Parc éolien de Gwynt y Mor au Royaume-Uni lors de son installation en 2014. (©RWE)
En 2023, la capacité installée de l'eolien offshore en Europe était de 34 GW, l'équivalent de 23 EPR. Cela représente environ 45% de la puissance offshore installée dans le monde. Les principaux pays ayant installé des éoliennes sur leur côte sont en mer du Nord : l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique. En 2024, au moins 40 GW de parcs éoliens devraient être mis aux enchères.
Siemens Gamesa et MHI Vestas ont fourni 90% des nouvelles éoliennes connectées au réseau électrique en Europe en 2019 (respectivement 62% pour Siemens Gamesa et 28% pour MHI Vestas.). RWE et Ørsted sont les premiers exploitants de parcs éoliens offshore en Europe, devant Vattenfall et Macquarie Capital. De nombreux acteurs extra-européens viennent « acquérir des connaissances sur place, avant une éventuelle réplication sur leur territoire national ou dans des pays tiers ».
Un boom en 2023
L'Europe a installé 4,2 gigawatts de champs éoliens offshore en 2023, un niveau de puissance record, en hausse de 40% par rapport à une année 2022 difficile. 18% de la capacité éolienne installée a été offshore (le reste onshore).
Les nouvelles installations de 2023 se trouvent d'abord aux Pays-Bas (le site "Hollandse Kust Zuid" d'1,5 GW est désormais le plus grand du monde), en Grande-Bretagne, en France.
"Les choses s'améliorent pour l'éolien en mer en Europe", se félicite le groupement WindEurope, avec "plusieurs développements positifs qui permettent le retour de la confiance des acteurs" du secteur. L'UE a annoncé à l'automne une série de mesures de soutien au secteur (voir plus bas). Quant au Royaume-Uni, il a finalement relevé son prix plafond en vue des enchères d'attribution de sites en 2024, les précédentes n'ayant pas trouvé de candidat. Quelques 30 milliards d'euros de projets ont été confirmés, un niveau record assurant la mise en chantier de huit fermes. Parmi les nouveaux venus, figure la Pologne, où une décision finale d'investissement a été prise pour un premier site, de 1,2 GW en mer Baltique (le pays vise 18 GW en 2040).
WindEurope s'attend à la construction d'environ 5 GW supplémentaires par an ces trois prochaines années, un rythme cependant loin des objectifs climatiques et énergétiques européens.
En 2023, plusieurs usines nouvelles ont en outre été annoncées, en Pologne (pales Vestas), au Danemark, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne (câbles, sous-stations...), apaisant les craintes de goulets d'étranglement dans la chaîne d'approvisionnement et de déferlante de l'industrie chinoise en Europe, la région pionnière de l'éolien en mer.
Au large des îles britanniques, le groupe danois Ørsted a annoncé la décision finale d'investissement pour construire le plus grand parc éolien offshore du monde, baptisé Hornsea 3, qui aura une capacité de 2,9 GW (soit l'équivalent de 2 EPR) et devrait être achevé vers la fin de 2027.
Mer du Nord, le berceau mondial de la filière
La mer du Nord est qualifiée de « berceau de l’éolien offshore » et demeure encore « la locomotive de la filière ».
Depuis la mise en service au Danemark du premier parc éolien offshore au monde en 1991 (parc de Vindeby avec 11 éoliennes de 0,45 MW de puissance unitaire), la filière éolienne offshore s’est très fortement développée en mer du Nord, en profitant d’un excellent régime de vents et d’une faible profondeur des eaux (inférieure à 50 m). À fin 2017(1), cinq pays bordant la mer du Nord (Allemagne, Belgique, Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni) comptaient à eux seuls pour 82% des capacités éoliennes offshore installées dans le monde.
Un faisceau de raisons explique ces baisses de leadership et une baisse des coûts régulière dans la région : le coût du capital en baisse, des contrats de long terme pour la vente de l'électricité produite et "un phénomène de maturation de l'industrie avec une chaine logistique qui se met en place, des économies d'échelle et un phénomène d'apprentissage de la part des développeurs.
Certains ports, comme Green Port Hull au Royaume-Uni ou Ostende en Belgique se spécialisent ainsi dans les infrastructures pour l'éolien (sites de maintenance, de production de pâles, etc.). Les coûts avancés pour ces projets restent toutefois conditionnés au développement encore à venir d'éoliennes de très grande puissance - autour de 13 à 15 mégawatts - contre au mieux 9 MW aujourd'hui, proposés par exemple par Vestas.
En mai 2022, l'Allemagne, le Danemark, les Pays-Bas et la Belgique ont annoncé vouloir installer pour près de 150 gigawatts d'éoliennes en mer du Nord d'ici 2050, pour en faire la "centrale électrique verte de l'Europe" et se passer d'hydrocarbures russes. Il permettrait de fournir l'électricité nécessaire à 230 millions de foyers.
Perspectives et craintes
L'UE devra tripler sa puissance installée d'ici à 2030 pour atteindre ses objectifs.
European Wind Power Action Plan
En 2020, les États membres de l'UE se sont fixés des objectifs ambitieux pour la filière : porter sa puissance éolienne offshore à 60 GW en 2030 et à… 300 GW d’ici 2050.
En avril 2023, au sommet d'Ostende, sept pays de l'Union européenne (France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Irlande, Danemark, Luxembourg) ainsi que la Norvège et le Royaume-Uni se sont engagés à porter collectivement leurs capacités d'énergie éolienne en mer du Nord à 120 gigawatts en 2030, puis au moins 300 GW en 2050. "Nous voulons une industrie européenne pour produire" éoliennes et infrastructures, "et ne pas répliquer les erreurs que nous avons pu faire" dans le passé en important massivement composants et matériaux pour le déploiement du photovoltaïque, avait insisté Emmanuel Macrton.
La Commission européenne a présenté le 24 octobre 2023 son « European Wind Power Action Plan »(2) qui vise à accélérer le développement de la filière dans l'UE, en rappelant entre autres au sujet de l'éolien offshore que « nous devons installer presque 12 GW par an en moyenne, ce qui correspond à 10 fois le niveau des installations l'an dernier » pour atteindre les objectifs fixés en 2020.
Le plan prévoit :
- Une nouvelle accélération des procédures d'autorisation, déjà facilitées par la législation récemment adoptée sur les renouvelables, grâce à une initiative de Bruxelles permettant aux États de traiter ces demandes en ligne.
- Charge aux États d'améliorer de leur côté la prévisibilité des projets envisagés, avec "des calendriers d'enchères transparents" aux critères mieux définis et disponibles sur une plateforme numérique européenne, et une planification à long terme.
- Côté financements, la Commission facilitera l'accès au Fonds européen pour l'innovation, tandis que la Banque européenne d'investissement (BEI) apportera des garanties pour couvrir les banques privées accordant des prêts aux industriels.
- Enfin, l'exécutif européen assure "suivre de près les éventuelles pratiques commerciales déloyales qui profitent aux producteurs d'éoliennes de pays tiers" - sans pour autant pointer explicitement la Chine.
Les actions proposées "aideront les chaînes d'approvisionnement en Europe à fournir les équipements nécessaires (...) Chacun doit jouer son rôle, et ces mesures doivent être appliquées au plus vite, sans attendre de nouvelle législation", a commenté Giles Dickson, patron de la fédération du secteur, WindEurope.
Dans un rapport publié en avril 2023(3), Hitachi Energy et WindEurope soulignent la nécessité en parallèle de ces objectifs de puissances installées d' « investir massivement dans les réseaux électriques offshore » pour faciliter l'intégration d'un nombre importants de nouveaux parcs éoliens, avec le déploiement coordonné d'un « réseau dit maillé [...] des groupes de parcs éoliens offshore avec moins de câbles connectés au rivage qui peuvent acheminer l'électricité vers deux ou plusieurs réseaux nationaux » (à l'image du parc de Kriegers Flak connecté aux réseaux électriques danois et allemand).
Une relance pour un marché en dégradation
Cette annonce intervient après un été 2023 marqué par une « dégradation de l’équation économique et des appels d’offres mal calibrés jetant la filière de l’éolien offshore dans la tourmente » (notamment avec la suspension par Vattenfall en juillet des travaux du projet de Norfolk Boreas de 1,4 GW de puissance installée, repris depuis par RWE), alors même que le cadre juridique et les législations sont critiquées de longue date.
L'année 2022 avait vu les investissements globaux chuter fortement, à 400 millions d'euros, face aux incertitudes juridiques et de marché. L'éolien a traversé une tempête, plombé par l'envolée des taux d'intérêts qui complique les financements, l'inflation des matières premières qui fait exploser les coûts, et les tensions sur l'approvisionnement en composants-clés (nacelles, câbles, turbines...) avec des fabricants chinois en embuscade.
Une note rédigée par Étienne Beeker(4) et publiée le 24 octobre 2023 par le Centre Énergie et Climat de l'Ifri « vise à analyser les causes, à faire un état des lieux et à identifier les conditions nécessaires pour relancer la filière ». Il y est notamment souligné les coûts en hausse de la filière, avec des LCOE dépassant généralement 100 €/MWh (les LCOE ne tenant pas compte en outre des coûts de raccordement et de renforcement du réseau ou encore d'équilibrage du système).
Le prix du MW avait baissé drastiquement ces dernières années. Mais cette course incessante se fait par la recherche des coûts les plus bas et au prix d'une fragilisation des entreprises, déplore l'association France énergie éolienne (FEE). Les turbiniers européens sont contraints de concevoir des éoliennes toujours plus puissantes "avant d'avoir rentabilisé" les précédentes. "Il faut arrêter ce jeu un peu mortifère" pour les industriels.
Étienne Beeker souligne ainsi qu' « une nouvelle voie est à trouver si l’Europe continue de vouloir faire de l’éolien offshore une des pierres angulaires de sa transition énergétique », alors que la Chine a déjà une stratégie très agressive sur ce marche, en s'appuyant sur l'énorme parc dont le pays dispose déjà sur son territoire.
La Chine en embuscade
Avec 60 GW prévus en 2030 et 300 GW en 2050, les acteurs redoutent les goulets d'étranglement pour les câbles, les fondations, les usines d'assemblage... "Les industriels européens sont assez inquiets. Aujourd'hui il fait beau, mais on se préoccupe du temps demain et on voit se former la tempête parfaite autour de trois éléments: la demande, la course aux parts de marché et aux prix" bas, alerte Frédéric Grizaud, des Chantiers de l'Atlantique, devenus un spécialiste des sous-stations électriques de parcs. Si rien n'est fait, "en 3-5 ans, l'industrie offshore européenne est balayée et peut basculer en Asie", dit-il.
Aujourd'hui la Chine compte notamment onze fabricants de turbines, offrant des prix deux fois inférieurs aux prix européens, décrit Feng Zhao, du GWEC, organisation professionnelle internationale. Dans la course à la technologie, le pays, qui "a commencé en apprenant de l'Europe", a lancé en février une éolienne d'une puissance record (18 MW).
Les Européens resteront "des acteurs clés" en Europe, et puis les éoliennes sont moins riches en composants que les panneaux photovoltaïques, veut-il rassurer. Pour autant, "il faut être réaliste", ajoute-t-il: les acteurs chinois "seront nécessaires pour combler les besoins, et il faut réfléchir à une approche collaborative globale" sur la chaîne d'approvisionnement.
Profondément marquée par le précédent du solaire, l'industrie européenne, pionnière de l'éolien en mer, regarde avec appréhension la montée en puissance dans ce secteur du géant chinois, qui a déjà croqué la production photovoltaïque mondiale.
La progression est spectaculaire : quand le Danemark installait en 1991 le premier parc offshore au monde , la Chine a attendu 2007 pour s'y mettre avec un projet pilote, avant l'ouverture de son premier parc en 2010 face à Shanghaï. Aujourd'hui, elle est premier producteur mondial. Avec à ce jour une centaine de sites du nord au sud du pays (plus de 31 gigawatts en 2022, 140 GW attendus en 2030, selon le Global Wind Energy Council), cet essor est lié à son marché intérieur, mais demain ?
Présente en Europe dans l'éolien terrestre, la Chine l'est encore peu dans l'offshore. Cependant le turbinier MingYang a fourni l'an dernier le premier parc italien, signé pour implanter une usine en Grande-Bretagne et un projet de démonstrateur flottant en Écosse.
Alors que l'UE a de grands objectifs de déploiement et va avoir besoin de force équipements, services et main d'œuvre pour les tenir, le sujet était dans les têtes au salon Seanergy, qui réunissait cette semaine la filière des énergies marines.
Retour sur l'évolution du parc éolien offshore européen ces dernières années
Données en TWh de la production brute d'électricité d'origine éolienne - Source : EurObserv'ER, 2023 et 2024 - Graphique : Selectra
2022
En 2022, les nouvelles capacités éoliennes installées dans l'Union européenne se sont élevées à près de 16,1 GW (19,1 GW en prenant en compte un périmètre européen élargi incluant, outre l'UE, le Royaume-Uni, la Norvège ou encore la Turquie). En puissance cumulée, elles ont augmenté de 4% en Europe.
Cela porte la puissance du parc éolien européen, à fin 2022, à 255 GW (dont 225 GW d'installations terrestres et 30 GW en offshore), selon la comptabilité de l'association (avec 204 GW installés dans l'UE, dont 188 GW terrestres et 16 GW offshore).
Les 4 pays ayant installé les plus importantes capacités éoliennes en Europe en 2022 sont l'Allemagne (2,7 GW), la Suède (2,4 GW), la Finlande (2,4 GW) et la France (2,1 GW, avec notamment la mise en service du premier parc éolien offshore posé au large de Saint-Nazaire).
Selon les estimations de Wind Europe, l'Europe pourrait installer 129 GW de nouvelles capacités éoliennes sur la période 2023-2027, dont 98 GW au sein de l'Union européenne (soit 19,6 GW par an). Un niveau incompatible avec les objectifs européens (REPowerEU) concernant la filière selon Wind Europe : pour atteindre ces objectifs, l'association estime que l'UE devrait mettre en service 31 GW de capacités éoliennes par an en moyenne d'ici à 2030.
En 2022, les parcs éoliens auraient produit 489 TWh dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, ce qui aurait permis de couvrir près de 17% de la consommation d'électricité dans cette zone, selon Wind Europe. Le Danemark et l'Irlande sont les deux pays où l'éolien occupe la part la plus importante dans le mix électrique national (respectivement 55% et 34% en 2022).
2021
À fin 2021, rappelons que l'UE à 27 disposait de 15,6 GW d'éoliennes offshore (hors Royaume-Uni donc, pays ayant à lui seul un parc éolien en mer de 12,7 GW à cette date) qui ont compté pour environ 2% de sa production d'électricité durant l'année 2021(2).
2020
En 2020, 356 nouvelles éoliennes offshore réparties entre 9 parcs ont été mises en service dans les eaux européennes (au sens large) selon Wind Europe. Ce n’est ni le Royaume-Uni, ni l’Allemagne qui a installé le plus d’éoliennes offshore en 2020 mais les Pays-Bas (+ 1 493 MW, soit près de la moitié des nouvelles installations européennes en 2020), devant la Belgique (+ 706 MW). Suivent les géants de l’éolien offshore britannique (+ 483 MW) et allemand (+ 219 MW), ainsi que le Portugal (+ 17 MW).
Près des trois quarts de la puissance éolienne offshore en Europe est répartie entre deux pays : le Royaume-Uni (42% du total européen) et l’Allemagne (31%).
(©Connaissance des Énergies)
2019
À fin 2019, l’Union européenne comptait 5 046 éoliennes offshore (d’une puissance cumulée d’environ 22,1 GW) connectées aux réseaux électriques de 11 pays. Le Royaume-Uni comptait à lui seul pour environ 45% de ce total. Avec le retrait britannique de l’UE le 31 janvier 2020, la puissance installée du parc éolien offshore des différents États membres s’est ainsi réduite à près de 12 GW.
En 2019, 502 nouvelles éoliennes offshore réparties entre 10 parcs ont été connectées au réseau électrique en Europe. Ces nouvelles installations, d’une puissance cumulée de près de 3,6 GW, ont eu lieu dans 5 pays : le Royaume-Uni (252 éoliennes, 1 764 MW), l’Allemagne (160 éoliennes, 1 111 MW), le Danemark (45 éoliennes, 374 MW), la Belgique (44 éoliennes, 370 MW) et le Portugal (1 éolienne de 8 MW). Les Pays-Bas ont par ailleurs commencé l’installation des parcs de Borssele 3 et 4 (qui sont entrées en service en 2020).
2018
En 2018, 15 nouveaux parcs éoliens offshore en Europe ont été « intégralement » raccordés au réseau électrique d’après WindEurope. S’y ajoutent 3 parcs « partiellement » raccordés (le raccordement de nouvelles turbines se poursuivant en 2019). Au total, ce sont 409 éoliennes en mer de 2,6 GW de puissance cumulée qui ont fait leur irruption dans le système électrique européen en 2018.
À fin 2018, l’Europe comptait au total 105 parcs éoliens offshore (4 543 éoliennes) répartis entre 11 pays et d’une puissance cumulée de 18,5 GW. Près de 80% de ces éoliennes étaient réparties dans les eaux territoriales de deux pays : le Royaume-Uni (1 975 éoliennes offshore d’une puissance cumulée de 8,2 GW) et l’Allemagne (1 305 éoliennes, 6,4 GW).
WindEurope soulignait les différentes dynamiques entre les pays européens et déplore notamment la « frilosité » de certains États membres de l’UE comme la Suède qui « ne construit aucun parc éolien offshore malgré un grand potentiel » et plus encore la France, pointée comme le « mauvais élève », avec aucun parc en service (hormis deux éoliennes flottantes) et des dates de mise en service encore incertaines pour les sites déjà attribués par appels d’offres. Pour rappel, les objectifs français de développement de l'éolien offshore, figurant dans le projet de PPE, sont bien en-deçà des attentes de la filière (cible de 2,4 GW installés en 2023, entre 4,7 et 5,2 GW à fin 2028).
2017
En 2017, 560 nouvelles éoliennes offshore ont été connectées au réseau électrique en Europe. Leur puissance cumulée atteint 3 148 MW, un record historique pour la filière. En France, plusieurs appels d’offres ont été réalisés dans le domaine de l’éolien offshore mais les premières mises en service ne sont pas attendues avant 2020 (la France dispose d'une éolienne flottante au large du Croisic).
A fin 2017, 4 149 éoliennes offshore étaient reliées au réseau électrique en Europe. Elles sont réparties entre 92 fermes éoliennes dans 11 pays. Leur puissance installée cumulée atteint près de 15 780 MW, le facteur de charge variant entre les différentes installations en fonction de la technologie des éoliennes et des ressources de vents disponibles.
Plus de 99% de la puissance éolienne offshore installée en Europe était répartie entre 6 pays :
- le Royaume-Uni : 6 835 MW avec 1 753 éoliennes offshore connectées ;
- l’Allemagne : 5 355 MW avec 1 169 éoliennes ;
- le Danemark : 1 266 MW avec 506 éoliennes ;
- les Pays-Bas : 1 118 MW avec 365 éoliennes ;
- la Belgique : 877 MW avec 232 éoliennes ;
- la Suède : 202 MW avec 86 éoliennes.