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Le groupe français Vallourec, spécialiste des tubes en acier sans soudure, a annoncé vendredi un bénéfice net en repli de 30,2% au deuxième trimestre, en raison notamment d'une baisse des volumes et des prix sur le marché américain.
Entre avril et juin, l'industriel des tubes a dégagé un bénéfice net de 111 millions d'euros, contre 159 millions d'euros au 2e trimestre 2023.
Sur l'ensemble du premier semestre 2024, le bénéfice net de Vallourec s'établit à 216 millions d'euros, contre 315 millions d'euros à la même période en 2023 (-31,43%).
Au deuxième trimestre 2024, le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de près de 1,1 milliard d'euros, en baisse de 20% par rapport à l'an passé. Ce recul des ventes est "principalement lié à la fermeture des sites de laminage européens et à la baisse des livraisons de tubes en Amérique du Nord", souligne dans un communiqué le groupe spécialisé dans les tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière et gazière.
Le résultat brut d'exploitation a atteint 215 millions d'euros entre avril et juin, en baisse de 42,51% par rapport au deuxième trimestre 2023.
Ces résultats "sont en ligne avec nos prévisions. Ils démontrent une nouvelle fois notre résilience, fruit de la profonde transformation du groupe. Ceci nous permet aujourd'hui de continuer d'être profitable et générateur de trésorerie et ce malgré un marché américain moins favorable qu'anticipé", a déclaré le PDG de Vallourec, Philippe Guillemot, lors d'une conférence téléphonique.
Le groupe centenaire de métallurgie de pointe a connu une période de difficultés financières à partir de 2020 et avait quasi frôlé la faillite en 2021. Il était sorti du rouge l'an passé à la suite d'une thérapie de choc comprenant la fermeture de ses usines allemandes et la suppression de 3.000 emplois.
Vallourec avait publié un bénéfice net de 496 millions d'euros pour 2023 contre une perte nette de 366 millions d'euros en 2022.
La dette nette du groupe a été réduite à 364 millions d'euros contre 868 millions au 30 juin 2023. Son PDG a réitéré l'objectif d'une dette nulle fin 2025.
Pour l'exercice 2024, le groupe anticipe un résultat brut d'exploitation compris entre "800 et 850 millions d'euros", la baisse de la demande et des prix aux Etats-Unis devant contrebalancer "la poursuite d'une dynamique positive pour le segment tubes à l'international", est-il expliqué dans le communiqué.
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