- Source : EIA
En 2018, le Canada a été le 4e producteur mondial de pétrole (après les États-Unis, l’Arabie saoudite et la Russie) mais aussi de gaz (après les États-Unis, la Russie et l’Iran)(1). Le pays dispose des 3e réserves prouvées de pétrole au monde (167,8 milliards de barils de pétrole à fin 2018(2)), celles-ci devant toutefois être extraites de sables bitumineux, mélange de bitume brut, de sable, d’eau et d’argile.
Dans l’analyse ci-après en anglais publiée le 7 octobre, l’EIA américaine (Energy Information Administration) délivre ses dernières données sur la situation énergétique du Canada, en particulier sur le pétrole et le gaz naturel : évolution de la production, réserves, exportations, etc.
Il y est entre autres rappelé que le Canada a produit 5,2 millions de barils de pétrole et d’autres hydrocarbures liquides par jour (Mb/j) en 2018(3). Précisons que la quasi-totalité des exportations canadiennes de pétrole brut est acheminée vers les États-Unis (96% en 2018, contre seulement 2% vers l’Europe) et que la production pétrolière canadienne devrait croître « modestement en 2019 et 2020 » en raison des capacités d’exportation limitées dont dispose actuellement le pays (ce qui entraîne de fréquents débats au sujet de nouveaux oléoducs comme Keystone XL).
Le Canada est également le 3e producteur hydroélectrique au monde (après la Chine et le Brésil). En 2018, près de 59% de la production électrique de ce pays a été fournie par l’énergie hydraulique. Le Canada dispose par ailleurs d’un parc de 19 réacteurs nucléaires(4) comptant pour près de 15% de son mix de production électrique.
Sources / Notes
- BP Statistical Review of World Energy, juin 2019.
- Après le Venezuela (303,3 Gb de réserves prouvées à fin 2018) et l’Arabie saoudite (297,7 Gb).
- Le Canada est ainsi uniquement devancé par les trois géants pétroliers que sont les États-Unis (15,3 Mb/j en 2018), l’Arabie saoudite (12,3 Mb/j) et la Russie (11,4 Mb/j).
- Base de données PRIS de l’AIEA.