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Le centre de recherches de Parchin en Iran n'est pas considéré comme "un site nucléaire", a indiqué mercredi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), après des propos d'Israël affirmant que ses frappes avaient touché "un élément du programme nucléaire iranien".
"En ce qui concerne l'AIEA, nous ne considérons pas qu'il s'agisse d'une installation nucléaire", a déclaré à la presse le chef de l'instance onusienne Rafael Grossi. "Nous ne disposons d'aucune information qui confirmerait la présence de matière nucléaire en ce lieu", a-t-il ajouté, même s'il a "pu être impliqué dans certaines activités par le passé".
Les frappes aériennes menées par Israël fin octobre contre l'Iran ont touché "un élément du programme nucléaire" de la République islamique, avait affirmé lundi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
"Ce n'est pas un secret, ça a été publié", mais "le programme en soi et sa capacité à fonctionner n'ont pas encore été éliminés", avait-il dit à la Knesset (Parlement).
Le site d'information américain Axios avait auparavant rapporté, en citant des responsables américains et israéliens non identifiés, que l'attaque du 26 octobre contre l'Iran avait "détruit un centre de recherches secret sur les armes nucléaires à Parchin", à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Téhéran.
Israël accuse l'Iran - qui dément - de vouloir se doter de la bombe atomique et dit chercher par tous les moyens à l'en empêcher.
Les sites nucléaires iraniens connus sont notamment situés dans le centre, à Ispahan, Natanz ou Fordo, ainsi que dans la ville portuaire de Bouchehr, où est implantée l'unique centrale nucléaire.
Pour sa part, Israël est considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient mais n'a jamais confirmé ni démenti sa capacité à utiliser l'atome à des fins militaires.