La trêve sur les frappes contre l'énergie discutée avec Washington concerne notamment les raffineries, gazoducs et centrales nucléaires

  • AFP
  • parue le

Le Kremlin a indiqué mardi que la trêve dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, discutée lors de pourparlers avec les États-Unis, concernait notamment les raffineries, les gazoducs et les centrales électriques.

Une trêve de 30 jours

Cette trêve de 30 jours avait été annoncée le 18 mars par les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump mais jamais réellement appliquée, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de poursuivre les attaques.

Selon un communiqué de la présidence russe, la liste des installations concernées a été "convenue entre la Russie et les États-Unis". Dans celle-ci figurent les raffineries de pétrole et les gazoducs et oléoducs, des sites visés quasiment chaque semaine par des attaques de drones ukrainiens sur le territoire russe.

Figurent aussi les centrales et les transformateurs et sous-stations électriques, attaquées à de multiples reprises par la Russie en Ukraine, provoquant des coupures de courant massives.

Prolongement possible « d'un commun accord »

Figurent en particulier les centrales nucléaires et les barrages hydroélectriques, des infrastructures particulièrement sensibles, Kiev et Moscou s'étant accusés mutuellement à de nombreuses reprises de les prendre pour cible depuis trois ans.

La présidence russe a précisé dans son communiqué qu'"en cas de violation du moratoire par l'une des parties, l'autre partie peut se considérer comme libérée de l'obligation de le respecter".

Selon elle, la trêve peut aussi "être prolongée d'un commun accord".

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