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Le Royaume-Uni réfléchit à une nouvelle manière d'imposer les producteurs de pétrole et de gaz pour succéder à sa taxe sur les bénéfices exceptionnels de ces entreprises, introduite en 2022 et qui prendra fin en 2030.
Le Trésor et le fisc britannique "mènent une consultation sur la forme que pourrait prendre un nouveau régime" qui permettrait à ces entreprises d'apporter "une contribution équitable lorsque les prix sont exceptionnellement élevés", ont-ils précisé dans un communiqué mercredi.
La taxe exceptionnelle sur les superprofits pétroliers a été introduite en 2022 par le gouvernement conservateur de Boris Johnson, en pleine flambée des prix de l'énergie.
Elle vise notamment les géants britanniques du secteur Shell et BP, qui avaient enregistré en 2022 des résultats record, tirés par l'envolée des prix des hydrocarbures dans la foulée de la guerre en Ukraine.
Elle devait initialement rester en place jusqu'en 2025 mais a été prolongée à plusieurs reprises. La date butoir avait été fixée à 2030 par la ministre travailliste des Finances Rachel Reeves dans la présentation de son budget fin octobre. Elle est actuellement fixée à 38%.
D'autres pays comme l'Espagne ou l'Italie ont eux aussi mis en place des impôts sur les bénéfices exceptionnels des grands groupes énergétiques.