- Source : Ifri
Le Green Deal européen (« EGD » en anglais) ou « Pacte vert pour l'Europe »(1) a été présenté en décembre 2019 par la Commission européenne, avec pour ambition d'atteindre la « neutralité climatique » au sein de l'UE à l'horizon 2050. Près d'un an plus tard, les États membres ont approuvé la proposition de la Commission de réduire d'au moins 55% les émissions européennes de gaz à effet de serre d'ici à 2030 (par rapport au niveau de 1990).
Trois ans après la présentation du Green Deal, la Commission européenne « s'est montrée à la hauteur de la tâche » avec « une trentaine de stratégies et plans d'action, en plus de paquets législatifs emblématiques et cohérents comme le Fit for 55 », estiment Marc-Antoine Eyl-Mazzega et Diana-Paula Gherasim(2) dans le « brief » ci-après (en anglais) publié le 14 novembre par le Centre Énergie & Climat de l'Ifri.
Les auteurs rappellent les avancées liées au Green Deal qui est présenté en pleine crise comme la « seule alternative pour éviter la destruction des industries, l'effondrement budgétaire, une fragmentation mortelle de l'Europe et qu'il n'y ait plus personne pour sauver le climat » mais aussi toutes les actions restant à entreprendre, qui plus est « au milieu d'une tempête sans précédent qui nécessite de revoir de nombreuses hypothèses ». Dans ce contexte, la mise en œuvre du Pacte vert pour l'Europe et celle du plan RePowerEU impliquent « une mobilisation de guerre ».
Face à la dépendance durable de l'Europe aux combustibles fossiles malgré les transitions en cours, cette note rappelle également la nécessité de « sécuriser les approvisionnements compétitifs en gaz et en GNL, résoudre la crise des prix de l'électricité et maximiser les économies d'énergie ».
Sources / Notes
- Delivering the European Green Deal, Commission européenne.
- Marc-Antoine Eyl-Mazzega est directeur du Centre Énergie & Climat de l'Ifri et Diana-Paula Gherasim est chercheuse au sein de ce Centre.