge 75% (mais même à 100% sans maintenance ni rechargement d’uranium ni incidents…. Ça ne fera pas le poids. Noter que le facteur de charge du parc existant n’a été en 2019 que de 68%) Puissance réelle : 1,2 GW Production annuelle : 10,5 TWh Parc éolien : Coût d’une éolienne de 2 MW : 1 M€ Facteur de charge moyen France de l’éolien : 25% On peut donc construire plus de 10 000 éoliennes avec ce que coûte (a déjà couté sans produire) l’EPR de Flamanville. Puissance théorique 20 GW, puissance réelle 5 GW Production annuelle : 43,8 TWh soit 4 fois plus que le nucléaire de l’EPR Ajoutez à cela que le parc peut produire au bout de 2 ans seulement, car moins de deux ans suffisent pour construire une éolienne et la raccorder. Aujourd’hui l’étape la plus longue de la construction d’une éolienne est représentée par les délais imposés par les recours juridiques systématiques. Le coût du MWh solaire ayant rejoint celui de l’éolien depuis 2018 le résultat est le même pour le solaire Alors vous la prenez cette photo ?
Bernard Deham
C'est quoi mon niveau de compétence? Se baser sur Wikipédia, la belle affaire... Essayer d'insulter et d'employer un ton méprisant à l'avantage de positionner l'individu qui recourt à ce genre d'artifice digne de BFMTV. Les éoliennes sont subventionnées... Pour quelqu'un qui n'aime pas les nombres énormes, en voici de plus petits. Il faut 5 m3 de béton et 0,5 tonne d’acier par GWh pour une éolienne. Il faut 0,5 m3 de béton et 0,1 tonne d’acier par GWh pour la construction d’un EPR La photo est prise...
Rochain
Bon vous choisissez de perroquet er les mêmes âneries et de contester les conclusions de L'ADEME qui vous sont encore moins favorables que celle de Wikipedia. Vous ne méritez pas mieux que le mépris pour votre fantastique prétention. Faites virer les ingénieurs de L'ADEME et prenez leur place, le monde nouveau n'attendait que vous. Il y a vraiment de quoi rire sur ces forums avec des clowns comme vous.
Bernard Deham
je vous plains de tout cœur, le clown, dans un cirque, c'est celui qui fait rire, et moi, je me marre. Ceci est ma dernière réponse à un narcissique visiblement à bout d'arguments.
aramits
Pendant que le clown du cirque à vent fait rire à faire peur ou pleurer, de par la quantité de chiffres ou d'arguments que l'on pourrait qualifier de méprisants, les beubeus gobent les âneries du vent gratuit et payent sur leur factures ces escroqueries. Le plus inquiétant c'est que la puissance de ces mafias avec leurs ramifications à tous les niveaux de notre pauvre pays formatent et endoctrinent nos jeunes enfants dès leur jeune âge. Demain ces mêmes enfants manipulés voteront et seront aux manettes. Demain sera la zone ou danger et risque ne feront qu'1.
Rochain
Les clowns du cirque à vent produisent en ce moment même la 1/4 de ce que produit l'ensemble du parc nucléaire... Sans doute une. Quantité méprisable.... Comme votre fiel
AtomicBoy44
Parce que extraire les matières premières des ENRi n'emet pas de carbone et autres polluants non négiogeables sans doutes ... Quand aux GIEC, il sait pertinement que la DOXA dominante actelle des ESCROLOS est antinucléaire de manière irrationelle et même religieuse, alors pour etre certain que le message passe, il valide des rapports sujets a multiples interprétations dans lesquels s'engouffrent les climatosceptiques depuis le début. Mais il n'y a pas que ces personnes qui s'engouffrent dans l'irrationnel. Nous voyons depuis 2015 que le religieux prend le dessus dans notre pays. Certains envisagent même le retour du délit de blasphème. Quand les escrolos, surtout antinucléaires, auront réussis a imposer leur irrationalité dans toute la société, il n'est pas certains que nous pourrons encore appeler ce pays le France, si ce pays existe encore... La dictature verte, sorte d'alliance entre le vert escrologique et le vert islamique est déja bien avancé...Et nous en voyons les dégats chaque semaine. Une chose est sûre, ce nbe sont pas les états qui décident des émissions de CO2 car ce ne peut etre des hommes qui décident des lois de la physique et de la chimie qui ne se laisseront pas violer, elles, contrairement aux lois humainse.
Serge Rochain
Cher Atomicboy signant par son seul pseudo le dogmatisme de ses conviction, vos fantasmes aomicoreligieux ne doivent pas intéresser grand monde, alors nous n'en disons pas un seul mot. Mais personne n'a dit que l'extraction des matières premières servant à la construction d'un appareil produisant de l'énergie renouvelable n'émet pas de CO2 (à part vous qui peut être avez cru le comprendre) mais en tout cas pas plus que pour n'importe quel produit industriel comme une moissonneuse-batteuse par exemple, et en tout cas bien moins que la plupart des extractions minières servant de combustibles avec ou sans traitement préalable qui eux même ne produisent plus d'énergie une fois consumées. De toutes les façons, faisant partie de la caste religieuse nucléocrate que je connais depuis longtemps toute tentative de discussion avec vous est stérile, aussi je ne répondrai plus a vos provocations stupides.
AtomicBoy44
Les terres "rares" nécessitent bien plus de puissance énergétique pour êtres extraites que toutes les autres formes de production ÉLECTRIQUES. Les ENRI en consomment plus que toutes les autres formes de production ÉLECTRIQUES. Quand a la stérilité de pensée que vous m'attribuez, chacun pourra lire sur ce fil de commentaires a quel point elle vous est familière au moins autant qu'a moi, si ce n'est plus. Ceci étant dit, nous ne sommes pas représentatifs de la DOXA antinucléaire irrationnelle actuelle, ni vous ni moi. Quand au dogmatisme, chacun constatera que la fermeture INUTILE de Fessenbheim va engendrer des couts pharamineux que nous devrons payer sur nos factures et a travers nos impôts..En plus des coupures d'alimentation électriques forcées comme nous l'annoncent tout benoitement Pompili et Brothes au manettes de cette idéologie destructrice.
Serge Rochain
Mon pauvre atomicboy44 vous faites une fois de plus la démonstration de votre inculture et de votre incommensurable ignorance en généralisant que les terres rares, dont manifestement vous ne savez pas ce qu'elles sont, nécessitent bien plus de puissance énergétique pour êtres extraites que toutes les autres formes de production ÉLECTRIQUE (SIC). La seule terre rare qui le soit vraiment et qui soit utiliser dans la production de l'énergie électrique c'est....... l'uranium, terre rare de la famille des actinides et en queue de peloton dans la tables des éléments périodiques classée par abondance dans la croute terrestre (et également océanique). Vous confirmez donc la stérilité de votre pensée plus limité encore que je n'imaginais. je vous rappellerai le petit problème qui vous a fait fuir il y a quelque mois lorsque vous vous vantiez de bien connaitre le problème du nucléaire lorsque je, vous demandais d'expliquer comment on peut participer au suivi de charge des fluctuations du réseau avec un alternateur de réacteur nucléaire.... toujours pas d'explication ? Quant à la fermeture "inutile" (?) de Fessenheim, il se trouve qu'elle était déjà hors la loi depuis près de 2 ans ayant dépassée 40 ans d'activité sans avoir satisfait aux controle de la visite décennale à laquelle EDF l'avait soustraite puisque n'ayant pas réalisé les travaux qui lui aurait permis de passer cette épreuve. Ce n'est que par dérogation exceptionnelle appuyée par l'Etat que ce dépassement d'activité a été obtenu auprès de l'ANS dans l'attente de l'arrivée de l'EPR qui n'est toujours pas là, mais de guerre lasse, les pouvoir publiques ont ordonné la fermeture en raison des promesses mensongères de l'arrivée d'un EPR toujours repoussé. Tout cela est facilement vérifiable la date de mise en service avec connexion au réseau des 2 réacteurs de Fessenheim n'est pas un secret, mais les nucléocrates se plaisent à ignorer les obligations légales auxquelles le nucléaire s'est lui-même soumis très sagement. Vous n'êtes bien qu'un petit bonhomme assez vaniteux finalement.
Serge Rochain
https://www.editions-complicites.fr/pages-auteurs/serge-rochain/ qui rapporte les données retenues par le GIEC comme ici les émissions de CO2 g par KWh : Pour le nucléaire c'est de 3,7 à 110 médiane 12 Pour l'éolien terrestre c'est de 7 à 56 médiane 11
Serge Rochain
C'est faux, le GIEC dit le contraire et ce n'est pas en écrivant : source GIEC que ça authentifie votre fakes news, il faut mettre la référence qui permet de vérifier vos dire. Comme par exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Émission_de_gaz_à_effet_de_serre_par_source_d%27énergie_électrique Ou vous verrez que l'éolien terrestre polue moins que le nucléaire
frederic BILLARD
A l'avenir je mettrai des liens ce sera plus parlant c'est vrai. Surtout que le votre de Wikipédia est plus claire qu'un rapport de 800 pages. En plus il démontre très clairement que le nucléaire est l'énergie pilotable de loin la moins émettrice en CO2. Compter sur moi pour le diffuser un maximum, merci :) Alors désolé pour mon erreur, oui l éolien "terrestre" fait encore mieux que le nucléaire d'un gco2/kwh. bien que l'éolien offshore émet un peu plus les 3 restent très intéressants.
ruste
cette remarque prouve à l'évidence que vous n'y connaissez rien dans le domaine du nucléaire ! renseignez vous !!!
Rochain
Ce dont votre message apporte une preuve irréfutable, comme on peut en attendre d'un expert universellement reconnu comme vous.
dédé29
Non les accidents restent locaux contrairement aux émissions de CO2 qui touchent toute la planète .
Pellissier Claude
Merci de cet article. La France très douée pour chanter cocorico, est en train de laisser filer l'avantage qu'elle avait avec une filière complète de l'uranium de la mine jusqu'au stockage des déchets. Le nouveau moratoire de fait aura les mêmes effets de perte de compétences que le précédent. Le 1er EPR chinois à démarré. Ils n'ont donc pas rencontré les mêmes problèmes que Flamanville ? Où avait été fabriqué le couvercle de cuve ? Au Japon ? Et leurs techniques de soudage sont elles meilleures ou leurs organismes de surveillance plus laxistes ? Merci encore
nanard37
On importe le photo-voltaïque (de Chine), les éoliennes, bientôt les hyrdroliennes et , sans tarder les EPR ou bien les réacteurs à neutrons rapides CHINOIS. BRAVO la France ! Merci les anti-nucléaires ! J'avais parié récemment avec l'un d'eux que bientôt le nucléaire viendrait de Chine: c'est en cours....
Bruno Lalouette
Demain sera ça, ou ne sera pas! Le captage de l'énergie solaire thermique a plusieurs avantages : Chauffage : Les capteurs destinés au chauffage sont relativement simples, rustiques et durables. Électricité : Les systèmes de turbine à vapeur classiquement utilisés reposent sur des composants parfaitement sûrs et éprouvés ; Dans les zones très ensoleillées, la rentabilité est prouvée : une centrale solaire thermique est au Maroc amortie au niveau énergétique en 5 mois3 (c'est-à-dire qu'elle aura produit plus d'énergie qu'en a nécessité sa construction et son démarrage, ce qui est comparable à l'éolien (4 à 7 mois), mais bien plus rapide que les modules photovoltaïques en silicium (qui nécessitent actuellement encore 3 à 5 ans pour rembourser leur dette énergétique, mais qui nécessiteront moins de frais et de travail pour leur entretien et fonctionnement). Fort potentiel de développement dans plusieurs pays en développement, avec impact a priori modéré sur l'environnement (déserts, zones arides, etc.). Selon le DLR, une capacité de plus de 3 GW est réaliste en Europe, et de 15 GW pour toute la planète. Purification de l'eau : Le distillateur solaire peut fournir de l'eau potable en suffisance dans les zones tropicales et subtropicales. Statistiques La capacité des capteurs solaires thermiques en fonctionnement était répartie comme suit en 2016 (hors centrales solaires thermodynamiques) : Capacité solaire thermique par pays en 2016 Pays: Puissance installée (GWth), Surface de capteurs (millions m²) % 2016 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 324,51 463,6 71,0 % Drapeau des États-Unis États-Unis 17,69 25,27 3,9 % Drapeau de la Turquie Turquie 14,94 21,34 3,3 % Drapeau de l'Allemagne Allemagne 13,55 19,36 3,0 % Drapeau du Brésil Brésil 9,55 13,65 2,1 % Drapeau de l'Inde Inde 6,68 9,55 1,5 % Drapeau de l'Australie Australie 6,44 9,20 1,4 % Drapeau de l'Autriche Autriche 3,65 5,21 0,8 % Drapeau d’Israël Israël 3,24 4,63 0,7 % Drapeau de la Grèce Grèce 3,15 4,50 0,7 % Drapeau de l'Italie Italie 3,09 4,41 0,7 % Drapeau du Japon Japon 2,82 4,03 0,6 % Drapeau de l'Espagne Espagne 2,73 3,91 0,6 % Monde 457,06 652,95 100 % Cette capacité est estimée à environ 472 GWth fin 2017 ; elle a été multipliée par 7,6 depuis 2000 ; l'énergie solaire thermique produite s'élevait à 388 TWh. Le marché a décliné de 4,2 % en 2017, malgré des progressions importantes en Inde : +26 %, au Mexique : +7 % et en Turquie : +4 %5. Les dix pays les plus équipés en solaire thermiques étaient en 2016 : Pays les plus équipés en solaire thermique en 2016 Pays Puissance installée (Wth par habitant) Drapeau de la Barbade Barbade 515 Drapeau de l'Autriche Autriche 418 Drapeau de Chypre Chypre 399 Drapeau d’Israël Israël 397 Drapeau de la Grèce Grèce 292 Drapeau de la Palestine Palestine 289 Drapeau de l'Australie Australie 269 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 236 Drapeau du Danemark Danemark 204 Drapeau de la Turquie Turquie 186 Capteurs solaires thermiques Article détaillé : Capteur solaire thermique. Le capteur solaire thermique est conçu pour recueillir l'énergie solaire transmise par rayonnement et la communiquer à un fluide caloporteur (gaz ou liquide) sous forme de chaleur. Il existe différents types de capteurs, qui se différencient principalement par la plage de température sur laquelle ils sont utilisés. Les capteurs non-vitrés sont optimaux pour les applications très basse température (chauffage de piscine principalement). Viennent ensuite les capteurs plans vitrés qui peuvent être utilisés pour la production d'eau chaude sanitaire ou pour le chauffage de bâtiments. Les capteurs tubulaires sous vide sont eux plus adaptés pour des températures plus élevées (> 80 °C). Pour des températures encore plus élevées (> 100 - 110 °C) des systèmes à concentration sont normalement utilisés (miroir cylindro-parabolique, capteur linéaire de Fresnel, réflecteur parabolique tel que le réflecteur de Scheffler, tour solaire, etc.). Capteurs à air circulant, intégrés aux murs et toitures Quand il est intégré à la paroi (façade ou toiture) un tel capteur peut assumer différentes fonctions architecturales (paroi, décor, source d'ombre, mur anti-bruit, etc.), fournir de la chaleur et récupérer une partie des déperditions de chaleur du bâtiment lui-même. De tels systèmes sont actuellement utilisés individuellement, mais présentent des potentialités d'intégration dans les écoquartiers, comme mur antibruit, dans la rénovation énergétique ou dans le neuf au travers et dans les approches de type smart grid, réseaux énergétiques collaboratifs tels que proposés par la TRI (troisième révolution industrielle notamment promue par Jeremy Rifkin). En été, la nuit les panneaux peuvent collecter de l’air plus frais et le jour, selon les fabricants, la structure joue le rôle d’un « surisolant » limitant l’échauffement ; 5 m2 de SolarWall économiserait une tonne de rejet de CO2/an en moyenne. Jeudi 6 février 2014 ArcelorMittal a annoncé qu’il produira en France (à Haironville, en Moselle) les capteurs (plats ou incurvés) en acier des murs et toitures solaires du système de chauffage d’air « SolarWall » qui est une « peau additionnelle » à poser sur les bâtiments (orientation Sud Est - Sud - Sud-Ouest) pour économiser 20 à 50 % des besoins classiques en énergie. La mise sur le marché européen de ce produit et concept développé par le groupe canadien « Conserval Engineering »est prévue dès 2014. Les capteurs conçus sur mesure sont adaptés à chaque projet de chauffage individuel ou collectif, ou d’installations de séchage industriel et agricole et doivent être installés par des bardeurs/couvreurs ou étancheurs. Leur durée de vie prévue est de 30 ans sans maintenance. Ils sont reconnus par le système d’écocertification LEED®7 (procurant jusqu’à 10 « points LEED »7). Chauffe-eau et chauffage solaire Articles détaillés : Chauffage solaire, Chauffe eau solaire et Centrale de chauffage solaire. chauffe-eau solaire À l'échelle d'une habitation individuelle ou collective, il est possible d'installer un chauffe-eau solaire, ou un chauffage solaire : il s'agit de capteurs vitrés installés le plus souvent sur la toiture, dans lesquels circule un liquide caloporteur réchauffé par le rayonnement solaire, qui transmet ensuite la chaleur à un réservoir d'eau ou dans le dispositif appelé "plancher solaire direct", à une dalle de sol. Ce procédé permet de couvrir environ 50 % des besoins annuels en eau chaude (en France), et d'apporter éventuellement un complément de chauffage. La RT 2012, réglementation thermique 2012, a fait évoluer l'utilisation des énergies renouvelables pour la construction neuve. Toute maison individuelle doit désormais utiliser une EnR. À ce titre un nouveau CESI (Chauffe-Eau Solaire Individuel) a été développé, c'est le CESI optimisé. Ce CESI de dimensions réduites (capteur de 2 m2 et ballon de 150 litres) et à coût réduit8. Dans le logement collectif, l'utilisation du solaire trouve également toute son utilité pour produire prioritairement l'eau chaude sanitaire. Il existe aussi des centrale de chauffage solaire, fonctionnant sur le même principe que le chauffage solaire individuel, mais à plus grande échelle. L'eau chaude produite est ensuite distribuée via des réseaux de chaleurs. Rafraîchissement solaire Article détaillé : Climatisation solaire. Il existe des types de machines frigorifiques qui utilisent, paradoxalement, une source de chaleur : le réfrigérateur à absorption de gaz par exemple, assez commun pour les camping-car et caravanes. Cette chaleur peut être fournie par le soleil, avec des capteurs comparables à ceux des autres applications. La dépendance au soleil n'est pas gênante lorsqu'il s'agit justement d'assurer l'évacuation d'un excès de chaleur solaire, et pour d'autres applications il reste possible d'assurer le fonctionnement à l'aide d'un système d'appoint par combustion. Cuisinières et sécheurs solaires Article détaillé : Cuiseur solaire. Cuiseur solaire Les cuiseurs solaires sont très répandus en Chine et en Inde. Outre le cuiseur-boîte et le cuiseur à panneaux, des cuiseurs paraboliques ont été développés. Une plaque de carton recouverte d'une feuille d'aluminium et découpée de façon à former une coquille permet déjà d'obtenir l'échauffement d'une marmite (de préférence noire) placée dans un sac en plastique transparent limitant les pertes en chaleur et en vapeur d'eau. Grâce à des systèmes de ce genre, de nombreux aliments peuvent être cuits, mijotés ou chauffés et de l'eau peut être bouillie. La pièce la plus fragile est le sac en plastique. Des cuiseurs-boîtes avec un couvercle vitré ou un plastique rigide sont assez faciles à fabriquer avec des matériaux locaux (coquilles vides et sèches pour l'isolation thermique, etc.). Il existe de nombreux modèles de fours solaires10 pour la cuisson des aliments, ces derniers atteignent des températures de 100 à 220 °C en général. Centrales solaires thermodynamiques Article détaillé : Centrale solaire thermodynamique. Projet de recherche à Font-Romeu-Odeillo, France. Un moteur Stirling est placé au foyer de la parabole Des systèmes de production d'énergie permettent de concentrer l'énergie solaire en un point précis qui peut alors atteindre une température considérable. Une production électrique est alors possible via, entre autres, des turbines à vapeur ou d'autres moteurs thermiques. Des collecteurs paraboliques chauffant un fluide caloporteur circulant dans des tuyaux placés au niveau de leur foyer géométrique ont aussi été développés. La solution la plus réaliste économiquement à l'heure actuelle, pour la production d'électricité solaire à l'échelle industrielle, consiste à chauffer un fluide caloporteur (eau, sels fondus, huiles synthétiques, ou directement vapeur) en y concentrant le rayonnement solaire. L'irrégularité propre à l'énergie solaire peut être contournée, soit en stockant la chaleur (avec un réservoir de fluides chauds) soit en hybridant les concentrateurs solaires avec une centrale thermique classique (la chaudière et la chaleur solaire nourrissant la même turbine à vapeur). La centrale de Mojave en Californie vers 1980, avait fait figure de projet pionnier. Quelque peu oubliée depuis, cette filière revient d'actualité dans les années 2000 (les inquiétudes sur le réchauffement climatique et sur les réserves d'hydrocarbures aidant), avec de nombreux projets pilotes dans une dizaine de pays. La centrale thermo-solaire Nevada Solar One est construite à partir de février 2006 à Boulder City. En 2009 elle est raccordée au réseau et développe une puissance de 64 mégawatts (troisième puissance au monde11. Selon ses concepteurs, elle permet d'éliminer une pollution équivalente à celle d'un million de voitures en circulation sur le territoire des États-Unis. La Pacific Gas and Electric a annoncé en novembre 2007 une centrale solaire à San Luis Obispo, qui produit 177 MW d'électricité pour 120 000 foyers12. La centrale solaire Thémis, expérimentale a également en France produit de l'électricité dans les années 1980 avant sa mise en sommeil faute de rentabilité face à la chute du prix du pétrole et à une électricité nucléaire moins chère. Elle est en cours de reconversion. La centrale d'Almeria en Espagne n'a pas eu de suite majeure pour les mêmes raisons. Le 31 mars 2007, à 25 km de Séville a été officiellement inaugurée une centrale solaire nommée PS10 d'une puissance de 11 MW électrique, dont la production prévue est d'environ 23 GWh par an (soit la production à pleine puissance de 2000 h/an). D'autres centrales similaires sont prévues. En 2011, Alba Nova 1, située en Corse, est la première centrale solaire thermodynamique française d'envergure à avoir obtenu un permis de construire depuis plus de 30 ans. Une tour solaire de 1 000 m de hauteur, prévue à Buronga en Australie, était l'un des projets les plus ambitieux de la planète pour la production d'énergie alternative. Ce serait une usine d'énergie renouvelable qui fournirait la même puissance qu'un petit réacteur nucléaire tout en étant plus sûre et plus propre. Un moteur Stirling relié à une génératrice peut aussi bien utiliser un système de concentrateurs paraboliques ou des capteurs plats à fluide caloporteur, selon son gradient thermique de fonctionnement. Stockage thermique Stockage de chaleur sur le réseau de Chemnitz Stockage de chaleur sur le réseau de Chemnitz Le stockage d'énergie sous forme de chaleur est basé sur des technologies matures et maîtrisées. Il est donc possible de coupler les réseaux de chaleur à des systèmes de stockage. Certaines sources de chaleur produisent toute l’année, sans qu’il soit possible d’arrêter la production ou sans que cela présente un intérêt économique ou environnemental. C’est par exemple le cas de la chaleur de récupération des UIOM ou des data-centers, ou de l’énergie produite par les panneaux solaires. L’excédent de chaleur produit en été peut être stocké puis utilisé en période hivernale. Inversement, on peut emmagasiner du froid en hiver pour rafraîchir des bâtiments en été. Le stockage peut se faire dans des silos d’eau, dans le sous-sol, dans de la glace... Le stockage peut être journalier (effacement des pics horaires), hebdomadaire (équilibrage entre les différents jours de la semaine), ou inter-saisonnier (stockage d'énergie en été pour la consommer en hiver). Le stockage sur réseau de chaleur est déjà développé dans certains pays d'Europe (Danemark, Allemagne, Suède...). Une centrale de chauffage solaire (en anglais, solar heating plant : SHP) est une centrale solaire thermique basse température (par opposition à une centrale solaire thermodynamique). Elle utilise l'énergie du rayonnement solaire afin de produire de l'eau chaude de manière centralisée, ensuite distribuée aux consommateurs via un réseau de chaleur. Cette chaleur peut répondre à des besoins de chauffage ou d'eau chaude sanitaire. Dans certains cas, la chaleur produite peut être utilisée pour des applications industrielles. Les capteurs solaires thermiques utilisés sont généralement placés au sol ou sur un vaste toit et couvrent des surfaces qui peuvent être importantes. Le Danemark est un des pays les plus en pointe sur ce type de techniques et possède de nombreuses centrales, mettant ainsi à profit son réseau de chaleur développé depuis les années 1970. En 2017, la plus grande centrale au monde, d'une superficie de 156 694 m2, se situe dans ce pays, à Silkeborg, au centre du Jutland. En Europe, la première centrale a été construite en Suède en 1979 et a été démantelée depuis. En 2010, la plus vieille centrale toujours en activité date de 1985. Une centrale de chauffage solaire est composée de deux circuits. Le circuit primaire est composé de plusieurs rangées parallèles de panneaux solaires en série où circule un fluide caloporteur (généralement un mélange d'eau et de propylène glycol ou éthylène glycol). Grâce au rayonnement solaire, la température du fluide augmente lors de son passage dans les capteurs solaires. La chaleur emmagasinée est ensuite échangée au niveau d'un échangeur de chaleur pour chauffer de l'eau dans le circuit secondaire. Cette eau chaude est ensuite soit distribuée directement dans un réseau de chaleur, soit stockée dans des réservoirs pour être utilisée dans les heures qui suivent. La production de chaleur dépend de différents facteurs, notamment : l'ensoleillement ; la position des capteurs solaires thermiques (orientation, inclinaison) ; le type de capteurs solaires thermiques ; la vélocité du fluide circulant dans les collecteurs ; la température d'entrée du fluide circulant dans les collecteurs ; la nature du fluide circulant dans les collecteurs. Stockage Le rayonnement solaire apportant plus d'énergie à un point donné de la surface terrestre pendant la saison estivale, des solutions apparaissent dans le but de stocker cette énergie pour une utilisation pendant les mois d'hiver, lorsque la demande en chauffage est importante. Différentes initiatives existent utilisant la capacité thermique de certains matériaux pour conserver la chaleur sur des périodes longues. Le stockage souterrain est une technique employée, soit avec un stockage directement dans le sous-sol comme c'est le cas au sein de la Communauté solaire de Drake Landing (Canada) ou à Brædstrup (Danemark)8, soit grâce à un stockage dans un réservoir d'eau enterré, technique mise en place dans les centrales solaires de Marstal9 et Dronninglund (Danemark). Types de capteurs La plupart des installations utilisent des capteurs solaires vitrés plats. D'autres technologies existent cependant, notamment les capteurs tubulaires sous vides, qui présentent une meilleure efficacité pour des températures moyennes de fonctionnement supérieures à environ 60−65 °C, et les capteurs à concentration, présentant un rendement plus élevé à haute température. Début 2015, un concept innovant est construit à Tårs, au Danemark, combinant des capteurs solaires plans (5 972 m2) et des capteurs à concentration (4 039 m2), afin de tirer profit des températures de fonctionnement optimales des deux types de capteurs. Il est estimé que les coûts de production d'une centrale de chauffage thermique solaire sont au minimum de 30 €/MWh en Europe du Nord et 20 €/MWh en Europe méridionale26. Avant d'implanter une centrale solaire, une étude économique doit être menée afin de comparer les coûts de production de la centrale solaire avec les coûts des moyens de production existants, ou des alternatives envisageables. En fonction du contexte, une centrale solaire ne sera pas toujours rentable. Si de la chaleur résiduelle est disponible (centrale d'incinération, processus industriel...), la centrale solaire ne sera pas compétitive. À l'inverse, le contexte le plus favorable est une association avec une centrale de cogénération au gaz naturel ou à la biomasse. En effet, le coût marginal de production d'une centrale à biomasse est de 20−30 €/MWh, ce qui la situe dans le même ordre de grandeur qu'une centrale solaire. Dans le cas d'une centrale au gaz, le prix du combustible est en Europe très élevé, ce qui rend les centrales solaires compétitives (46 €/MWh en Autriche et en Allemagne, 61 €/MWh en Italie par exemple). La seule limite, c'est le nombre de centrales!
AtomicBoy44
Les 3 problèmes du solaire thermique sont 1/ la surface OQP 2/ La matière nécessaire 3/ la durée de vie (ACV) Sans subventions ce n'est pas rentable, quoi que vous en disiez. Dés que les subventions s'arrêtent, les centrales périclitent. Le solaire partout nous conduira, comme les agrocarburants a choisir entre manger et avoir de l'électricité.
AtomicBoy44
Densité : 1/massique, 2/surfacique 3/Volumique. ENRi =>bonnes affaires financières pour énergéticiens, publicitaires et mass-merdias, mais spoliation ou impots déguisés en taxes pour les masses de mougeons qui payent sans regarder leurs pu*** de factures et donc sans les comprendre !
AtomicBoy44
Merci de synthétiser tout ce charabia en quelques phrases numérotées et agrémentées de quelques liens crédibles NON PARTISANS. Trop long a lire. M'enfin, quand je lis ce que vous dites du Danemark, vous feriez bien d'aller voir leur mix électrique mais AUSSI leur mix énergétique. Ils sont loin de nos 90g/kWhe avec leur 60% d'éolien....
AtomicBoy44
Un moteur Stirling relié a un mini réacteur SMR peut aussi faire du très bon travail comme le montre le projet KILOPOWER de la NASA pour approvisionnement électrique spatial.
Boulas
Aujourd'hui il y a à peine 500 réacteurs en fonction dans le monde. Généralement tous ou presque de génération 2. Les études probabilistes de sûreté place le risque de fusion du cœur à 10E-6 pour les accidents de dimensionnement. Avec le développement chinois, ce sont 1000 réacteurs qui fonctionneront dans 50 ans, sans compter ceux qui seront construits ailleurs, soi pour remplacer les anciens, soi en plus. Même si ces nouveaux réacteurs vont vers la génération 3, ou devra être placé le seuil des EPS pour garantir un risque résiduel d'accident. Affirmer, comme dédé29, que les accidents nucléaires sont locaux frise l'hypocrisie intellectuelle. Pour s'en convaincre il suffit de regarder les cartes de suivi d'activité atmosphérique suite a Tchernobyl et dans l'océan suite à Fukushima. Le monde entier en a profité, c'est la même chose pour le carbone. La route vers l'énergie propre et sûre est encore longue.
Hervé
Bonjour, Il y a profiter et profiter. Ce que voulais dire Dede29, c'est que la zone présantant une hausse vraiment significative est "locale" (ici comprendre local par ~100Km autour du sinistre, ce qui est loin d'être rien mais pas forcement immense non plus du point de vue planétaire). Certes les particules se sont diffusés bien au delà, mais leur effet est submergé par la radioactivité naturelle dés qu'on s'écarte de ces zones chaudes. L’hypocrisie dépends donc de ce qu'on qualifie de "local" . Cela dit, Si ça pète dans une zone relativement dense, il y aura beaucoup de "locaux" pas très contents... C'est bien la le gros tendon d’Achille de la techno nucléaire.
AtomicBoy44
Le hic dans ces raisonnements c'est que tout le monde part du principe que les réacteurs accidentés sont légions sont toujours construits ainsi. or quand vous regardez bien les techniques des ces réacteurs, vous vous apercevez que ces machines sont vielles et d'une conception largement minoritaire. Les REP actuels sont équipés de filtres a sables, de radiers, et de PAC, mais surtout d'une enceinte de confinement étanche. Ce qui n’était pas le cas a Tchernobyl par exemple. Les REB du Japon datent de l'après guerre WW2 et n'avaient pas de PAC, pas de filtre a sable en plus d'avoir été mal gérés et mal protégés. M'enfin la centrale de Fukushima DaniNi situé 30 km plus au nord de Fukushima Daichi a servi d’abri lors du tsunami de 2011... Quand à la radioactivité, tout le monde ici, sait qu'elle fait peur parce que la majorité des masses ignorent ce que c'est et quelles sont les niveaux dangereux ou encore quels rayonnements sont agressifs pour l'humain et les mammifère en général. Pourtant des zones de la planète, y compris en France, ou habitent des populations émettent de fortes doses de rayonnement radioactifs, et il semble que cela ne soit pas DU TOUT signe que la radioactivité cause quelques dégénérescences particulière comme le cancer souvent cité pour effrayer. La vraie question pour le nucléaire est celle de l’exploitation de le peur par une minorité en quête de pouvoir et qui est prête a tout, y compris recourir aux méthodes rhétoriques de propagande fallacieuses et spécieuses pour y parvenir. Les données scientifiques et médicales relevées indiquent que de nombreuses soi-disant conséquences de Tchernobyl sont mythifiées. Les mêmes obscurantistes essayent, avec force renfort de communication tous azimuts, peu importe la véracité puisque la masse est mal éduquées au sujet de tout ceci, de faire "fructifier" leurs arguments obscures au profit du gaz naturel qui ne résout absolument pas le problème du RCA. L'UNSCEAR et l'OMS publient régulièrement des rapports qui démythifient toutes ces croyances, mais les masses ne veulent pas croire ce qui est pourtant connu. Même le GIEC qui rappelle que limiter la hausse du RCA passera forcément par une proportion importante de nucléaire est tout de suite critiqué lorsqu'ils publie clairement cela dans son rapport alors même la majorité du monde scientifique accumule une quantités de données de toutes sortes qui démontrent que le RCA est en cours et que nous n'en sommes qu'a début des conséquences de l'exploitation intensive des Combustibles fossiles depuis 2.5 siècles. Conclusion, le 21eme siècle sera gaziers. Et les vendeurs de gaz se cacheront derrière l'éolovoltaique pour semer le trouble et l'incompréhension dans l’esprit des masses et l'opinion publique. le cas de la Belgique est bien emblématique de cette opération de communication a plusieurs de milliers de milliards en cours. Sauf que la France n'a pas accès au nord stream2 et nous allons, tous en europe de l'ouest, devenir dépendants de l'Allemagne pour nos approvisionnements énergétiques.
PPLBLS
Il n'y a pas 36 sortes ou types de réacteurs construits dans le monde. Les REP et les REB sont majoritairement ceux du monde occidental, conçus aux US, en 50, au premier chef pour des besoins militaires, puis civilisés. Une des grandes différences d'un REB et d'un REP, c'est qu'un REB n'a pas de GV ( générateur de vapeur), c'est plus simple, moins cher, mais plus risqué puisque vous perdez une barrière de confinement ! Quant au filtre à sable, une fois qu'il a été ouvert, l'étanchéité de votre enceinte ne sert plus à rien, pourquoi donc en avoir mis une ? Le filtre à sable ne retient pas les gaz radioactifs, seulement les particules (qui le sont aussi), effectivement il abaisse l'activité rejetée et permet de le faire en principe après évacuation de la population. Au final sont vrai rôle est mécanique et permet d'éviter de limiter la montée en pression de l'enceinte et le risque de sa ruine, si celle ci n'est pas déjà arrivée par explosion de vapeur par réaction corium/eau. Tous ces éléments sont déterministes, pour ce qui est des études probabiliste de sûreté, vous n'en tenez pas compte. Les chinois sont loin et comme le dit Mr Machenaud dans sont dernier article sur le développement du nucléaire en Chine, " les chinois font toujours passer l'intérêt général en premier"
AtomicBoy44
Concernant les REB, il y a d'autres subtilités que les constructeurs Japonnais du modèle Mark 4 qui a explosé laissent pantois ! Une conférence a l'école des mines énergie dont je n'ai pas l'accès au moment ou j'écris ces lignes (YT est bloqué par un proxy) ou il est expliqué par ou passait les surpressions, et c'était loin d’être évident. Sur les différents Modèles, je suis d'accords, mais cela va certainement changer avec les diverses recherches dans le monde. Notamment en Chine. Mais aussi aux Amériques. Il suffit de regarder les recherches qui sont faites sur les Réacteurs a Gaz, a sels fondus de type SMR. Et ces gaz radioactifs ont une periode de demie-vie de ???? Quelques heures ? Quelues minutes ? Quelques jours tout au plus... Même avec la population sur place, il sera de manière évidente toujours moins risqué d'ouvrir le filtre a sable plutôt que de laisser une dépressurisation explosive détruire l'enceinte de confinement. Il faut seulement que les personnes en charge a ce moment acceptent de porter la responsabilité et ne se noient pas dans la faux-cuterie habituelle a la tête de tout le pays et dans les services majeurs des entreprises. Et je ne parle pas que des entreprises publiques comme AREVA et EDF. C'est pareil ailleurs. C'est donc grâce au filtre a sable que les conducteurs peuvent relâcher de la pression dans l'enceinte en cas de montée en pression a cause d'une perte de la source froide..Ce qui signifie que l'explosion de vapeur ne peut donc pas avoir lieu a cet endroit ou se trouve l’îlot nucléaire. Pour les chinois, je pense que nous sommes loin de les avoir compris. Et donc selon vous que signifie cette citation sur "le comportement chinois habituel" ?
Saint Aroman
Bonsoir, alors, une bonne idée ce filtre à sable ? Allons voir, de source sûre, chez EDF (*) - des documents bien sûrs secrets avant la parution de "La Farce Cachée du nucléaire"' - ce qui attendrait les riverains dans le scénario d'ouverture du filtre à sable : annexe 27 page 6/11 : on parle là d'expositions de riverains à des DIZAINES de milliers de millisieverts en quelques heures alors que la règle européenne est de un millième de Sievert par... an ! Pour ce qui est de la Chine, demandez donc des nouvelles des couvercles de cuve des EPR de Taïshan au président de l'ASN Bernard Doroszczuk dont le prédécesseur PF Chevet avait sollicité en vain des nouvelles à ses homologues chinois... (*) https://lafarcecacheedunucleaire.info/wp-content/uploads/sites/2/2017/02/Annexe_27_-_Cons%c3%a9quences_radiologique_AG_N4_v21.pdf
AtomicBoy44
" on parle là d'expositions de riverains à des DIZAINES de milliers de millisieverts en quelques heures alors que la règle européenne est de un millième de Sievert par... an !" Ou est ce document ???? N'importe quoi des dizaines de milliers de Millisieverts...Et puis, il faudrait peut être relativiser, les radioéléments ne sont pas des êtres vivants conscients qui cherchent systématiquement un corps humain a contaminer ou a irradier hein ... Sinon, rien que la radioactivité naturelle expose l'humanité a des milliards de sieverts chaque année ...et je ne vous parle même pas des million s de sieverts envoyés par le soleil et l'espace inter-sidéral. M'est avis que de toute façon, avec un filtre sable l'exposition serait bien moindre que sans, mais cette évidence vous ne pouvez l'admettre, militant antinucléaire que vous êtes. Sur les couvercles de Cuves, c'est juste une marotte de plus pour les présidents de l'ASN...Leur job est de surveiller les exploitants d’installations nucléaires, et vous l'oubliez, mais EDF n'est pas le seul exploitants d'installation nucléaires de base. Vous préférez mettre en avant les risques liés au nucléaire électrogène parce que c'est votre marotte a vous... L'affaire des concentrations de carbone dans l'acier des cuves et des GV ainsi que des couvercles est une autre forme d'obstruction administrative et juridique, or les chinois ne veulent pas d'interférences de la justice française dans leurs affaires internes. Nos présidents de l'ASN n'ont qu'un seul objectif : faire rentrer des sous et justifier leur présence, cela depuis sa création. L'IRSN suffisait largement, mais il a fallu créer cet organe politique (l'ASN) pour que Matignon et les organisations soi-disant NON-GOUVERNMENTALES (SDN, GP, Fondations diverses et variées se revendiquant comme environnementalistes et même déroissantistes pour certaines), puissent siéger et avoir leur emprise administrative, juridique et politique sur des techniques industrielles et scientifiques dont ils sont pour la plupart ignorants (je parle des politiciens). L'affaire de Fessenheim a bien montré que ça marche parfaitement. CAR aucune raison techno-scientifique n'est a l'origine de la fermeture de Fessenheim. Et c'est probablement le début d'un long désastre qui va se poursuivre et nous conduire a détruire des outils industriels amortis payés par nos impôts, en parfait état de marche tant que la maintenance peut etre payées. Les présidents de l'ASN sont donc des personnes qui doivent sans cesse justifier leur existence et pour cela sont prêt a exploiter les peurs antinucléaires largement diffusées et donc amplifiées, même si la plupart d’entre elles sont totalement anodines voire irrationnelles. Le youtubeur "Le réveilleur" qui fait une longue série de vidéos explicatives très détaillées sur l'énergie nucléaire, et les connaissances techno-scientifiques de la radioactivité et son exploitation industrielle et médicale montre bien qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer comme le font les ASSOCIATIONS antinucléaires sectaires qui, elles, cherchent a exploiter le moindre communiqué de presse en le détournant médiatiquement pour recruter des esprits ignorants de la technique et des enjeux énergétiques de notre pays. Si vous ajoutez la propagande antinucléaire germanique du continent... Les EPR chinois tournent bien depuis quelques mois, et il n'y a pas ed raison que les exploitants chinois soient des gens cherchent absolument a créer une catastrophe nucléaire ou a ne pas surveiller ce qu'il se passe. Je vous rappelle que la chine a stoppé tous ses chantiers en 2011 ou 2012 après l'accident Nippon conséquence du Séisme et du tsunami qui eux, ont été très meurtrier. D’ailleurs, les japonnais n'ont pas modifié leur mode de vie pour autant, et ont simplement remplacé le nucléaire par du gaz et du charbon ainsi que du pétrole iranien ... L'idéologie antinucléaire alliée a la décroissance fait perdre les objectifs premiers de ce qui devraient être celui des environnementalistes : diminuer notre empreinte environnementale sans renier les progrès techno-scientifiques et industriels, médicaux et humains. Ces idéologues nous font dépenser des milliards dans des gadgets qui produisent que dalle et que tout le monde paye a des pays étrangers qui exploitent la misère humaine dans ce qu'elle a de pire. Au détriment du climat, ils sanctifient les saintes éoliennes et celllules solaires fabriquées en chines a grands renforts de charbons et de métaux rares, y compris radioactifs....En infiltrant les milieux économiques, administratifs, juridiques et politiques, ils imposent ce qui va devenir la dictature verdâtre ou le crime d’humains contre des humains passera au second plan face aux crimes, même anodins contre l’environnement et les animaux. NON pas que je souhaite ne pas punir ces derniers, mais le deux poids deux mesures de cette nouvelle religion environnementaliste, aveugle de plus en plus de monde sur le fait que nous ne sommes plus dans le raisonnement logique et réfléchis, mais dans la croyance sans cesse démentie par les faits et mesures scientifiques sur le climat et l'environnement, et même par la production industrielle qu'engendre cette croyance. Plus d'énergie par personne pour tous les peuples a démontré partout sur le globe son efficacité a sortir plus d'humains de la misère la plus dégradante qui soit. Le tout est de produire/extraire cette énergie sans compromettre notre humanité et notre environnement de manière irrémédiable. Je m'inscrit a contre courant des environnementalistes contemporain et réclame +++++ d'énergie et non pas moins !
Rochain
Le XXIe siècle sera Eolien et solaire…. ne serait-ce que pour des raisons économiques et pour le reste vous êtes dans la poésie. Comme dit en élément de réponse à une autre attaque contre les éoliennes : Les données du problème : Nucléaire : Cout EPR : 12,4 G€ Délai de réalisation 2007 à 2021 : 14 ans Puissance de production théorique 1,6 GW Facteur de charge 75% (mais même à 100% sans maintenance ni rechargement d’uranium ni incidents…. Ça ne fera pas le poids. Noter que le facteur de charge du parc existant n’a été en 2019 que de 68%) Puissance réelle : 1,2 GW Production annuelle : 10,5 TWh Parc éolien : Coût d’une éolienne de 2 MW : 1 M€ Facteur de charge moyen France de l’éolien : 25% On peut donc construire plus de 10 000 éoliennes avec ce que coûte (a déjà couté sans produire) l’EPR de Flamanville. Puissance théorique 20 GW, puissance réelle 5 GW Production annuelle : 43,8 TWh soit 4 fois plus que le nucléaire de l’EPR Ajoutez à cela que le parc peut produire au bout de 2 ans seulement, car moins de deux ans suffisent pour construire une éolienne et la raccorder. Aujourd’hui l’étape la plus longue de la construction d’une éolienne est représentée par les délais imposés par les recours juridiques systématiques. Le coût du MWh solaire ayant rejoint celui de l’éolien depuis 2018 le résultat est le même pour le solaire Alors, il n'y a pas photo.
antoine
la durée de vie des installations doit rentrer dans l'équation, et sauf erreur de ma part, le facteur 4 est bien pour le nucléaire qui tend à pouvoir amortir ses installations sur 60 ans, alors que la réputation des éoliennes est sur du 15 ans max. de fait, perso, je suis plus sensible à développer une industrie locale complète sur la chaîne de production que d'acheter des produits chinois à installer sur nos sols et dans nos eaux territoriales. Pas vous ?
Serge Rochain
Mon cher Antoine vous avez tout faux dans votre court texte, vous vous appuyez sur des effets non démontrés pour ce qui concerne le nucléaire car actuellement il n'y a encore aucun réacteur nucléaire qui fonctionne depuis 60 ans. Le plus ancien réacteur nucléaire encore en activité est le Suisse Beznau 1 qui vient de fêter ses 51 bougies et qui ne fonctionne qu'en mode de base (sans varier sa puissance, ce qui impose des variations de contraintes à la structure) donc bichonné dans son mode de fonctionnement, de plus il est d'une assez petite puissance de 365 MW (ce qui n'était déjà pas si mal à l'époque de sa construction). Il serait surprenant qu'un EPR puisse vivre réellement aussi longtemps car il cumulent 3 inconvénients par rapport au suisse : L'EPR fonctionne sous une puissance 4 fois et demi supérieure, est étudié pour pouvoir fonctionner en suivi de charge, et sur une pression de pressurisation bien supérieure. Enfin, quoi qu'il arrive il n'existe aucun réacteur ayant démontré une capacité à être utilisé en sécurité jusqu'à 60 ans. Pour les éoliennes le parc en fin de démontage (le bail de trente ans liant les ciments Lafarge et l'actuel propriétaire du parc, Engie Green, étant échu au 31 décembre 2019) à Port la Nouvelle a 25 Km de chez moi été connecté au réseau en 1991et a démontré la capacité des éoliennes à fonctionner AU MOINS TRENTE ANS, soit le double de ce que vous colportez comme étant le maximum de leur durée de vie. Par ailleurs, la plus vieille éolienne dotée d'une turbine/alternateur de production d'électricité connue au monde a fêtée ses 40 années d'existence au début de cette année au Danemark : https://www.toute-lactu.com/2020/01/27/danemark-la-plus-vieille-eolienne-du-monde-moderne-continue-de-tourner/ Enfin, pour en terminer avec votre liste de fakes news, les éléments qui entrent dans la construction des éoliennes ne viennent toujours que d'Europe, et jamais de Chine, contrairement à votre PC, votre stylo, vos chaussettes..... et notamment les plus puissantes éoliennes qui vont équiper nos parcs offshore viennent de FRANCE. En revanche je crois de mon devoir de vous signaler que 100% du combustible qui alimente nos réacteurs nucléaires vient de l'étranger et exclusivement hors d'Europe. Puisqu'à la fin de votre message vous posez la question, je pense que votre sensibilité qui correspond à la mienne va vous contraindre à changer votre fusil d'épaule, dans le cas inverse, elle n'aura été qu'une sensibilité de façade car vous la pensiez en harmonie avec le nucléaire et surtout en désharmonie avec les renouvelable, notamment l'éolien. Bien cordialement, Serge Rochain
Grand-dufay
Bonsoir Cela m'intéresse les ratios, Éolien offshore d'equinor = 6,7Milliards d'euros pour 3,6GW installés à un facture charge de 57%. C'est un coût de 3,35millions au MW efficace. Duree de vie de 25 ans en moyenne. Bref dans l'approche on est loin de l'écart que vous semblez mettre en-avant à partir du coût du premier de série de Flamanville dont le coût est exorbitant il est vrai Bon courage et consommons tous moins. Bien à vous
Serge Rochain
@Grand-dufay Pour un facteur de charge de 57% vous faites allusion certainement à Dogger Bank, et 3 ,6GW font donc 2GW efficaces pour 6,7 milliards d’euros. Soit 3 261 845€ le MW efficace installé. L’EPR c’est, selon l’estimation de la cours des comptes (synthèse juillet 2020), 19,1 milliards d’Euros s’il démarre effectivement à la mi 2023. Pour une puissance théorique de 1,65 GW facteur de charge 80% donc 1,32 GW efficaces. Soit 14 469 697€ le MW efficace. Pour l’estimation de l’investissement au MW pour l’instant l’EPR est 4,44 fois plus élevé que pour l’éolien en mer. Ensuite, on rentre dans l’inconnu, tant pour l’un que pour l’autre sur la durée de vie. Mais votre estimation de 15 ans pour l'éolien est fantaisiste. D’un côté la durée de vie d’une éolienne en mer reste inconnue et ce que l’on sait c’est que la plus ancienne éolienne dotée d’un groupe turbine/alternateur toujours en activité à plus de 40 ans et elle est au Danemark. Et par ailleurs, je témoigne personnellement de la durée de vie prouvée du plus ancien parc éolien français à Port la Nouvelle à 25 Km de chez moi d’une durée de trente an et démonté au début de cette année uniquement parce que le bail de location de terrain qui appartient aux ciments Lafarge est arrivé à échéance trentenaire. Pour l’EPR on est dans un inconnu encore plus incertain pour de multiples raisons. Le réacteur nucléaire le plus ancien du monde est Suisse, et n’a encore que 51 ans. Par ailleurs il est 4 fois moins puissant que l’EPR, est soumis à des pressions de pressurisation certainement bien inférieures sans que je sache dans quelle proportion, et enfin ne fonctionnant qu’en régime de base il n’est pas soumis à des variations de contraintes, mais faisons l'hypothèse qu'il peut fonctionner durant ces 51 ans Si l’on fait un calcul basé uniquement sur ce que l’on sait de façon certaine, 40 ans pour l'éolien et 51 pour l'EPR, le nucléaire est dans les choux. Je ne vois pas ce que vous vouliez prouver avec votre remarque outrée sur le coût d’investissement au MW éolien.
AtomicBoy44
Sans obstruction des antinucléaires de france et d'allemagne (qui viennent taper dans la gamelle des français avec la grande complicitée de nos zélites parisiano -centrée et mondialistes), avec les 200 milliards investis, pardon "envoyés" en chine et ailleurs chez les fabricants de cellules PV et autres turbines éoliennes, nous aurions pu recontruire TOUS les réacteurs pour une production stable et de longue durée avec des emplois hautement qualifiés techniquement, dans de nombreux domaines de la techno-science que nous avons bien maitrisés depuis quelques décennies voire +. Alors vos démonstrations insensés qui IGNORENT SYSTEMATIQUMENT le cout du stockage électrochimique efficace extrèèèèèèèèèèèèèmement couteux ou d'autres formes de stockage, tout aussi voire encore plus couteux, pour que la stabilité de la fourniture de base soit comprable a la production thermique fossile ou nucléaire. Ces 43.8TWh, ne sont pas forcment produits quand nous en avaons besoin. Snas stockage électrochimique, le prix est bas, mais avec, il est au dela de 200€ le MWhe Soit l'intermittence a un cout de stockage, soit elle a un cout sur l'activitée économique et compétitif d'un pays. Si la fourniture d'élctricitée n'est pas stable = > pas de dévelloppement d'entreprise possible ... Après la crise COVID, les français de l'est consommeront du courant allemands importé a grands frais alors qu'il suffisait de laisser fessenheim tourner au dela des 60 ans, et même 80 ans comme le font les amerloques sur ce modèle identique.

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