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Bien après presque tous les autres pays, le Venezuela a présenté à l'ONU son plan de réduction des gaz à effet de serre (ici en espagnol), a annoncé samedi son ambassadrice à la conférence sur le climat, Claudia Salerno.
"Le Venezuela a remis sa contribution nationale au secrétariat des Nations unies", a déclaré Mme Salerno lors de la séance d'adoption de l'accord mondial sur le climat au Bourget, près de Paris. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon l'a remerciée, précisant que seuls huit pays manquaient désormais à l'appel sur un total de 195. En amont de la COP21, quasiment tous les pays avaient présenté leurs objectifs pour limiter leurs émissions de gaz à effet de serre, qui ne sont toutefois pas consignés dans l'accord.
Ces engagements devraient permettre de maintenir la hausse des températures sous la barre des trois degrés par rapport à l'ère pré-industrielle, mais l'accord conclu samedi a pour ambition de rester sous les deux degrés, voire 1,5°C.
Pour améliorer les ambitions des pays, l'acord prévoit une clause de révision tous les cinq ans de ces contributions nationales volontaires. Caracas, une puissance pétrolière, avait contribué à l'échec de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009 mais a soutenu l'accord approuvé samedi.
Paris, frappée il y a un mois par des attentats jihadistes, est aujourd'hui "à nouveau une ville de vie et d'espoir". C'est une "ville comme jamais de lumière, de lumière immense", a ajouté Mme Salerno, l'une des oratrices les plus pugnaces pendant les deux semaines de débats.