Les cours du pétrole en hausse, nouvelle vague de sanctions sur l'Iran

  • AFP
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Les cours du pétrole progressent mardi, poussés par de nouvelles sanctions des Etats-Unis sur l'Iran et l'anticipation de nouvelles mesures de relance économique chinoise, à deux jours de la réunion de l'Opep+.

Vers 16H25 GMT (17H25 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, prend 2,26% à 73,45 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en janvier, gagne 2,48%, à 69,79 dollars.

"Les États-Unis imposent des sanctions à 35 entités et navires qui jouent un rôle essentiel dans le transport du pétrole iranien illicite vers les marchés étrangers", a annoncé le Trésor américain dans un communiqué mardi.

Ces nouvelles mesures visent à limiter l'offre de pétrole en provenance de l'Iran vers l'international, en s'attaquant à la "flotte fantôme" qu'utilise le pays pour exporter son pétrole.

Cette décision a fait grimper dans l'après-midi les cours du pétrole qui s'affichaient déjà dans le vert en début de séance.

De nouvelles mesures de relance "pourraient être dévoilées lors de la Conférence centrale sur le travail économique en Chine mercredi prochain", explique Ole Hvalbye, analyste chez SEB.

La veille la parution de l'indice Caixin PMI a montré que l'activité était en expansion dans le secteur manufacturier chinois en novembre, "signalant une reprise du grand importateur de pétrole du monde à la suite d'une série de mesures de relance introduites à la fin du mois de septembre", explique John Plassard de Mirabaud.

Par ailleurs, "les tensions géopolitiques au Moyen-Orient continuent d'injecter une prime de risque dans les prix du pétrole", précise l'analyste.

Neuf personnes ont été tuées lundi dans des frappes israéliennes sur des villages du sud du Liban, après qu'Israël a annoncé frapper des dizaines de cibles du Hezbollah en représailles à une attaque revendiquée pour la première fois depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

La réunion jeudi de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep+), qui doit décider de sa politique de production dans les mois à venir, est également très attendue par le marché.

Le report de la réunion, initialement prévue dimanche 1er décembre, est un signe de "discorde" au sein du cartel.

Des pays comme les Emirats arabes unis ou le Kazakhstan aimeraient augmenter leur production, bien que le consensus des analystes s'accordent encore sur une production inchangée.

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