- Source : EIA
Membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Angola est le 2e producteur de pétrole du continent africain après le Nigéria. Le pétrole brut compte à lui seul pour près d'un tiers du PIB national(1) et pour plus de 90% des exportations du pays.
Dans l'analyse en anglais ci-après publiée fin janvier, l'EIA américaine (Energy Information Administration) présente les chiffres clés sur la situation énergétique de l'Angola : mix énergétique et électrique, évolution de la production et des exportations de pétrole et de gaz naturel (l'Angola exporte du GNL), principaux acteurs du secteur énergétique (dont la compagnie nationale pétrolière Sonangol), etc.
Il y est entre autres souligné que la production d'hydrocarbures liquides de l'Angola a fortement décliné au cours de la dernière décennie : elle a atteint 1,51 million de barils par jour (Mb/j) en 2019, contre 1,92 Mb/j en 2010(2). Cette chute est « le résultat d'un manque d'investissements dans l'amont pétrolier », dans un contexte d' « épuisement rapide des réservoirs et de manque d'investissements dans la récupération assistée du pétrole ».
Signalons par ailleurs que la production d'électricité de l'Angola provient à près des trois quarts de l'hydroélectricité.
Sources / Notes
- Dans le contexte de crise sanitaire et de chute des cours pétroliers, le PIB angolais a chuté de 9,3% en 2020 selon les dernières estimations d'Oxford Economics.
- En tant que signataire des accords de limitation de la production pétrolière au sein de l'OPEP+, l'Angola a réduit sa production de pétrole brut à 1,2 Mb/j en juillet 2020.
Données de l'Agence internationale de l'énergie sur l'Angola