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Environ 200 personnes seront touchées par les suppressions de postes en France chez Schlumberger dans le cadre de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE), a indiqué jeudi le groupe de services pétroliers, qui rencontre des difficultés en raison de la chute de la demande de l'or noir.
"Un certain nombre de postes sont concernés" par les projets de plan de sauvegarde de l'emploi, a indiqué à l'AFP un porte-parole de Schlumberger."Entre les gens qui acceptent les départs volontaires et les reclassements, il y aurait 200 personnes impactées au total", a-t-elle précisé.
La CFE-CGC, présente sur l'ensemble des sites français de Schlumberger, avait indiqué mercredi que le groupe comptait mettre en place cinq plans de sauvegarde de l'emploi "qui entraîneront près de 400 suppressions de postes, ce qui correspond à 20% de l'effectif en France".
"Nous sommes aujourd'hui face à l'environnement le plus difficile que l'industrie n'ait jamais connu depuis de nombreuses décennies entraînant une baisse d'activité et d'investissement significative", explique Schlumberger dans une déclaration transmise à l'AFP.
Son chiffre d'affaires a notamment chuté de 38%, à 5,26 milliards de dollars au troisième trimestre. "À ce stade, les projections de marché n'envisagent pas de reprise significative et durable à court terme", ajoute le groupe.
"La direction de l'entreprise évoque une forte baisse de son activité liée à la crise du secteur pétrolier, mais une reprise est envisagée dès 2022 et on investit en France dans les énergies nouvelles, à Clamart et à Béziers, on aurait pu éviter les suppressions de postes", a déploré de son côté la CFE-CGC.
La multinationale aux origines françaises avait annoncé en juillet dernier qu'elle envisageait la suppression de 21 000 emplois dans le monde après avoir accusé une perte nette de 3,43 milliards de dollars au deuxième trimestre.