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Le producteur français d'énergies renouvelables Neoen a annoncé jeudi des résultats en repli au premier semestre, sous l'effet d'une base de comparaison élevée, et une progression de son portefeuille de projets solaires et éoliens en Australie, en France ou encore au Canada.
Sur ces six mois, l'entreprise en passe d'être rachetée par le gestionnaire d'actifs canadien Brookfield, a engrangé un bénéfice net de 32,7 millions d'euros, quasiment trois fois moins qu'au cours de la même période il y a un an, pour un chiffre d'affaires en baisse de 8%, à 256 millions d'euros.
L'entreprise, aujourd'hui un des principaux producteurs indépendants d'énergie exclusivement renouvelable, explique ce repli par le fort apport en 2023 de plusieurs centrales à l'occasion du lancement de leurs contrats.
Brookfield est entré en négociations exclusives avec les actionnaires de Neoen pour acquérir 53% de la société créée en 2008.
La signature du contrat de cession d'actions est intervenue le 24 juin, a indiqué Neoen jeudi, précisant que l'obtention des autorisations réglementaires habituelles est attendue pour le quatrième trimestre.
Ce semestre, Neoen indique avoir remporté 1 gigawatt (GW) de nouveaux projets, dont deux nouvelles grandes batteries longue durée. Sa capacité de production "sécurisée" (en activité, en construction ou attribuée) atteint désormais le seuil de 10 GW.
Son PDG, Xavier Barbaro, s'est dit jeudi "heureux d'annoncer une croissance particulièrement soutenue du portefeuille sécurisé et des résultats semestriels conformes à (ses) attentes".
"Au moment d'ouvrir bientôt une nouvelle page de son histoire avec Brookfield comme actionnaire, Neoen est mieux armé que jamais pour poursuivre sa stratégie de croissance créatrice de valeur", a-t-il ajouté.
Le groupe, qui vise entre 530 et 560 millions d'euros d'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté en 2024, "réitère son ambition" de le voir dépasser 700 millions d'euros en 2025.
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