On ne patine pas avec les « spnKIX », les batteries lithium-ion se chargent de les faire rouler. (©spnKIX)
Un designer industriel américain, Peter Treadway, a conçu des patins motorisés fonctionnant grâce à des batteries lithium-ion. Les premiers modèles sont en cours de commercialisation.
Des patins roulant jusqu’à 16 km/h
Les patins motorisés baptisés « spnKIX » se sanglent directement sur les chaussures. De la taille d’une grosse paire de bottes, ils sont principalement composés de plastique et d’aluminium.
Les deux patins sont contrôlés à l’aide d’une télécommande sans-fil que le « conducteur » tient en main. Pour ralentir, il est possible d’arrêter d’appuyer sur la télécommande ou d’utiliser un frein situé au niveau du talon comme avec des patins à roulettes classiques. Les patins permettent d’atteindre une vitesse maximum de 16km/h.
Un équilibre à trouver
Les patins spnKIX ne sont pas un jouet à la portée de tous. Des roues amovibles peuvent être ajoutées pour apprendre à contrôler ce nouveau moyen de locomotion car l’équilibre est délicat à trouver. Les patins rappellent le principe des Segways, gyropodes(1) inventés en 2001.
Les patins spnKIX sont recommandés par les concepteurs à des personnes de plus de 16 ans, dont le poids n’excède pas 180 livres, soit près de 82 kg. Ils peuvent déjà être commandés sur le site internet de la société au prix de 649 $, soit près de 490 euros par paire(2).
Une illustration de stockage électrochimique
Chaque patin spnKIX est alimenté par une batterie lithium-ion. La batterie se charge pendant 2 à 3 heures en se branchant à une prise électrique. Différentes réactions chimiques sont provoquées à l’intérieur de la batterie.
Lors de la décharge, ces réactions s’inversent pour produire de l’électricité et permettre aux patins de rouler. La batterie possède une autonomie de près de 4 km, variant selon la surface (montée, descente ou terrain plat).
Les batteries lithium-ion présentent l’intérêt de posséder une haute densité massique (énergie stockée par unité de masse). Elles restent encore onéreuses et se cantonnent à des systèmes nécessitant une faible puissance.