- Source : World Economic Forum
Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 survient au large des côtes nord est du Japon, déclenchant un tsunami à la surface de l’océan. Ce tsunami amorce l’accident de la centrale de Fukushima Daiichi. Il en résulte un vaste débat sur le système énergétique du Japon. Les ressources intérieures en énergie de ce pays ne satisfont actuellement que 16% de ses besoins finaux.
Troisième consommateur de pétrole dans le monde, le Japon est contraint d'arbitrer ses futurs choix énergétiques, en fonction de la sécurité de son approvisionnement, de facteurs économiques et environnementaux. Avant l'accident de Fukushima, le Japon envisageait de porter la part de l'énergie nucléaire dans son mix électrique à 50% d'ici à 2030. Cette source d'énergie concentre une attention importante à l'heure où 2 réacteurs de la centrale d'Ohi doivent être redémarrés, dans l'ouest du pays.
Dans ce contexte, le Forum économique mondial a publié, en partenariat avec Accenture, une étude sur « la nouvelle architecture énergétique » du Japon. Celle-ci présente la répartition du mix énergétique japonais ainsi que les données économiques et environnementales liées. Elle expose également les conditions d'une modification de ce mix ainsi que les grands enjeux et objectifs pesant sur ce choix.